CLIMAT, TRANSITION ENERGETIQUE ET GREEN DEAL : Ma revue de presse -3-

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Sur base d’hypothèses climatiques aléatoires portées par l’ONU via son organisme IPCC (auquel on a rajouté le terme « experts » dans sa traduction française GIEC -pour faire sérieux), l’Union Européenne a fixé des objectifs suicidaires par un « Green Deal », qui, s’il devait être réalisé notamment par la transition énergétique et le bannissement du nucléaire prôné par certains de ses membres, conduira l’Europe vers une catastrophe sociale, scientifique et économique (1).

Mais le monde entier ne suit pas nécessairement ce modèle angélique inspiré par des motifs idéologico-politiques, ou en profitent pour faire main-basse sur ce qui reste de l’industrie européenne.

Je reprends ici quelques articles de presse, rencontrés dans la mouvance créée par la lutte contre un prétendu dérèglement climatique.

Jo Moreau

FEVRIER 2021

« La première centrale nucléaire de Chine utilisant Hualong One, un réacteur nucléaire de troisième génération conçu par la Chine, est entrée en exploitation commerciale ».

http://french.peopledaily.com.cn/n3/2021/0201/c31357-9814836.html

« Naval Group met fin à sa diversification dans le secteur des énergies marines renouvelables. On met en avant l’immaturité du marché des énergies marines renouvelables. »

https://www.lefigaro.fr/flash-eco/naval-group-cesse-ses-activites-dans-les-energies-marines-renouvelables-20210205?

« La Chine a mis en service 38,4 gigawatts (GW) de nouvelle capacité électrique au charbon en 2020, plus de trois fois la quantité construite ailleurs dans le monde ».

https://www.voanews.com/science-health/study-chinas-new-coal-power-plant-capacity-2020-more-3-times-rest-worlds

« Le nombre de personnes employées dans le secteur allemand des énergies renouvelables a diminué de moitié depuis 2011».

https://www.cleanenergywire.org/news/number-people-employed-german-renewables-sector-has-halved-2011

« Fusion des ports d’Anvers et de Zeebruges ». Influence grandissante de la Chine.

https://www.rtl.be/info/monde/europe/l-influence-de-la-chine-sur-les-ports-europeens-grandit-1184003.aspx

« Nous vous exhortons à ne pas porter atteinte à la fois aux objectifs climatiques et à la biodiversité en remplaçant la combustion fossile par le fait de brûler des arbres pour produire de l’énergie »

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/11/pour-le-climat-bruler-du-bois-n-est-pas-une-alternative-a-la-combustion-fossile-alertent-500-scientifiques_6069636_3244.html?

« La catastrophe de l’Himalaya dans l’Uttarakhand montre les risques de la ruée de l’Inde vers l’énergie verte. (…) Le déluge, qui a étouffé les projets hydroélectriques et tué des centaines de personnes, a révélé l’ampleur d’une ruée vers les énergies renouvelables qui a probablement contribué à la catastrophe ».

https://www.thetimes.co.uk/article/himalaya-disaster-in-uttarakhand-exposes-risks-of-indias-rush-for-green-energy-jbjgc2cn5

« La Chine s’est engagée à faire plafonner ses émissions de dioxyde de carbone d’ici 2030 et à atteindre la neutralité carbone d’ici 2060 ».

http://french.peopledaily.com.cn/Chine/n3/2021/0203/c31354-9815620.html

la Russie remplacera tout le pétrole américain dont Biden veut interdire l’exploitation.

https://www.worldoil.com/news/2021/2/9/net-zero-regulation-russia-will-replace-all-the-us-oil-biden-wants-to-ban?mc_cid=026a515106&mc_eid=80ee5bb983

« Le vieillissement des éoliennes offshore pourrait freiner la croissance du secteur des énergies renouvelables (…) Les turbines originales ont une durée de vie approximative de 20 à 25 ans (…) Sans un effort du gouvernement britannique et du secteur des énergies renouvelables pour planifier le déclassement sûr et efficace de ces éoliennes offshore, il existe un risque potentiel énorme d’un coût irréversible pour le secteur des énergies renouvelables. Le coût de l’entretien des turbines obsolètes est plusieurs fois supérieur à celui des nouvelles installations ».

https://www.sciencedaily.com/releases/2021/02/210216114930.htm

« Pour réduire la concentration de CO 2 dans l’atmosphère à long terme, les restrictions imposées pendant la pandémie corona devraient être maintenues pendant des décennies. Mais même cela serait loin d’être suffisant ».

https://cnsnews.com/article/international/kim/report-reducing-co2-atmosphere-would-require-covid-lockdowns-decades

« Les activités du groupe dans les énergies renouvelables seront en partie privatisées. Une double peine, tant pour EDF que pour les Français qui paient déjà cher les subventions à ce secteur ».

https://fr.sputniknews.com/economie/202102171045237929-hercule-bruxelles-industriels-energies-renouvelables/

« L’enthousiasme grandit parmi les chercheurs américains pour la construction d’ un prototype de centrale électrique qui exploiterait enfin la fusion nucléaire ».

https://www.sciencemag.org/news/2021/02/road-map-us-fusion-power-plant-comes-clearer-focus-sort

« Le coût élevé de l’électricité pousse l’industrie de haute technologie allemande à délocaliser vers l’Asie ».

https://www.handelsblatt.com/technik/it-internet/chipbranche-hohe-strompreise-vertreiben-hightech-unternehmen-aus-deutschland/26940892.html

« Les régulateurs avertissent depuis des années que le réseau devient de plus en plus instable, car le gaz naturel bon marché et les énergies renouvelables fortement subventionnées remplacent le charbon régulier et l’énergie de base nucléaire ».

https://www.wsj.com/articles/more-green-blackouts-ahead-11614125061

« La province du Heilongjiang, dans le nord-est de la Chine, construira 18.000 stations de base 5G en 2021 pour faire progresser l’application de la technologie 5G et accélérer le développement de l’économie numérique ».

http://french.peopledaily.com.cn/Economie/n3/2021/0226/c31355-9822410.html

« Poussé par la politique de transition verte de l’Union européenne, le marché européen des véhicules à énergie nouvelle s’est développé à contre-courant de la tendance, offrant une bonne opportunité pour le développement de véhicules électriques de marque chinoise ».

http://french.peopledaily.com.cn/Economie/n3/2021/0225/c31355-9822243.html

« La China National Offshore Oil Corporation (CNOOC) a annoncé lundi avoir découvert un gisement en mer de Bohai avec des réserves de pétrole brut et de gaz naturel estimées totalisant 100 millions de tonnes d’équivalent pétrole ».

http://french.peopledaily.com.cn/Economie/n3/2021/0224/c31355-9821425.html

(1) https://belgotopia.com/2021/01/15/le-green-deal-de-lue-et-la-quadrature-du-cercle/

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COVID 19 ATTENTION ARTICLE POLITIQUEMENT TRÈS INCORRECT

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Les mesures prises pour lutter contre la propagation du virus COVID19 deviennent de plus en plus insupportables, pour de larges couches de la population confrontées aux restrictions ou à l’arrêt total de la vie éducative, sociale, culturelle et économique.

Il faut prendre garde à la confusion des genres, et notamment à la place respective que doivent occuper les scientifiques et les politiques dans la direction de l’Etat (1). En 1961 déjà, dans son discours d’adieu et tout en respectant la découverte et la recherche scientifique, le président Eisenhower déclarait :

« Nous devons également être alertés par le danger de voir la politique publique devenir captive d’une élite scientifique et technologique ».

Si on regarde la situation avec un peu de recul et sur ce qui se passe à l’étranger, on constate que le virus vit sa propre vie, globalement peu influencé par les mesures prises ici et là pour tenter de le maitriser, comme le confinement, les restrictions imposées à la vie journalière et à la circulation « normale » de la population. On retrouve le même cheminement que sur ce qui se passe dans la lutte contre le prétendu « dérèglement climatique », quand on se persuade qu’en maîtrisant le CO2 d’origine humaine, on retrouvera un climat merveilleux et stable. Soit « quand la situation vous échappe, faites semblant d’en être l’instigateur ».

Alors, malgré le caractère politiquement très incorrect de ce qui suit, il me semble que nous devons impérativement revenir à cette vie « normale », en abrogeant toutes les mesures prises et notamment autoriser la réouverture de tous les commerces actuellement fermés, et la reprise sans restrictions particulières de la vie éducative, sociale et culturelle.

Je reste favorable à certaines de ces mesures peu coercitives, comme le port du masque en public, les mesures sanitaires élémentaires et pourquoi pas la fermeture des frontières si nécessaire, lorsqu’après les variants anglais, sud-africain et brésilien, d’autres plus ou moins virulents ne manqueront pas de venir frapper à nos portes. Que ferons-nous dès l’apparition de la 17e vague ?

Ceci suppose l’acceptation d’un certain taux de mortalité, comme nous l’acceptons pour les épidémies de grippe et d’autres pandémies (2), les accidents domestiques ou routiers etc… et évidemment tout faire pour le maitriser, comme nous le faisons en favorisant le développement des vaccins et des traitements curatifs.

Au sujet des bénéficiaires de ces vaccins, il faut établir des priorités nouvelles, soit successivement :

  1. Le personnel médical, soignant et hospitalier.
  2. Toutes les personnes en contact journalier avec le public, comme les commerçants et employés de grandes surfaces.
  3. Les populations jeunes, notamment les 15-25 ans.
  4. Le personnel travaillant au sein des entreprises.
  5. Les autres membres de la population, y compris les occupants des maisons de repos.

Alors voilà, ce n’est que mon avis et je le partage, comme disait l’autre … Et je suis prêt à être brûlé en place publique !

(1) https://belgotopia.com/2020/07/08/un-clerge-scientifique-aux-commandes-de-letat/?

(2) https://belgotopia.com/2020/04/01/covid19-et-maman-nature/

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LE GREEN DEAL DE L’UE ET LA QUADRATURE DU CERCLE

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Par la voix de sa présidente, Madame Von der Leyen, la commission européenne a fixé ses objectifs pour lutter contre les changements climatiques (ou réchauffement, ou dérèglements) via son plan appelé « GREEN DEAL », ou pacte vert.

En bref, celui-ci a pour ambition l’arrêt total des émissions de gaz à effet de serre émis par les activités humaines pour 2050 (1), et surtout du principal accusé : le CO2. La commission européenne cautionne donc sans aucune réserve les positions fixées par l’ IPCC (Intergovernmental panel on Climate Change, improprement traduit en français par GIEC), une branche de l’ONU, organisme rassemblant un nombre considérable de dictatures ou de régimes corrompus plus empressés à récolter des fonds qu’à protéger la planète.

Toute cette politique se base sur ce qui n’est qu’une hypothèse, non prouvée scientifiquement : l’influence des activités humaines sur le climat.

Eric HEYMANN, un analyste attaché à la Deutsche Bank, a émis dans le bulletin de cet organisme, un avis très réservé sur les mesures préconisées par ce plan. (2)

En voici quelques extraits, dans une adaptation « maison ».

Jo Moreau

Le Green Deal européen fixe l’objectif de neutralité climatique d’ici 2050 de stratégie de croissance où personne n’est laissé pour compte. Ce qui revient à résoudre la quadrature du cercle.

Une UE climatiquement neutre en 2050 est la préoccupation principale de Mme Von der Leyen, D’autres sujets, comme les conflits commerciaux internationaux, la crise des réfugiés, l’endettement élevé de nombreux pays de l’UE, le succès croissant des partis extrémistes ou le Brexit ont été en quelque sorte mis de côté. Même la pandémie semble prendre du retard. (…)

Il est impossible de rendre l’UE totalement neutre sur le plan climatique en seulement 30 ans si nous nous appuyons uniquement sur les technologies à la fois disponibles aujourd’hui et politiquement acceptables. Prétendre que la neutralité climatique est ou peut devenir une stratégie de croissance est un exemple de vœux pieux. (…)

La demande mondiale d’énergie devrait encore augmenter dans les années à venir, principalement sous l’effet de la croissance démographique (la population mondiale augmente de 80 millions de personnes chaque année) et du désir de prospérité. Les combustibles fossiles resteront la source d’énergie la plus importante pour le moment. (…) Toutes les sources d’énergie comportent des risques et des avantages et inconvénients spécifiques en termes d’efficacité économique, de fiabilité, de capacité et de durabilité climatique et environnementale. Il y a aussi la question de savoir si certaines technologies sont politiquement acceptables. (…)

Être sérieux au sujet de l’ouverture aux (nouvelles) technologies

L’énergie nucléaire est un bon exemple de difficultés en termes d’acceptation politique. Des pays tels que l’Allemagne visent à sortir de l’énergie nucléaire qui se caractérise par des émissions spécifiques de carbone très faibles, simplement parce que les gens ne l’acceptent plus comme source d’énergie. En revanche, l’énergie nucléaire reste un pilier (important) du secteur électrique en France, aux États-Unis, en Chine ou au Japon. Ces pays recherchent également activement des options d’énergie nucléaire de prochaine génération. Les orientations différentes suivies par l’Allemagne et la France est probablement l’une des raisons pour lesquelles le Green Deal ne fait aucune mention de l’énergie nucléaire. (…)

Si, cependant, les gens ont réellement peur que de grandes parties de la planète deviennent inhabitables en raison du changement climatique et s’ils veulent vraiment atteindre la neutralité climatique, ils ne devraient pas rejeter tout de suite les technologies qui pourraient aider à atteindre cet objectif, même si elles impliquent certains risques.(…)

Un certain degré d’éco-dictature sera nécessaire

Si nous voulons vraiment atteindre la neutralité climatique, nous devons changer nos comportements dans tous les domaines de la vie. C’est simplement parce qu’il n’existe pas encore de technologies rentables adéquates pour nous permettre de maintenir notre niveau de vie d’une manière neutre en carbone. Cela signifie que les prix du carbone devront augmenter considérablement pour inciter les gens à changer leur comportement. Une autre option (ou peut-être complémentaire) consiste à resserrer considérablement la législation réglementaire. Je sais que «éco-dictature» est un mauvais mot. Mais il se peut que nous devions nous demander dans quelle mesure serons-nous prêts à accepter une sorte d’éco-dictature (sous la forme d’une loi de régulation) pour aller vers la neutralité climatique. (…) Un exemple : que devrons-nous faire à l’encontre des propriétaires qui ne veulent pas transformer leurs maisons en bâtiments zéro émission; s’ils n’ont pas les moyens financiers de le faire; si cela n’est pas possible pour des raisons techniques ou si les investissements associés ne sont pas rentables?

Perte de compétitivité ou restrictions au libre-échange

Si l’UE évolue beaucoup plus rapidement que le reste du monde vers la neutralité climatique, les prix du carbone de l’UE augmenteront également plus rapidement qu’ailleurs. Cela réduira la compétitivité des entreprises de l’UE à forte intensité énergétique. Sommes-nous prêts à payer ce prix ? Probablement pas – rappelez-vous, personne ne doit être laissé pour compte. Allons-nous donc subventionner ces entreprises pour leur permettre d’utiliser une technologie respectueuse du climat mais coûteuse ? Une discussion honnête devra aborder le fait que chaque euro dépensé pour la protection du climat n’est plus disponible pour les dépenses d’éducation, de recherche, de santé publique, d’infrastructure numérique, de sécurité intérieure et extérieure, de réductions d’impôts ou de revalorisation des pensions. (…)

 Une résistance politique massive à prévoir

Un revirement majeur de la politique climatique entraînera certainement des perdants tant pour les ménages que parmi les entreprises. En outre, la prospérité et l’emploi risquent d’en souffrir considérablement. Si tel n’était pas le cas, la protection du climat serait une entreprise facile. Ces évolutions auront évidemment un impact sur le paysage politique, à la fois au niveau national et européen. Certaines fractions trouveront des arguments à l’encontre des politiques strictes de protection du climat si ces dernières conduisent à une augmentation significative des prix de l’énergie ou à des restrictions de liberté personnelle ou de droits de propriété.

 (1) https://ec.europa.eu/info/strategy/priorities-2019-2024/european-green-deal_fr

(2) https://www.dbresearch.com/servlet/reweb2.ReWEB?rwnode=RPS_EN-PROD$EUR&rwsite=RPS_EN-PROD&rwobj=ReDisplay.Start.class&document=PROD0000000000513790

Dans le même ordre d’idées, je vous recommande aussi la lecture suivante :

https://static.climato-realistes.fr/2020/12/201205DominiqueFINONcnrsContreDecarbonationForce%cc%81e.pdf

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CLIMAT, TRANSITION ENERGETIQUE ET GREEN DEAL : LES EFFETS COLLATERAUX

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Sur base d’hypothèses climatiques aléatoires portées par l’ONU via son émanation IPCC (auquel on a rajouté le terme « experts » dans sa traduction française GIEC), l’Union Européenne a fixé des objectifs suicidaires par un « Green Deal », qui, s’il devait être réalisé notamment par la transition énergétique et le bannissement du nucléaire, conduira l’Europe vers une catastrophe scientifique, économique et la paupérisation de ses populations.

Mais tous les pays dans le monde ne suivent pas ce modèle inspiré par des motifs idéologico-politiques. En voici quelques exemples récents relevés dans la presse.

(Certains titres en italiques sont de moi)

Jo Moreau

Décembre 2020

La Russie lance son titanesque projet gazier en Arctique

https://www.lepoint.fr/economie/la-russie-lance-son-titanesque-projet-gazier-yamal-dans-l-arctique-08-12-2017-2178095_28.php#xtor=CS2-238

« Les véhicules électriques doubleront la demande globale d’électricité ».

https://www.reuters.com/article/us-tesla-electric-germany-idUSKBN28B5Q8?

Ecolo promettait la création de milliers d’emplois suite au plan vert. Oui, mais pas en Europe …

La première livraison de berlines Tesla fabriquées en Chine arrive en Europe.

http://french.peopledaily.com.cn/Economie/n3/2020/1130/c31355-9793769.html?

Un nouveau gisement de gaz russe découvert en Arctique

https://fr.sputniknews.com/economie/202012091044902926-un-nouveau-gisement-de-gaz-decouvert-en-arctique-par-le-geant-du-petrole-russe/?

Un remorqueur spatial nucléaire russe

https://fr.sputniknews.com/sci_tech/202012111044916712-la-russie-commence-la-creation-dun-remorqueur-spatial-nucleaire/?

Les emplois « verts » en pleine croissance… Mais pas chez nous !

« Les exportations chinoises de vélos atteignent leur plus haut niveau en 25 ans ».

http://french.peopledaily.com.cn/Economie/n3/2020/1207/c31355-9796307.html?

Pendant ce temps, l’Europe cherche à multiplier ses moulins à vent.

« La Chine met en service sa nouvelle génération du « soleil artificiel ». Le réacteur à fusion nucléaire HL-2M, a récemment été achevée et mise en service avec succès à Chengdu, capitale de la province du Sichuan (sud-ouest) ».

http://french.peopledaily.com.cn/n3/2020/1208/c31357-9796786.html?

Discussions sur la construction d’une nouvelle centrale nucléaire en Grande-Bretagne

https://www.lefigaro.fr/societes/londres-annonce-des-discussions-avec-edf-sur-la-construction-d-une-nouvelle-centrale-nucleaire-20201214?

« Les responsables politiques ne prennent pas la mesure des implications liées à la suppression des véhicules thermiques ou hybrides. Au-delà de l’aspect technique, c’est tout un modèle industriel, structurel et social qui serait à revoir ».

https://www.moniteurautomobile.be/actu-auto/industrie-et-economie/toyota-veut-ralentir-electrification.html

Robin Hood Energy : « Agir contre le changement climatique. Toute l’électricité que nous fournissons à nos clients est 100% verte ». Une société d’énergie verte gérée par la ville de Nottingham s’effondre, entraînant la perte de 38 millions de £ sterling à charge de ses citoyens, et la perte de 230 emplois.

https://www.bbc.com/news/uk-england-nottinghamshire-54015033?

« Les projets de l’UE visant à faire circuler 30 millions de voitures électriques d’ici 2030 sont «très éloignés de la réalité d’aujourd’hui. Toutes les conditions ne sont pas réunies pour faire un bond aussi massif dans une telle croissance exponentielle de véhicules électriques ». Association européenne des constructeurs automobiles.

https://www.autoexpress.co.uk/news/353849/car-makers-warn-electric-car-plans-are-far-removed-reality?

Chine : la production annuelle d’un gisement pétrolifère au Xinjiang dépasse 2 millions de tonnes.

http://french.peopledaily.com.cn/Economie/n3/2020/1216/c31355-9799627.html?

« Le gouvernement japonais a annoncé jeudi qu’il supprimerait les deux éoliennes restantes qu’il avait installées au large de la préfecture de Fukushima, invoquant le manque de profit dans le projet, qui a coûté 60 milliards de yens (580 millions de dollars) (…) Les responsables du ministère de l’Industrie ont déclaré que le gouvernement avait gaspillé l’argent des contribuables ».

https://www.japantimes.co.jp/news/2020/12/17/business/%C2%A560-billion-wind-power-project-dismantle/

La Chine subit des coupures de courant massives dans le sud, ce qui incite les villes à atténuer les lampadaires, à suspendre la production de l’usine et à dire aux immeubles de bureaux d’éteindre le chauffage à moins que la température ne tombe en dessous de 3 ° C. La crise de l’électricité semble avoir été provoquée par une pénurie de charbon après que Pékin a interdit les importations d’Australie .

https://www.thetimes.co.uk/article/mass-blackouts-after-china-cuts-australian-coal-imports-phx3fgvtg

Le capitalisme de connivence dans toute sa splendeur… :

« Le gouvernement a fait la promesse d’acheter toute l’électricité solaire produite par les contractants, y compris si EDF n’en avait pas besoin. Et le tout à un prix très au-dessus du marché, fixé à l’avance pour une durée de vingt ans.  Pour un industriel, c’est le pied ! Certains se sont enrichis et des rentes extraordinaires ont vu le jour.»

https://fr.sputniknews.com/france/202012261044984883-les-rentiersde-lenergie-solaire-bercy-fait-marche-arriere-sur-les-energies-renouvelables/

La Chine plus grand raffineur de carburant émergeant.

« La Chine devrait augmenter au cours des cinq prochaines années ses nouvelles capacités de raffinage de 110 millions de tonnes, ce qui permettra à sa capacité annuelle totale de raffinage d’atteindre 1 milliard de tonnes, ce qui fera que la Chine détrônera les États-Unis et deviendra le plus grand raffineur du monde ».

http://french.peopledaily.com.cn/Economie/n3/2020/1222/c31355-9801712.html

A  SUIVRE

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UN CLERGÉ SCIENTIFIQUE AUX COMMANDES DE L’ÉTAT ?

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Thea DORN, née en 1970 et titulaire d’un master en philosophie, travaille comme  publiciste, critique littéraire et présentatrice de télévision à Berlin.

L’article dont il est question ici est paru dans l’hebdomadaire allemand « Die Zeit » le 04 juin 2020 (1). A la lumière de la pandémie du Covid 19 d’une part et du débat climatique d’autre part, elle dénonce les dérives de scientifiques, et leurs tentatives de supplanter le politique dans la direction de la chose publique, notamment à l’aide d’arguments proches de ceux utilisés par la religion.

Ce thème a été développé de nombreuses fois par divers auteurs, et mon blog en a fait l’écho (2).

Je vous propose de larges extraits de son article, centrés sur le débat climatique.

Une réflexion personnelle cependant : dans les différents et nombreux commentaires sur la pandémie du Covid 19, j’ai entendu à de multiples reprises les intervenants engager un véritable débat contradictoire, que ce soit sur les origines de la pandémie que sur les mesures prises pour la contrôler. Un débat semblable est systématiquement refusé dans le domaine climatique par les mêmes médias ou animateurs de la presse écrite et audio-visuelle belge.

Une autre remarque concerne l’utilisation du terme générique « la science », qui ne recouvre rien de concret, mais a une connotation de Vérité définitive et absolue, et qui devrait être remplacée par « des scientifiques ».

Ainsi, j’aime une citation de Lucia DE BROUCKERE – Docteur en chimie  – Chargée de cours à l’Université de Gand en 1930 – Professeure à l’Université Libre de Bruxelles de 1937 à 1974 :

« Ce qui m’a frappée au cours de mes recherches, c’est l’extraordinaire cohérence interne des théories dont l’expérience a démontré de façon inéluctable qu’elles étaient inexactes. Les sciences dites exactes et naturelles ne nous révèlent aucune Vérité absolue, définitive, clichée, immuable ! Les sciences nous proposent des vérités partielles qu’il faut constamment, non seulement corriger, mais revoir dans leurs fondements mêmes. Elles exigent l’application constante du principe du libre examen. ».

 A méditer pour certains, n’est-il pas ?

 Jo Moreau

Déjà dans le débat sur le climat, certains scientifiques se sont transformés en idéologues. Cette catastrophe menace désormais l’épidémiologie.

Une contribution d’invité de Thea Dorn – DIE ZEIT n ° 24/2020, 4 juin 2020.

Vous ne devriez pas prêcher, mais faire de la recherche !

L’une des réalisations les plus précieuses des sociétés laïques est la séparation de l’Église et de l’État. L’un des développements les plus inquiétants dans les sociétés de haute technologie est la volonté de voir la science et l’État se rejoindre le plus possible. Les défis posés par le changement climatique ont instauré un impératif au cours de ces dernières années, l’exigence que la « politique » écoute purement et simplement la « science », et applique ses recommandations sans aucune réserve. Dans le sillage de la pandémie corona, cette tendance s’est encore intensifiée : le désir d’une technocratie avec un clergé scientifique qui fait des annonces claires et définitives semble se développer dans certaines parties de la société, de la science et aussi de la politique.

« La croyance en la science joue le rôle de religion dominante de notre temps. » Cette phrase ne vient pas d’un fanatique du complot, mais de Carl Friedrich von Weizsäcker. Elle se trouve au début d’une série de conférences données par le physicien, philosophe et pacifiste entre 1959 et 1961 sur « La portée des sciences ». Aujourd’hui – après plus de soixante ans – il s’agit de comprendre à quel point la science a hérité avec succès de la religion et à quels égards la science doit veiller à ne pas assumer l’héritage de la religion.

Quiconque conteste la supériorité de la science moderne à toutes les religions connues en termes de connaissance et de maîtrise de la nature se ridiculise. Quiconque soutient que la Bible explique l’origine humaine plus correctement que la théorie de l’évolution est un dogmatiste irrationnel. Mais il y a une énorme différence entre un dogmatiste irrationnel et un sceptique raisonnable. Il n’est donc pas approprié de diffamer immédiatement quiconque exprime des doutes quant à la fiabilité des modèles épidémiologiques ou climatiques en le traitant de « dénialiste ».

Contrairement à la religion, la science moderne doit son succès à son ouverture au doute, à la critique et à l’autocorrection ainsi qu’à sa prétention d’émettre des théories sobres et objectivement vérifiables. (…)

Cependant, ce formidable pouvoir de la science ne doit pas faire croire qu’elle contrôle une miraculeuse maîtrise de l’avenir. Celui qui veut vendre la science comme un instrument grâce auquel l’homme peut acquérir une certitude absolue et le contrôle de son sort, quitte le terrain de la science sérieuse et se fait prédicateur de la damnation et du salut. Dans le débat sur le climat, nous avons déjà vu le changement d’éminents scientifiques en grands prêtres. Ce serait fatal si, sous la pression d’un public effrayé, d’une politique impuissante et de médias amoureux des gros titres, ce changement s’opérait désormais également dans le domaine de la virologie et de l’épidémiologie.

À l’été 2019, un essai du célèbre chercheur dans le domaine climatique Stefan Rahmstorf, au sujet de  la mort des coraux est apparu sous le titre « L’humanité perd le contrôle de l’écosystème terrestre ». Il y déclarait : « Permettre simplement la disparition de cet écosystème ne serait pas seulement totalement inacceptable. Ce serait le début d’une perte de contrôle, la chute d’un premier domino dans un système terrestre étroitement imbriqué, dans lequel tout est interconnecté et interdépendant. »

Même dans un libellé plus nuancé, ce point de vue est basé sur une hypothèse absurde et très discutable. D’une part, Rahmstorf prétend que les humains auraient eu le contrôle d’un « système terrestre » : Comment puis-je perdre quelque chose que je n’ai jamais possédé ? D’un autre côté, il intègre la vie sur notre planète, qui est en partie complexe, en partie chaotique, dans l’image obscure aux propriétés mécaniques d’un parcours de dominos : une pièce renversée permet de prédire de manière fiable l’ensemble des conséquences qui se produisent en chaine.

L’avantage de cet artifice élémentaire : la peur d’un système hyper-complexe et incontrôlable – comme l’est le climat de notre Terre – est transformé en peur de l’être humain rendu responsable de la ruine de ce système. Grâce au basculement de la cause de la peur, le contrôle du processus peut être garanti, à condition que l’être humain se comporte comme un domino inerte dans un système mécaniste. L’action humaine est traitée comme une quantité quasi neutre, dont les conséquences peuvent ensuite être calculées et prédites tout aussi précisément que les orbites des planètes.

Hans Joachim Schellnhuber (3) a publié une double présomption de connaissance à la mi-avril dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung. Le professeur de physique théorique, directeur fondateur du Potsdam Institute for Climate Impact Research et conseiller de longue date du gouvernement fédéral en matière de politique climatique, se mêle aux experts de la pandémie. Il interprète la propagation du nouveau virus corona comme un phénomène strictement prévisible, et prétend que le processus pandémique est contrôlable – à condition que les gens croient inconditionnellement à la science et se soumettent à leurs modèles de comportement. Schellnhuber écrit: « Les calculs du modèle épidémiologique des principaux instituts de recherche sont des boules de cristal, avec lesquelles chaque pays peut regarder des semaines, des mois, voire des années à l’avance son avenir dans l’évolution du Coronavirus ». […]

L’irrationnalisme est en hausse

Les démocraties dépendent de la gestion rationnelle et réaliste des problèmes. Pour ce faire, les politiciens ont besoin de conseillers scientifiques, y compris ceux qui mettent en garde contre les dangers auxquels l’humanité est confrontée. Cependant, les scientifiques doivent rester en dehors du processus décisionnel politique immédiat.

Le concept du scientifique activiste représente un recul dans la pensée de l’époque d’avant les « lumières ». Un slogan comme « Unissons-nous derrière la science !  » est digne de croisés engagés dans une mission sacrée. (…)

L’un des actes les plus tragiques qu’une personne puisse commettre est le suicide par crainte de la mort. L’un des actes les plus tragiques qu’une démocratie puisse commettre est l’auto-soumission aux règles rigides d’action d’une science cléricale par peur du pouvoir de la nature.

(1) https://www.zeit.de/2020/24/epidemiologie-wissenschaft-zweifel-glaube/komplettansicht

(2) https://belgotopia.wordpress.com/2017/07/05/la-chasse-a-l-heresie-climatique-au-xxie-siecle/

(3) Schellnhuber est également « l’inventeur » de la fameuse limite de 2°C acceptable du réchauffement climatique :

https://belgotopia.com/2018/09/25/la-limite-de-2c-sinon-cest-la-catastrophe/

 

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QUELQUES LARMES POUR UN PAYS SOUS RESPIRATEUR

leopold

Derrière le vandalisme se déchaînant sur les statues de Léopold ll, se profile le « belgium bashing », soutenu par les artisans très actifs de la disparition de la Belgique des cartes européennes. Tous les symboles du pays sont peu à peu effacés de l’espace public, ainsi que les noms de firmes ou de services qui rappelaient encore leur caractère belge. Belgacom est ainsi devenu Proximus, Brussels Airlines est le nom trouvé pour éviter que le nom Belgium -repoussé par la Flandre- n’apparaisse , Electrabel s’est paré du nom de Engie et je vous laisse le soin de compléter une (longue) liste.

Sous couvert de la dénonciation d’une colonisation qui fut ce qu’elle fut à l’époque où elle eut lieu, je ne crois pas que la reconfiguration de l’espace public se limitera à la disparition du nom et de l’image du seul Léopold ll, certaines statues de Baudouin entre autres ayant déjà subi des dégradations dans la perspective de la destruction de l’image d’une royauté qui représente encore l’unité du pays.

Je suis frappé par la véritable non-existence de la Belgique dans les commentaires des médias étrangers, sur quelque plan que ce soit, historique, social ou économique alors qu’on y cite régulièrement les Pays-Bas, par exemple. Notre pays est systématiquement ignoré, sauf lorsque des évènements négatifs locaux le rendent incontournable et si possible le ridiculisent. Cette non-existence n’est jamais rectifiée par nos diplomates ou par les services compétents.

Cet effacement n’est pas récent et détermine également les événements actuels. Quelles en sont les causes ?

La première, et sans doute la principale, vient de notre propre attitude à l’égard de notre pays, et de l‘image que nous en répercutons vers l‘extérieur. L’intelligentsia belge, largement relayé en cela par les médias notamment audio-visuels -mais pas seulement, a depuis une cinquantaine d’années choisi de systématiquement tourner en dérision, sinon de détruire, tout sentiment national en l‘assimilant parfois erronément au nationalisme, synonyme d‘impérialisme et de xénophobie.

Or notre pays est en train de crever par excès de démocratie (pas politique, je vous rassure). Alors que la majorité des nations en formation extirpèrent les particularismes des régions annexées, souvent de façon violente et coërcitive, l’ Etat belge les reconnut après quelques années, tout d’abord en adoptant le flamand, devenu Algemeen Beschaafd Nederlands, et ensuite l’allemand comme langues nationales, tandis que le wallon s’évaporait petit à petit et faisait place au français. Et dans une deuxième étape en modifiant la structure même de l’Etat vers des aménagements de plus en plus centrifuges. Justifiés ou non, ces « aménagements » voulus principalement par certaines fractions politiques utilisant principalement le romantisme comme argument politique, et confondant allègrement la situation sociale d’une grande partie de la population et l’usage des langues, favorisèrent la disparition d’un sentiment national belge naissant.

Cette reconnaissance de réalités régionales n’est pas propre à notre pays, et existe ailleurs, la Suisse en est un exemple. Mais alors que l’organisation politique y fut envisagée dans une perspective de rassemblement, les institutions belges sont aujourd’hui la résultante de déconstructions successives dont la finalité est la disparition pure et simple de l’état.

Nulle part dans le monde, un pays n’est autant dénigré par ses propres citoyens.

Contrairement au discours des indépendantistes, régionalistes ou rattachistes compulsifs de tous acabits, la Belgique n’est pas plus « artificielle » que la grande majorité des pays qui l’entourent, en partant de la France et passant par l’Allemagne ou l‘Italie (dont la construction étatique pour ces derniers est d’ailleurs ultérieure à celle de l’Etat belge). Partout, la fondation d’un pays est la conséquence de la volonté d’une élite, le résultat de guerres, d’annexions, d’alliances, d’unions et de désunions, et pratiquement jamais d’un peuple qui se lève un beau matin en disant : « tiens, si nous fondions aujourd’hui un pays indépendant » ? A quelques exceptions près, le sentiment national est fabriqué ultérieurement, et suit d’un nombre considérable d’années la création d’un Etat, et non le contraire. Et ce sentiment national est indispensable à l’émergence de l’Etat-Nation, par la perspective offerte à l’ensemble de ses citoyens d‘avoir un avenir en commun.

Ceci passe aussi par l’élaboration plus ou moins artificielle d’un passé en commun. J’appartiens à une génération qui collectionnait les chromos représentant des scènes d’histoire soi-disant nationale, de portraits de nos Gloires Nationales (sic) au cours des siècles où l’Etat belge n’existait pas, et comme écoliers nous étions régulièrement réquisitionnées pour participer à des célébrations diverses aux monuments aux morts. Toutefois, ceci pouvait être justifié par l’existence d’une région géographique où l’adjectif « belgique » fut utilisé couramment depuis l’époque romaine.

Tout cela a été escamoté fin des années 50, en faveur de la résurgence politique de micro-nationalismes internes, bien à la mesure de la stature de nos politiciens actuels, et destructeurs de toute idée d’Etat-Nation.

Malheureusement, cela a également eu pour conséquence d’occulter tout ce qui pouvait constituer un motif de fierté, remplacé aujourd’hui par la seule auto-glorification systématique du « surréalisme à la belge » (expression qui me donne des boutons) qu’on nous sort en toutes occasions, et qui a comme énorme avantage de ne rien vouloir dire. Les seules choses dont nous avons encore le droit de nous glorifier sont nos chocolats et nos frites, et de temps en temps nos sportives et sportifs.

Or la Belgique fut tout autre chose, et elle constitua pour différentes raisons un terreau qui lui permit entre autres d’être entre la deuxième ou quatrième puissance industrielle mondiale à la fin du XIX e siècle, et qu’y prospérèrent plusieurs courants artistiques novateurs. Elle devint le refuge d’un nombre considérable d’artistes et d’intellectuels fuyant leur propre pays.

 

Vous l’aurez deviné, je suis viscéralement attaché à ce pays au risque hélas de déclencher la compassion hilare de certains. Mais enfant, j’ai habité en Flandre, ensuite à Bruxelles, fait mon service militaire dans une des dernières unités bilingues, et enfin ai déposé mes valises en Wallonie pour des motifs professionnels.

Et je ne désire en aucun cas adhérer ou propager l’idéologie de la haine de l’autre communauté qui, des deux côtés de la frontière linguistique, est devenue le principal argument de l’action politique.

Jo Moreau.

VOS COMMENTAIRES SONT BIENVENUS

LÉOPOLD ll ENTRE GÉNOCIDAIRE ET BIENFAITEUR

congo 2

Devant l’avalanche d’exagérations et de mensonges concernant le rôle de Léopold ll agissant comme souverain de l’Etat Indépendant du Congo, j’ai désiré émettre mon opinion, qui ne me fera sans doute pas que des amis.

Car n’étant pas historien, il ne s’agit ici que de la vision d’un citoyen, basée sur des lectures pêchées à droite et à gauche. En tout état de cause, il faut constater que bien souvent, beaucoup d’historiens écrivent une Histoire la plus conforme possible à leurs propres opinions et croyances. Donc, je ne fais aucun complexe à ce sujet.

Ensuite, je précise que ni moi ni mes parents n’ont jamais mis les pieds au Congo. Les seuls souvenirs (très « Tintin au Congo ») que j’ai de cette époque datent de l’école primaire.

Etant moi-même issu de grands-pères immigrés, je me sens néanmoins viscéralement et exclusivement Belge, atterré devant l’acharnement mis par certains à détruire politiquement, culturellement et historiquement un pays où quoi qu’on dise, il faisait bon vivre même si, évidemment, tout n’était pas idyllique et parfait.

Mais revenons au Congo.

Léopold ll monte sur le trône de Belgique en décembre 1865. Avant son intronisation, il effectue de nombreux voyages notamment en Inde et en Chine, et plusieurs séjours en Egypte. Cela le conforte alors dans son opinion qu’à l’instar d’autres puissances européennes, « il faut une colonie à la Belgique ».

En 1876, il contacte l’explorateur Stanley pour parcourir l’Afrique centrale, alors inexplorée, afin d’y acquérir des droits sur les territoires parcourus. Celui-ci aurait préféré agir pour le compte de la Grande-Bretagne ou des USA, mais devant le manque d’intérêt de ceux-ci, accepte en 1878 la mission de Léopold ll.

L’action de Stanley est sujette à controverse. Hoschild, dans son livre « Les fantômes du Roi Léopold » le décrit comme un assassin, prenant pour cible les habitants indigènes et brûlant leurs villages, tandis que l’historien Van Reybrouck montre un homme qui « avait noué des liens d’amitié avec de nombreux Africains et était sincèrement soucieux du bien-être des enfants qu’il avait soustraits à l’esclavage, et ceux-ci gardèrent de lui un souvenir chaleureux ».

La conférence de Berlin de 1884-1885, qui acte le partage de l’Afrique entre les puissances européennes, reconnait la souveraineté de Léopold ll sur l’Etat Indépendant du Congo, qui devient ainsi sa propriété personnelle. Cette conférence acte également l’interdiction de l’esclavage et de la traite négrière sur l’ensemble de l’Afrique.

Notons que Léopold ll n’a jamais mis les pieds au Congo, et que ses actions en tant que Roi de l’Etat Indépendant du Congo sont totalement séparées de celles de Roi des Belges.

En 1891, Léopold ll reprend le contrôle du Katanga, alors convoité par la Grande-Bretagne. Celle-ci entamera ensuite une campagne visant à récupérer ce territoire, (et ce notamment en 1912 ou en 1937 lors de négociations de paix secrètes avec l’Allemagne). Cette cabale a bien fonctionné, et fonctionne d’ailleurs encore très bien aujourd’hui…

De 1892 à janvier 1894, a lieu la campagne menée par la Force Publique de l’Etat Indépendant du Congo contre les esclavagistes arabes et les états dirigés par les sultans bantous musulmans. Au total, environ 100.000 arabo-swahilis furent opposés à 3.500 soldats indigènes réguliers commandés par 120 Européens, sans compter les supplétifs. Notons que les corps du sergent De Bruyne et du lieutenant Lippens, tués lors de ces combats, furent retrouvés les mains et les pieds coupés, « suivant la coutume locale ».

A partir des années 1894-1895, des témoignages affirmant des excès contre la population indigène, travail forcé, mutilations, malnutrition, entraînent un mouvement international dirigé par la Grande-Bretagne et les USA. Cette campagne est relayée en Belgique par des leaders socialistes opposés au principe même du colonialisme.

Il en résulte la mise sur pied d’une « Commission d’enquête sur les exactions commises dans l’Etat Indépendant du Congo ». Celle-ci confirme la surexploitation des populations locales par des agents européens (d’une dizaine de nationalités) insuffisamment encadrés, qui ont conduit à des abus.

Le phénomène des « mains coupées » est une réalité, dont l’origine est diversifiée, selon les sources. Depuis la justification des cartouches tirées par les militaires indigènes engagés dans les combats contre les esclavagistes arabes et leurs alliés swahilis, la punition infligée par ces mêmes esclavagistes aux habitants des villages ayant tenté de se soustraire aux razzias, ou encore les punitions infligées par les commis de certains administrateurs européens soumis à des exigences de rendement.

Hoschild cite également le chiffre extravagant de 10 millions de morts (15 millions pour d’autres) imputés à la gestion de Léopold ll. Il s’agit d’un chiffre n’ayant aucun fondement scientifique et fortement contesté, notamment par l’historien Jean Stengers. S’il y eut incontestablement des dizaines de milliers de morts à imputer à une sur-exploitation de la main-d’œuvre forcée, il y eut également un nombre considérable de victimes dues aux épidémies locales ou aux maladies importées, ou à une famine résultant de la sécheresse entre 1875 et 1878, qui fit un total (estimé) de 50 millions de morts sur trois continents dont l’Afrique. Une autre famine régna au Congo de 1885 à 1899 qui y fit environ 3 millions de morts. Evidemment, une partie des conséquences de cette famine est peut-être un dommage collatéral dû à la déportation volontaire ou forcée des hommes, jusqu’alors consacrés dans leurs villages à la chasse ou à l’agriculture.

Sous son règne, le Congo a entamé son développement. Des villes se bâtissent, une infrastructure routière, ferroviaire et fluviale commence à se développer. La paix s’est installée, avec la répression du cannibalisme et des sacrifices humains (conclusions de la commission d’enquête). Un développement bien entendu lié à l’exploitation commerciale du pays.

Il est évident que jamais, Léopold ll ne donna d’instructions destinées à attenter à la vie des populations congolaises, ou de couper les mains de ses habitants. Il semble qu’il tenta de rectifier les excès quand il en eu connaissance.

Sous la pression internationale, l’Etat Indépendant du Congo est cédé par Léopold ll à la Belgique en 1908, annexion votée par le Parlement (à contre-cœur dit-on) et prend le nom de Congo Belge.

Jusqu’à cette date, l’Etat belge n’est en aucune manière impliqué dans la gestion de l’Etat Indépendant du Congo.

QUELS SONT LES BÉNÉFICES RETIRÉS PAR LEOPOLD ll DU CONGO.

A fin 1885, le Roi aura dépensé 11,5 millions de francs de sa fortune personnelle au Congo, et il doit souscrire un prêt personnel auprès de la banque Rothschild, où il présente un compte débiteur de plus de 2 millions de francs, du baron Lambert et d’autres. Mais le Congo se révèle un gouffre financier et la Belgique consent à celui qui est aussi son roi, en 1890 un prêt de 25 millions de francs échelonné sur 10 ans. Survient alors un miracle : l’apparition des premières automobiles, et l’exploitation du caoutchouc nécessaire aux pneus explose. Sur la seule année 1900, Les exportations de ce produit rapportent plus de 18 millions de francs.

A sa mort en décembre 1909, le Roi est considéré par certains comme l’un des hommes les plus riches du monde. Sans héritier mâle, il avait déshérité ses filles afin d’éviter que sa fortune revienne à leurs époux qui étaient princes étrangers, et fit don de tous ses biens pour la plupart immobiliers à l’Etat belge, qui accepta à condition que ces biens génèrent des revenus suffisant à leur entretien.

Evidemment, toute son action est à replacer dans la vision du monde à son époque, et à comparer aux conditions sociales du monde du travail existant alors en Belgique.

Jo Moreau

 

IL N’Y A PAS D’URGENCE CLIMATIQUE. APPEL DE 500 SIGNATAIRES.

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Mise à jour ce 02.12.2019. L’appel compte aujourd’hui 801 signataires.

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C’est le titre d’un appel auprès du Secrétaire Général de l’ONU, signé par 500 scientifiques et personnalités « GIECosceptiques » engagées dans le débat climatique.

Je n’ai jamais accordé beaucoup d’importance aux diverses pétitions et lettres ouvertes émises dans le contexte climatique, considérant qu’un nombre important de signataires se ralliant à la cause du GIEC, non seulement n’ont jamais lu le rapport complet de cet organisme onusien -je parle ici du rapport qui fait 2.500 à 3.000 pages et non du très politique « résumé pour les décideurs »- (et ils ne sont pas les seuls !) mais s’y rallient soit par la confiance qu’ils portent à leurs collègues initiateurs de telles pétitions, soit dans le but de conforter la suite de leur carrière.

Il est frappant de constater qu’une majorité de scientifiques se révèlent ainsi « climatosceptiques » à partir du moment où ils ont quitté la vie professionnelle. Une sage précaution, au vu du renvoi récent de la Professeure Susan Crockford de l’Université de Victoria pour ses idées « non conformistes », la dernière d’une longue série…

Comme disait (parmi beaucoup d’autres) Cliff OLLIER – PhD – Géologue – Professeur émérite Ecole des sciences de la Terre – University of Western Australia (AUS) : «Il devient de plus en plus difficile d’obtenir des crédits si on ne s’affirme pas en faveur des thèses du réchauffement climatique dû à l’homme ». Ou encore Gérard BODIFEE – Docteur en sciences – astrophysicien : «Celui qui veut faire carrière comme climatologue ou chercheur doit faire très attention à ce qu’il dit, sous peine de ne plus recevoir de subsides et d’être considéré comme un scientifique peu sérieux ».

L’alarmisme est cependant devenu tel dans cette matière, et les prétendus remèdes destructeurs suggérés, qu’il est très important de porter la voix de ceux qui ont le courage de contester la pensée unique, au risque de s’attirer les foudres de leur entourage professionnel ou privé.

Voici l’appel, qui fut initié par le Professeur Guus Berkhout, géophysicien, Professeur émérite à l’université de La Haye. (1)

La liste complète des signataires est consultable ici (2)

Jo Moreau

 

Le 23 septembre 2019.

António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies,

Siège des Nations Unies,

New York, NY 10017, États-Unis d’Amérique.

Patricia Espinosa Cantellano, Secrétaire exécutive,

Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques,

Secrétariat de la CCNUCC, Campus des Nations Unies, Platz der Vereinten Nationen 1,

53113 Bonn, Allemagne.

 

Vos Excellences,

IL N’Y A PAS D’URGENCE CLIMATIQUE

Un réseau mondial de plus de 500 scientifiques et professionnels expérimentés du climat et des domaines connexes a l’honneur d’adresser à Vos Excellences la Déclaration européenne sur le climat, jointe en annexe, dont les signataires de la présente lettre sont les représentants nationaux.

Les modèles de circulation générale du climat sur lesquels la politique internationale est actuellement fondée sont inadaptés. Il est donc brutal aussi bien qu’imprudent de préconiser le gaspillage de milliers de milliards de dollars sur base des résultats de modèles aussi peu fiables. Les politiques climatiques actuelles affaiblissent inutilement le système économique, mettant des vies en danger dans les pays à qui est refusé l’accès à une énergie électrique permanente et bon marché.

Nous vous exhortons à suivre une politique climatique fondée sur une science solide, sur le réalisme économique et sur une attention réelle vis-à-vis de ceux qui sont frappés par des politiques de précaution aussi coûteuses qu’inutiles.

Nous vous demandons d’inscrire cette Déclaration à l’ordre du jour de votre prochaine session à New York.

Nous vous invitons également à convier début 2020 une réunion de haut niveau, constructive, entre des scientifiques de réputation mondiale dans un débat contradictoire sur le climat. Cette réunion rendra effective l’application du juste et ancien principe, aussi bien de bonne science que de justice naturelle, selon lequel les deux parties doivent pouvoir être pleinement et équitablement entendues. Audiatur et altera pars !

Bien respectueusement,

Les ambassadeurs de la Déclaration européenne sur le climat :

Guus Berkhout, professeur (Pays-Bas)

Richard Lindzen, professeur (États-Unis)

Reynald Du Berger, professeur (Canada (francophone))

Ingemar Nordin, professeur (Suède)

Terry Dunleavy (Nouvelle-Zélande)

Jim O’Brien (République d’Irlande)

Viv Forbes (Australie)

Alberto Prestininzi, professeur (Italie)

Jeffrey Foss, professeur (Canada anglophone)

Benoît Rittaud, maître de conférences (France)

Morten Jødal (Norvège)

Fritz Varenholt, professeur (Allemagne)

Rob Lemeire (Belgique)

Vicomte Monkton of Brenchley (Royaume-Uni)

IL N’Y A PAS D’URGENCE CLIMATIQUE

Ce message urgent a été préparé par un réseau mondial de 500 scientifiques et professionnels. Les sciences du climat se doivent d’être moins politisées, tandis que la politique climatique se doit d’être davantage scientifique. Les scientifiques doivent aborder de façon ouverte les incertitudes et les exagérations dans leurs prévisions d’un réchauffement planétaire, et les dirigeants politiques doivent évaluer de façon dépassionnée les bénéfices réels escomptés et les coûts réels envisagés par l’adaptation au réchauffement climatique.

Des facteurs naturels aussi bien qu’anthropiques provoquent un réchauffement.

Les archives géologiques révèlent que le climat terrestre varie depuis que la planète existe, avec des phases naturelles froides et chaudes. Le petit âge glaciaire n’a pris fin que tout récemment, vers 1850. Il n’est donc pas étonnant que nous vivions aujourd’hui une période de réchauffement.

Le réchauffement est beaucoup plus lent que prévu.

Le monde s’est réchauffé à un rythme inférieur de moitié à ce qui était initialement prévu, et inférieur de moitié à ce à quoi on pouvait s’attendre en se fondant sur le forçage anthropique net et le déséquilibre radiatif. Cela nous indique que nous sommes très loin de comprendre le changement climatique.

La politique climatique s’appuie sur des modèles inadéquats.

Les modèles climatiques présentent de nombreuses lacunes, et ne sont guère exploitables comme outils décisionnels. De plus, ils exagèrent probablement les effets des gaz à effet de serre tels que le CO2. Enfin, ils ignorent le fait qu’enrichir l’atmosphère en CO2 est bénéfique.

Le CO2 est l’aliment des plantes, le fondement de toute vie sur Terre.

Le CO2 n’est pas un polluant. Il est essentiel à toute la vie sur Terre. La photosynthèse est un bienfait. Davantage de CO2 est une bonne chose pour la nature, et fait verdir la Terre : le CO2 supplémentaire dans l’air a favorisé un accroissement de la biomasse végétale mondiale. Il est par ailleurs bon pour l’agriculture, favorable à l’accroissement des rendements des récoltes dans le monde entier.

Le réchauffement climatique n’a pas provoqué davantage de catastrophes naturelles.

Il n’y a aucune preuve statistique que le réchauffement climatique intensifie les ouragans, les inondations, les sécheresses ou autres catastrophes naturelles analogues, ni qu’il les rendrait plus fréquentes. En revanche, les mesures d’atténuation du CO2 sont, elles, aussi dévastatrices que coûteuses. Ainsi, les éoliennes tuent les oiseaux et les chauves-souris, et les plantations d’huile de palme détruisent la biodiversité des forêts tropicales.

L’action politique doit respecter les réalités scientifiques et économiques.

Il n’y a pas d’urgence climatique. Il n’y a donc aucune raison de s’affoler et de s’alarmer. Nous nous opposons fermement à la politique néfaste et irréaliste de neutralité carbone proposée pour 2050. En attendant que de meilleures approches voient le jour, ce qui se produira certainement, nous avons amplement le temps de réfléchir et de nous adapter. L’objectif de la politique internationale doit être de fournir une énergie fiable et bon marché, de façon permanente, et ce dans le monde entier.

 

(1) https://clintel.nl/wp-content/uploads/2019/09/ecd-letter-to-un.pdf

(2) https://mythesmanciesetmathematiques.files.wordpress.com/2019/09/ed-brochureversienwa4.pdf

 

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EXTINCTION REBELLION : LA FACE CACHEE D’UN MOUVEMENT RADICAL

extinction

Depuis quelques semaines, le mouvement radical « EXTINCTION REBELLION », prônant la désobéissance civile, se fait connaître par des manifestations suivies en divers endroits dans le monde entier.

Certains ne voient dans ce mouvement qu’un rassemblement familial et pacifique de non-violents demandant des actions concrètes de nos gouvernants afin de maîtriser le climat.

Dans une communication du 04 février 2019, Roger Hallam, co-fondateur du mouvement, explique ses motivations, et les buts poursuivis par son organisation lancée officiellement en octobre 2018. (1)

Après avoir expliqué l’origine de son action, motivée par l’exemple de sa mère, pasteur méthodiste très engagée contre l’injustice et en faveur de diverses ONG, il poursuit par l’énumération des prétendues catastrophes climatiques de ces dernières années qu’il juge climatiquement hors normes, selon sa propre expérience de fermier « bio ».

Je reprends ci-dessous des extraits de la suite de son discours, dans une traduction « maison ».

« Un professeur de biologie reconnu ayant des années d’expertise prévient que la race humaine s’éteindra dans une dizaine d’années. Un professeur de climatologie dit que nous ne sommes pas face à une urgence climatique, mais bien face à une catastrophe climatique, et dit que cette année ou peut-être dans un délai un peu plus long la glace de l’Arctique aura complètement fondu en été, et en toutes saisons dans une décade.

Le récent réchauffement climatique augmentera massivement, les incendies de forêt de l’Amazonie libéreront des quantités de méthane, et augmentera l’acidification des océans. Cela sont des faits et non une simple opinion.

Et cependant les gouvernements continuent à autoriser une augmentation des émissions de gaz à effet de serre, il n’y a pas de mots pour qualifier un tel comportement criminel.

Les accords de Paris étaient morts avant même leur signature. Tout ceci signifie une diminution de la nourriture, une augmentation de la température de 2°c empêchera la croissance des grains au centre des continents et donc un effondrement de l’économie, des famines généralisées où de nombreuses personnes mourront de faim ou de causes collatérales, seront tuées dans des guerres, affectées par des dépressions mentales, des actes de torture, des viols. Nous nous dirigeons vers la fin. (…)

EXTINCTION REBELLION ne désire pas manager le renoncement. Nous organisons un mouvement de masse de désobéissance civile. Nous n’organisons pas des conférences, mais des assemblées où les citoyens ordinaires pourront décider si leurs enfants seront sauvés d’une mort programmée par les riches et les puissants. Nous ne nous limitons pas à envoyer des e-mails ou à organiser des dons d’argent.

Nous allons forcer les gouvernements à agir. Et s’ils ne le font pas, nous les renverserons et créerons une démocratie adaptée à nos objectifs. Et oui, certains pourront perdre la vie dans ce processus.

Certains d’entre nous ont dépassé le stade de l’obscurité de l’âme, et ne craignons plus notre propre peur. (…) J’ai dit aux étudiants qu’ils allaient bientôt mourir. Il n’y a pas de poésie après Auschwitz, et il n’est plus question de discours après les faits sur l’urgence climatique et écologique. Il n’y a pas de changement réel sans douleur, et certains diront sans doute que mon discours est défaitiste et dangereux ».

Suit ensuite un appel à l’action, et à rejoindre les milliers de personnes déjà dans les rues pour un changement radical qui signifie aussi « des arrestations, de la prison, des grèves de la faim ».

« Nous nous sommes mentis à nous-mêmes. Mais nous avons aujourd’hui le choix. J’ai fait le choix de me révolter et vous êtes vous-mêmes face à ce choix, soit continuer à mentir face à des millions de gens ou avoir le courage de franchir les flammes et de surgir de l’autre côté, de clamer la vérité et d’agir en faveur de cette vérité. Quelqu’un m’a dit récemment qu’il y avait quelque chose de pire que la mort, c’est l’enfer. Face à vivre un mensonge intégral, vous devez décider si vous nous rejoignez parmi les bienheureux ».

Nous retrouvons dans ce discours tous les poncifs qui ont fait le succès de l’affolement climatique, suivis de la démonstration, cette fois-ci claire et évidente, du caractère sectaire d’un mouvement de fond, que je dénonçais récemment parmi beaucoup d’autres (2), et dont on peut craindre qu’il échappe désormais à tout contrôle.

Certains dénoncent cependant le caractère de plus en plus évident du mouvement. Ainsi, Jutta Ditfurth, cofondatrice du parti écologiste « Die Grüne » qualifie EXTINCTION REBELLION de « secte ésotérique croyant en l’extinction précoce de l’humanité et recommandant le sacrifice de soi. »

Alors qu’il prône officiellement la non-violence, il est un fait que les actions menées telles que l’occupation de centres commerciaux, de zones industrielles, des voies publiques, l’organisation de manifestations non autorisées ou se tenant dans des endroits interdits, sont des provocations ouvertes appelant une réaction obligée des autorités. Il est facile alors de dénoncer la violence montrée à l’encontre de gentils manifestants « pacifiques ».

Il est urgent et impératif que les responsables politiques, les médias, le monde éducatif informent la population et plus particulièrement les jeunes, et les mettent en garde contre l’idéologie réelle et les objectifs affichés par ce mouvement.

EXTINCTION REBELLION bénéficie de l’appui de Greta Thunberg, désormais docteur honoris causa de l’université de Mons (Belgique) (3), ainsi que de nombreux scientifiques et personnalités diverses.

MISE A JOUR 27.09.2020

Roger Hallam, co-fondateur de Extinction Rebellion, vient de déclarer récemment :

« Je dis que les personnes coupables sont les personnes qui dirigent la société, dirigent les grandes entreprises, dirigent les gouvernements, dirigent les élites. Ils sont exponentiellement plus coupables de la catastrophe climatique. (…)  Peut-être que vous devriez leur mettre une balle dans la tête – ou plutôt quelqu’un le fera probablement. » (4)

Jo Moreau.

(1) https://www.youtube.com/watch?v=htvxc0Wg7sA

(2) https://belgotopia.com/2019/09/30/lactivisme-climatique-est-une-derive-sectaire/

(3) https://www.youtube.com/watch?v=EXGfBHxvE_c

(4) https://order-order.com/2020/09/02/exclusive-extinction-rebellion-founder-says-government-and-business-owners-should-have-a-bullet-put-through-their-head/

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L’ACTIVISME CLIMATIQUE EST UNE DERIVE SECTAIRE

climat 43

L’embrigadement des citoyens et plus précisément des plus jeunes d’entre eux, en une dérive politico-mystique qui, sous couvert d’une théorie scientifique toujours controversée, conditionne désormais tous les actes de notre société et la vie des citoyens.

Je veux parler de la théorie impliquant la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique, notion qui a évolué progressivement en changements, puis « dérèglements climatiques ». Je dis bien une théorie, qui n’est nullement scientifiquement prouvée, contrairement à ce qu’on voudrait nous faire croire, et qui reste contestée par de nombreux scientifiques à travers le monde, à leurs risques et périls d’ailleurs aussi bien sur le plan personnel que professionnel.

Etant allergique aux théories complotistes, je ne crois pas que des responsables politiques, économiques et scientifiques se soient réunis un jour dans un endroit tenu secret pour jeter les bases d’une organisation à structure pseudo-religieuse, destinée à diriger nos vies et nos sociétés dans le contexte que nous connaissons aujourd’hui. Par contre, je constate qu’une fois évoqué, ce scénario a rallié plus ou moins rapidement toutes les composantes citées qui y ont vu chacune l’occasion d’en retirer un profit indiscutable.

On relève de multiples mécanismes communs au développement de l’activisme climatique, avec ceux de pseudo-religions ou sectes, et de certains mouvements politiques totalitaires.

Peut-on dès lors établir un parallèle avec le fonctionnement et la structure d’une pseudo-religion ? La réponse est incontestablement positive, et nous rappelle également à quel point l’émergence de sociétés dictatoriales modernes, telles que le national-socialisme ou le système communiste, ont utilisé des mécanismes identiques de manipulation des foules.

Qu’est ce qui caractérise une secte ? La définition suivante me plaît assez : « Un groupe à caractère totalitaire, au sein duquel est pratiquée une manipulation mentale qui entraîne endoctrinement, contrôle de la pensée, viol psychique ayant pour objectif une refondation de la société ».

Il est frappant de parcourir la liste des 10 signaux d’alerte (liste utilisée en France par les Renseignements Généraux) et dressée par les parlementaires français dans leur volonté de détecter le caractère sectaire d’une organisation et son degré de dangerosité :

  1. La déstabilisation mentale.
  2. Le caractère exorbitant des exigences financières.
  3. La rupture induite avec l’environnement d’origine.
  4. Les atteintes à l’intégrité physique.
  5. L’embrigadement des enfants.
  6. Le discours plus ou moins anti-social.
  7. Les troubles à l’ordre public.
  8. L’importance des démêlés judiciaires.
  9. L’éventuel détournement des circuits économiques traditionnels.
  10. Les tentatives d’infiltration des pouvoirs publics.

L’interprétation à donner à cette liste est la suivante :

  • Un seul « oui » est suffisant pour autoriser l’appellation « secte » et nous invite à la prudence.
  • Plusieurs « oui » constituent une mise en garde sérieuse : vous êtes en danger (secte).
  • Plus de 5 « oui » sont un appel clair à la fuite : soyez prudents et demandez de l’aide (SOS Secte). (1)

Nous pouvons sans peine affecter un grand nombre de ces critères à la « l’activisme climatique ».

La secte s’autoproclame seule détentrice de la Vérité, le fondement de la foi étant fréquemment révélé par un livre sacré, diffusé et commenté par un ou plusieurs gourous. Fondée sur des croyances définies comme des certitudes coulées dans le bronze, mettre en doute la Parole révélée est considéré comme une agression contre le groupe, donc contre la Vérité, agression qu’il convient bien entendu de combattre et étouffer.

Dans le cas de l’activisme climatique, nous nous trouvons manifestement confrontés au caractère hégémonique d’une secte apocalyptique, annonciatrice de catastrophes et cataclysmes imminents dont l’issue ne peut être que la destruction définitive de la planète et de ses habitants si nous ne conformons pas à ses préceptes.

Car tout est mis en œuvre pour persuader la population que la situation climatique actuelle est pire que celle d’hier, mais encore bien meilleure que ce qui nous attend demain.

 Appuyées par des écrits scientifiques, pseudo-scientifiques, idéologiques et politiques, des grand-messes climatiques annuelles (Les COP) sont organisées et rassemblent des dizaines de milliers de participants venant des tous les horizons de la société. Les responsables de ces bouleversements sont connus et dénoncés : il s’agit de nous-mêmes, de notre mode de vie, de nos comportements, soit de toutes les activités humaines qui favorisent des émissions de CO2, ce gaz satanique pointé comme seul responsable du réchauffement climatique épouvantable qui nous attend.

Heureusement, la solution est dès lors élémentaire et évidente : supprimer toutes les activités qui libèrent ce gaz dans l’atmosphère et vivre conformément aux préceptes de la secte sera indispensable pour « sauver la planète ».

Quitter la secte ou contester ses fondements est possible, mais peut se révéler dangereux pour ces hérétiques soit par une véritable « mise au ban » de la société, en les qualifiant d’arriérés, d’idiots ou de corrompus, (2) soit par la mise en péril de leur carrière. C’est ainsi que de nombreux scientifiques n’expriment leurs doutes ou désaccord qu’après avoir quitté la vie professionnelle active, tandis que d’autres ont été sanctionnés ou purement et simplement licenciés.

Par le biais notamment du véganisme, certains activistes ont adopté certains préceptes religieux anciens ou actuels pendant par exemple le Ramadan, le Yom Kippour, le carême mais aussi par l’interdiction de la consommation de viande de porc, ou encore chez les orthodoxes et catholiques byzantins, la suppression de nourriture d’origine animale pendant les 40 jours du carême. Les motivations sont bien entendu différentes, je ne fais le rapprochement que dans un contexte général.

LE MYTHE FONDATEUR

Sans oublier les « Journées de la Terre » (fondées en 1970) ou le Club de Rome (premier rapport en 1972), on ne peut ignorer le rôle joué par la première ministre britannique Margaret THATCHER, qui dans sa volonté de fermer les mines de charbon déficitaires, est confrontée à une grève des mineurs en 1984-85. Elle veut promouvoir le nucléaire pour la production d’électricité, et dans ce but démontrer le caractère nocif de l’emploi du charbon. Elle fut ensuite une ardente propagandiste écologique et dénonça inlassablement le danger climatique. Son action fut prépondérante dans la création ultérieure du GIEC.  Après avoir quitté le pouvoir elle révéla dans ses mémoires avoir été trompée par des scientifiques plus soucieux de catastrophisme que de vérité scientifique. (3)

L’ IPCC soit Intergovernemental Panel for Climate Change ou Panel Intergouvernemental sur le Changement Climatique, (improprement traduit en français par Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’évolution du Climat ) fut créé en 1988 au sein de l’ONU, et dépend de l’Organisation météorologique mondiale. La mission qui lui est impartie est d’évaluer les risques et conséquences du réchauffement climatique lié aux activités humaines. Ce cadre « anthropique » très réductif fut occulté ultérieurement, mais il est évident que les travaux actuels du GIEC sont toujours strictement orientés dans la perspective prévue à l’origine, soit la responsabilité presque exclusive des activités humaines sur un prétendu dérèglement du climat, et minimisant ou éclipsant tous les autres facteurs d’origine naturelle.

Il a élargi ensuite ses travaux à la lutte contre la pollution, créant par ce « package » la confusion dans l’esprit du public entre lutte pour le climat et lutte contre la pollution.

Le GIEC n’entreprend aucune recherche par lui-même, mais collationne des études paraissant dans certaines revues spécialisées choisies par lui, en établit une synthèse, et au moyen de modèles informatiques, en déduit une projection de l’évolution climatique dans un futur à moyen et long terme.

La création du mythe de l’infaillibilité du GIEC est une grande réussite.

Il est un facteur primordial dans l’émergence de la pensée unique climatique au sein de tous les composants de la société.

L’idée que le GIEC a toujours raison est considérée comme une évidence dans le public, est confortée par les médias, le monde politique et les milieux enseignants, ainsi que par les ONG politico-environnementalistes telles que Greenpeace ou le WWF, dont il est d’ailleurs très (et souvent trop) proche quand ils ne se confondent pas. Ce mythe de la Vérité climatique qui serait détenue par le GIEC se fonde sur quelques piliers, dont les plus souvent cités sont :

  • Les scientifiques collaborant avec le GIEC seraient « les meilleurs du monde dans leur spécialité ». Or, ces quelques centaines de scientifiques (et non des milliers) sont en fait proposés par les gouvernements, et quoique je ne remette nullement leur compétence en cause, leur approche personnelle de la problématique de la responsabilité humaine sur le réchauffement climatique est certainement un critère primordial dans leur sélection, avant l’excellence autoproclamée de leur expertise.
  • Un autre pilier est le consensus rassemblant « l’immense majorité des scientifiques ». Or, la science ne se définit pas par un vote démocratique, et un consensus n’est certainement pas la garantie de l’exactitude d’une théorie scientifique. De nombreuses avancées de la science furent d’ailleurs le fait de scientifiques allant à l’encontre du « consensus » de leur époque, tels que Galilée, Newton, Wegener, Einstein, Lemaître et beaucoup d’autres. Le mécanisme de la création d’un consensus fut magistralement décrit par le philosophe Schopenhauer (4). La science « officielle » des régimes totalitaires, telle que l’eugénisme ou les théories raciales sous le national-socialisme, rassembla ainsi un consensus unanime des scientifiques.

LE LIVRE SACRE

 A intervalles réguliers, les scientifiques du GIEC publient un rapport d’évaluation de leurs travaux. Cinq rapports (AR) ont été publiés entre 1990 et 2014. Un sixième est prévu pour 2022.

Ces rapports comportent 2000 à 3000 pages, autant dire que très peu de personnes les lisent intégralement.

Aussi, ils sont accompagnés par un « résumé pour les décideurs », dont le caractère scientifique sera éclipsé par l’influence politique des représentants des gouvernements (5), qui orienteront le texte en fonction des intérêts des pays qu’ils représentent. Or, sur les 195 gouvernements impliqués, une majorité ont une conception très personnelle de la démocratie, ou sont rongés par une corruption généralisée… Beaucoup d’autres ont un intérêt idéologique ou financier à endosser les projections alarmistes qui leur sont présentées, comme par exemple la promesse de répartition du « Fonds Vert » soit 100 milliards de dollars par an pour aider les pays en voie de développement, en ce compris la Chine et l’Inde !

D’autres études ciblées sur un problème particulier, comme récemment celle consacrée à la hausse du niveau des océans, sont diffusées entretemps.

Ce « résumé pour les décideurs » qui est en définitive un texte manipulé par les politiques pour les politiques, bénéficiera d’un retentissement mondial, et c’est lui qui constitue le véritable « livre sacré ».

LE CONTROLE DES MEDIAS

« Si vous n’êtes pas vu, vous n’existez pas ».

Le rôle des médias dans le formatage du public (au sens large du terme) fut décisif.

Dès le début de l’alarmisme climatique, les médias ont embrayé sur le catastrophisme pour des motifs divers. Leur première motivation fut l’attrait du public pour tous les sujets « catastrophe » qui font vendre du papier (6). Ensuite, l’engagement personnel de la grande majorité des journalistes et éditeurs dans la promotion d’une idéologie « verte » à tendance dite progressiste fut prépondérante.

Dès juillet 2000, Gelbspan Ross, éditeur du Boston Globe, donnait le ton : « Non seulement les journalistes n’ont pas à rendre compte de ce que disent les scientifiques sceptiques, ils ont la responsabilité de ne pas en rendre compte ».

Ainsi, assez rapidement, un véritable cordon sanitaire fut tiré à l’encontre des scientifiques « GIECosceptiques », qui furent pratiquement exclus des « débats » climatiques, transformant ceux-ci en de simples monologues de propagande. De nombreux chefs de rédaction, de la presse écrite ou audio-visuelle, ont donné des instructions strictes en ce sens à leurs journalistes (7). La presse diffuse également à jets continus les centaines d’articles ou études décrivant les épouvantables conséquences du réchauffement climatique, dont beaucoup sont étonnantes sinon loufoques, souvent signées par des scientifiques issus d’universités prestigieuses, (8)

Ce déferlement permanent, largement relayé par les réseaux sociaux, est un outil essentiel au service du conditionnement de la population.

Chaque calamité climatique survenant où que ce soit dans le monde, bénéficie également d’une large couverture dans tous les JT, et est souvent présentée comme une conséquence évidente du prétendu dérèglement climatique.

Le ralliement unanime à une idéologie dominante d’une presse, dont celle qui se prétend neutre, qui a sciemment abandonné son rôle de contrôle des informations qu’elle diffuse, est également une caractéristique historique dans l’émergence d’un régime totalitaire.

L’ADHESION DU POLITIQUE

 Le monde politique s’est rapidement emparé de la lutte « contre le réchauffement climatique » en fonction des bénéfices qu’il espérait en retirer. Outre le ralliement intéressé de nombreux pays dont j’ai parlé précédemment, notre propre monde politique dans une merveilleuse unanimité, a rapidement rejoint le mouvement en phagocytant à des degrés divers le programme populiste écolo, conforté en cela par l’idée que le GIEC a toujours raison.

Nos gouvernants y virent une merveilleuse opportunité de gains électoraux, mais surtout une occasion inespérée de lever une quantité de nouvelles taxes et de restrictions en tous sens sous couvert d’écologie et de sauvetage de la planète, avec en prime l’approbation de la majorité de la population. Ce qui permet de renflouer partiellement les caisses de l’Etat tout en n’ayant finalement aucune influence sur le climat.

 

L’EMPRISE SUR LA JEUNESSE

 Dès l’origine, le milieu scolaire entreprend une opération systématique de propagande continue auprès des élèves, strictement conforme au discours climatique du GIEC. En confondant des buts louables tels que la lutte contre la pollution et le respect de la nature avec la promotion de l’idéologie politico-climatique, le corps enseignant a trahi son rôle essentiel qui devait être de donner à la jeune génération dont ils ont la charge, les outils devant les mener à devenir des citoyens informés aptes à distinguer la réalité de la propagande, et non de simples suiveurs.

Les jeunes lycéens défilent désormais régulièrement dans les rues, notamment sous l’impulsion des autorités publiques (9), accompagnés par des enfants y sont amenés dès leur plus jeune âge par leurs instituteurs, sans même que l’accord des parents ait été sollicité.

Le caractère crypto-religieux de ces processions régulières parait évident (10), et fut encore renforcé par l’apparition récente d’une jeune prophétesse au discours aussi indigent qu’irresponsable, qui a transformé en disciples lobotomisés l’ensemble des jeunes et de nombreux adultes à travers le monde.

L’INTERDICTION DE LA CONTESTATION

 J’ai évoqué ce problème dans mon dernier billet auquel je vous renvois (11) :

« Un système politique qui vous impose dès aujourd’hui ou à terme la façon de vous déplacer, la façon de vous chauffer, la façon de vous nourrir, la façon de vous loger, la façon de partir en vacances, en se fondant notamment sur de prétendues « études » d’ONG sans aucune légitimité, qui pousse sa jeunesse dans les rues afin d’atteindre ces objectifs me semble clairement à caractère dictatorial.

Je n’ai fait qu’effleurer les différents chapitres énumérés ci-dessus qui méritent un développement bien plus charpenté, dans la perspective de démontrer le caractère sectaire de la lutte en faveur d’un climat stable et « réglé », une période idyllique qui n’a jamais existé dans l’histoire de notre planète, et qui n’existera jamais. On pourrait également évoquer le ralliement très intéressé du monde économique et financier.

Jo Moreau

(1) https://www.info-sectes.org/pages/secte.htm?

(2) https://belgotopia.com/2019/05/03/les-climato-sceptiques-des-deviationnistes-corrompus/

(3) https://www.books.fr/thatcher-en-pointe-sur-le-climat/

(4) https://belgotopia.com/2017/03/19/l-art-davoir-toujours-raison/

(5) https://belgotopia.com/2014/06/24/la-primaute-du-politique-dans-les-rapports-du-giec/

(6) https://belgotopia.com/2017/10/11/la-peur-comme-moteur-mediatique/

(7) https://belgotopia.wordpress.com/2018/07/11/le-journaliste-et-le-changement-climatique-information-ou-activisme/

(8) https://belgotopia.com/2019/04/02/les-epouvantables-consequences-du-rechauffement-climatique/

(9) https://belgotopia.com/2019/03/14/la-commission-europeenne-initiatrice-des-manifestations-etudiantes/

(10) https://belgotopia.com/2018/11/28/le-2-decembre-defilez-pour-le-climat-et-repentez-vous/

(11) https://belgotopia.com/2019/09/23/le-climat-une-voie-royale-vers-la-dictature/

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