COVID 19 ATTENTION ARTICLE POLITIQUEMENT TRÈS INCORRECT

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Les mesures prises pour lutter contre la propagation du virus COVID19 deviennent de plus en plus insupportables, pour de larges couches de la population confrontées aux restrictions ou à l’arrêt total de la vie éducative, sociale, culturelle et économique.

Il faut prendre garde à la confusion des genres, et notamment à la place respective que doivent occuper les scientifiques et les politiques dans la direction de l’Etat (1). En 1961 déjà, dans son discours d’adieu et tout en respectant la découverte et la recherche scientifique, le président Eisenhower déclarait :

« Nous devons également être alertés par le danger de voir la politique publique devenir captive d’une élite scientifique et technologique ».

Si on regarde la situation avec un peu de recul et sur ce qui se passe à l’étranger, on constate que le virus vit sa propre vie, globalement peu influencé par les mesures prises ici et là pour tenter de le maitriser, comme le confinement, les restrictions imposées à la vie journalière et à la circulation « normale » de la population. On retrouve le même cheminement que sur ce qui se passe dans la lutte contre le prétendu « dérèglement climatique », quand on se persuade qu’en maîtrisant le CO2 d’origine humaine, on retrouvera un climat merveilleux et stable. Soit « quand la situation vous échappe, faites semblant d’en être l’instigateur ».

Alors, malgré le caractère politiquement très incorrect de ce qui suit, il me semble que nous devons impérativement revenir à cette vie « normale », en abrogeant toutes les mesures prises et notamment autoriser la réouverture de tous les commerces actuellement fermés, et la reprise sans restrictions particulières de la vie éducative, sociale et culturelle.

Je reste favorable à certaines de ces mesures peu coercitives, comme le port du masque en public, les mesures sanitaires élémentaires et pourquoi pas la fermeture des frontières si nécessaire, lorsqu’après les variants anglais, sud-africain et brésilien, d’autres plus ou moins virulents ne manqueront pas de venir frapper à nos portes. Que ferons-nous dès l’apparition de la 17e vague ?

Ceci suppose l’acceptation d’un certain taux de mortalité, comme nous l’acceptons pour les épidémies de grippe et d’autres pandémies (2), les accidents domestiques ou routiers etc… et évidemment tout faire pour le maitriser, comme nous le faisons en favorisant le développement des vaccins et des traitements curatifs.

Au sujet des bénéficiaires de ces vaccins, il faut établir des priorités nouvelles, soit successivement :

  1. Le personnel médical, soignant et hospitalier.
  2. Toutes les personnes en contact journalier avec le public, comme les commerçants et employés de grandes surfaces.
  3. Les populations jeunes, notamment les 15-25 ans.
  4. Le personnel travaillant au sein des entreprises.
  5. Les autres membres de la population, y compris les occupants des maisons de repos.

Alors voilà, ce n’est que mon avis et je le partage, comme disait l’autre … Et je suis prêt à être brûlé en place publique !

(1) https://belgotopia.com/2020/07/08/un-clerge-scientifique-aux-commandes-de-letat/?

(2) https://belgotopia.com/2020/04/01/covid19-et-maman-nature/

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UN CLERGÉ SCIENTIFIQUE AUX COMMANDES DE L’ÉTAT ?

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Thea DORN, née en 1970 et titulaire d’un master en philosophie, travaille comme  publiciste, critique littéraire et présentatrice de télévision à Berlin.

L’article dont il est question ici est paru dans l’hebdomadaire allemand « Die Zeit » le 04 juin 2020 (1). A la lumière de la pandémie du Covid 19 d’une part et du débat climatique d’autre part, elle dénonce les dérives de scientifiques, et leurs tentatives de supplanter le politique dans la direction de la chose publique, notamment à l’aide d’arguments proches de ceux utilisés par la religion.

Ce thème a été développé de nombreuses fois par divers auteurs, et mon blog en a fait l’écho (2).

Je vous propose de larges extraits de son article, centrés sur le débat climatique.

Une réflexion personnelle cependant : dans les différents et nombreux commentaires sur la pandémie du Covid 19, j’ai entendu à de multiples reprises les intervenants engager un véritable débat contradictoire, que ce soit sur les origines de la pandémie que sur les mesures prises pour la contrôler. Un débat semblable est systématiquement refusé dans le domaine climatique par les mêmes médias ou animateurs de la presse écrite et audio-visuelle belge.

Une autre remarque concerne l’utilisation du terme générique « la science », qui ne recouvre rien de concret, mais a une connotation de Vérité définitive et absolue, et qui devrait être remplacée par « des scientifiques ».

Ainsi, j’aime une citation de Lucia DE BROUCKERE – Docteur en chimie  – Chargée de cours à l’Université de Gand en 1930 – Professeure à l’Université Libre de Bruxelles de 1937 à 1974 :

« Ce qui m’a frappée au cours de mes recherches, c’est l’extraordinaire cohérence interne des théories dont l’expérience a démontré de façon inéluctable qu’elles étaient inexactes. Les sciences dites exactes et naturelles ne nous révèlent aucune Vérité absolue, définitive, clichée, immuable ! Les sciences nous proposent des vérités partielles qu’il faut constamment, non seulement corriger, mais revoir dans leurs fondements mêmes. Elles exigent l’application constante du principe du libre examen. ».

 A méditer pour certains, n’est-il pas ?

 Jo Moreau

Déjà dans le débat sur le climat, certains scientifiques se sont transformés en idéologues. Cette catastrophe menace désormais l’épidémiologie.

Une contribution d’invité de Thea Dorn – DIE ZEIT n ° 24/2020, 4 juin 2020.

Vous ne devriez pas prêcher, mais faire de la recherche !

L’une des réalisations les plus précieuses des sociétés laïques est la séparation de l’Église et de l’État. L’un des développements les plus inquiétants dans les sociétés de haute technologie est la volonté de voir la science et l’État se rejoindre le plus possible. Les défis posés par le changement climatique ont instauré un impératif au cours de ces dernières années, l’exigence que la « politique » écoute purement et simplement la « science », et applique ses recommandations sans aucune réserve. Dans le sillage de la pandémie corona, cette tendance s’est encore intensifiée : le désir d’une technocratie avec un clergé scientifique qui fait des annonces claires et définitives semble se développer dans certaines parties de la société, de la science et aussi de la politique.

« La croyance en la science joue le rôle de religion dominante de notre temps. » Cette phrase ne vient pas d’un fanatique du complot, mais de Carl Friedrich von Weizsäcker. Elle se trouve au début d’une série de conférences données par le physicien, philosophe et pacifiste entre 1959 et 1961 sur « La portée des sciences ». Aujourd’hui – après plus de soixante ans – il s’agit de comprendre à quel point la science a hérité avec succès de la religion et à quels égards la science doit veiller à ne pas assumer l’héritage de la religion.

Quiconque conteste la supériorité de la science moderne à toutes les religions connues en termes de connaissance et de maîtrise de la nature se ridiculise. Quiconque soutient que la Bible explique l’origine humaine plus correctement que la théorie de l’évolution est un dogmatiste irrationnel. Mais il y a une énorme différence entre un dogmatiste irrationnel et un sceptique raisonnable. Il n’est donc pas approprié de diffamer immédiatement quiconque exprime des doutes quant à la fiabilité des modèles épidémiologiques ou climatiques en le traitant de « dénialiste ».

Contrairement à la religion, la science moderne doit son succès à son ouverture au doute, à la critique et à l’autocorrection ainsi qu’à sa prétention d’émettre des théories sobres et objectivement vérifiables. (…)

Cependant, ce formidable pouvoir de la science ne doit pas faire croire qu’elle contrôle une miraculeuse maîtrise de l’avenir. Celui qui veut vendre la science comme un instrument grâce auquel l’homme peut acquérir une certitude absolue et le contrôle de son sort, quitte le terrain de la science sérieuse et se fait prédicateur de la damnation et du salut. Dans le débat sur le climat, nous avons déjà vu le changement d’éminents scientifiques en grands prêtres. Ce serait fatal si, sous la pression d’un public effrayé, d’une politique impuissante et de médias amoureux des gros titres, ce changement s’opérait désormais également dans le domaine de la virologie et de l’épidémiologie.

À l’été 2019, un essai du célèbre chercheur dans le domaine climatique Stefan Rahmstorf, au sujet de  la mort des coraux est apparu sous le titre « L’humanité perd le contrôle de l’écosystème terrestre ». Il y déclarait : « Permettre simplement la disparition de cet écosystème ne serait pas seulement totalement inacceptable. Ce serait le début d’une perte de contrôle, la chute d’un premier domino dans un système terrestre étroitement imbriqué, dans lequel tout est interconnecté et interdépendant. »

Même dans un libellé plus nuancé, ce point de vue est basé sur une hypothèse absurde et très discutable. D’une part, Rahmstorf prétend que les humains auraient eu le contrôle d’un « système terrestre » : Comment puis-je perdre quelque chose que je n’ai jamais possédé ? D’un autre côté, il intègre la vie sur notre planète, qui est en partie complexe, en partie chaotique, dans l’image obscure aux propriétés mécaniques d’un parcours de dominos : une pièce renversée permet de prédire de manière fiable l’ensemble des conséquences qui se produisent en chaine.

L’avantage de cet artifice élémentaire : la peur d’un système hyper-complexe et incontrôlable – comme l’est le climat de notre Terre – est transformé en peur de l’être humain rendu responsable de la ruine de ce système. Grâce au basculement de la cause de la peur, le contrôle du processus peut être garanti, à condition que l’être humain se comporte comme un domino inerte dans un système mécaniste. L’action humaine est traitée comme une quantité quasi neutre, dont les conséquences peuvent ensuite être calculées et prédites tout aussi précisément que les orbites des planètes.

Hans Joachim Schellnhuber (3) a publié une double présomption de connaissance à la mi-avril dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung. Le professeur de physique théorique, directeur fondateur du Potsdam Institute for Climate Impact Research et conseiller de longue date du gouvernement fédéral en matière de politique climatique, se mêle aux experts de la pandémie. Il interprète la propagation du nouveau virus corona comme un phénomène strictement prévisible, et prétend que le processus pandémique est contrôlable – à condition que les gens croient inconditionnellement à la science et se soumettent à leurs modèles de comportement. Schellnhuber écrit: « Les calculs du modèle épidémiologique des principaux instituts de recherche sont des boules de cristal, avec lesquelles chaque pays peut regarder des semaines, des mois, voire des années à l’avance son avenir dans l’évolution du Coronavirus ». […]

L’irrationnalisme est en hausse

Les démocraties dépendent de la gestion rationnelle et réaliste des problèmes. Pour ce faire, les politiciens ont besoin de conseillers scientifiques, y compris ceux qui mettent en garde contre les dangers auxquels l’humanité est confrontée. Cependant, les scientifiques doivent rester en dehors du processus décisionnel politique immédiat.

Le concept du scientifique activiste représente un recul dans la pensée de l’époque d’avant les « lumières ». Un slogan comme « Unissons-nous derrière la science !  » est digne de croisés engagés dans une mission sacrée. (…)

L’un des actes les plus tragiques qu’une personne puisse commettre est le suicide par crainte de la mort. L’un des actes les plus tragiques qu’une démocratie puisse commettre est l’auto-soumission aux règles rigides d’action d’une science cléricale par peur du pouvoir de la nature.

(1) https://www.zeit.de/2020/24/epidemiologie-wissenschaft-zweifel-glaube/komplettansicht

(2) https://belgotopia.wordpress.com/2017/07/05/la-chasse-a-l-heresie-climatique-au-xxie-siecle/

(3) Schellnhuber est également « l’inventeur » de la fameuse limite de 2°C acceptable du réchauffement climatique :

https://belgotopia.com/2018/09/25/la-limite-de-2c-sinon-cest-la-catastrophe/

 

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COVID19 ET MAMAN NATURE

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Depuis le début de la pandémie du covid19 à laquelle nous sommes confrontés, s’élèvent certaines voix d’illuminés pseudo-écologistes qui, comme au Moyen-âge, la considère comme une juste punition des méfaits de l’homme à l’égard de Maman nature. Ils profitent également de ces événements pour impliquer le développement de cette pandémie avec …le réchauffement climatique.

C’est oublier un peu vite que l’humanité a été de tous temps victime d’épidémies dévastatrices, dont voici une évocation très incomplète, et limitée à l’Europe.

 

430 – 426 avant JC : Peste d’Athènes – environ 70.000 morts.

165 – 189 : Peste antonine (variole ?) – environ 10 millions de morts

541 – 747 : Peste de Justinien – 25 à 50 millions de morts

1348 – 1352 : Peste noire – environ 25 millions de morts, soit 50% de la population européenne.

1629-1631 : Peste italienne – 1.100.000 morts (25% de la population italienne)

1664 : Grande peste de Londres environ 100.000 morts.

1675 – 1676 : épidémie de peste maltaise

1720 : Peste de Marseille – environ 100.000 morts en Provence.

En-dehors des grandes épidémies de peste reprises ci-dessus, de très nombreuses résurgences ponctuelles ont surgi en de nombreux endroits.

1779 – épidémie de dysenterie en France. Environ 175.000 morts. (Nombreuses autres épidémies ponctuelles dans l’Histoire)

1823 : épidémie de choléra

1832 – 1833 : Choléra – environ 160.000 morts

1840 – 1860 : Choléra – 1 million de morts en Russie.

1863 – 1875 : Choléra

1899 – 1923 : Choléra

1918 – 1919 : Grippe espagnole – 25 à 50 millions de morts.

1957 – 1958 : grippe asiatique H2N2 – environ 2 millions de morts dans le monde.

1968 – 1969 : grippe de Hong Kong (ou grippe asiatique) – un million de morts dans le monde

1981 – ? : Sida VIH – Environ 36 millions de morts dans le monde à ce jour.

2003 : SRAS Syndrome Respiratoire Aigu Sévère.

2009-2010 : Grippe H1N1 –

Rougeole : persistance depuis le 7e siècle avant JC,  – 200 millions de morts à ce jour.

Variole : persistance depuis 10000 avant JC- déclarée éradiquée en 1977 – 300 millions de morts.

Tuberculose : persistance depuis l’apparition de l’humanité.

Poliomyélite – déclarée éradiquée en Europe depuis 2002.

Grippe saisonnière – 250 à 500.000 morts annuels dans le monde.

Maman nature, qui est plutôt une marâtre, avait déjà sévi avant même l’apparition de l’homme et jusqu’à aujourd’hui, par de multiples et dévastatrices catastrophes météorologiques et géologiques, par de constants phénomènes volcaniques, océaniques, sismiques etc…

Il serait donc plus avisé de dire que l’espèce humaine doit constamment se protéger des pièges mortels que Maman nature s’ingénie à multiplier autour d’elle !

Jo Moreau.

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