LES CLIMATOLOGUES ET AUTRES SCIENTIFIQUES

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Depuis maintenant de nombreuses années, un groupe de climatologues proches du GIEC -quand ils n’en sont pas les porte-parole-  ont réussi à s’imposer comme interlocuteurs exclusifs des médias (1) et du monde politique pour tout ce qui concerne l’évolution climatique future, déniant aux autres scientifiques toute expertise en ce domaine s‘ils n‘ont pas publié sur ce sujet précis dans des « peer-revue » dûment validées par eux, soit celles qui n’acceptent que les études « fondées sur la littérature actuelle ». (2)

Il s’agit d’un véritable hold-up sur un sujet scientifique primordial, l’hypothèse de la responsabilité humaine dans l’évolution du climat ayant suscité dans le monde entier des prises de décision politiques, énergétiques et économiques fondamentales engageant des centaines de milliards de dollars, alors que cette théorie n’est basée que sur des corrélations mises en évidence par des modèles informatiques contestés, et qu’aucune preuve scientifique n’a définitivement validée.

L’initiateur de cette théorie, le GIEC, est un organisme intergouvernemental issu de l’ONU. Sa dénomination originale soit Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) ayant été modifiée dans sa traduction française en GIEC, Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’évolution du Climat. L’adjonction du mot « experts » nappe l’organisme d’une aura prestigieuse, qui sert à disqualifier tous ceux qui auraient l’audace de mettre ses conclusions en doute. Ces « experts », climatologues ou autres, sont proposés au GIEC par les gouvernements. Les climatologues avérés n’en sont qu’une petite minorité, moins d’une centaine dit-on, parmi le millier de scientifiques collaborant avec le GIEC.

Le GIEC n’est pas un organisme de recherche. Il fonde ses analyses et conclusions sur les travaux publiés dans les revues scientifiques dont j’ai parlé plus haut. Rappelons également que « le rôle du GIEC est d’expertiser l’information scientifique, technique et socio-économique qui concerne le risque de changement climatique provoqué par l’homme ». Ces derniers mots, toujours occultés, expliquent l’orientation univoque des travaux et publications de cet organisme.

Mais qu’est-ce que la climatologie ?

Il s’agit d’une science dont le développement, lié aux craintes exprimées par la médiatisation outrancière des changements climatiques, est assez récent, et qui tente de prévoir le climat à moyenne et longue échéance sur base de l’évolution connue du climat passé, des relevés météorologiques actuels, des extrapolations qu’on peut en tirer, et des études récentes en la matière.

Il s’agit donc de déduire des tendances à plus ou moins long terme, par opposition à la météorologie qui définit les prévisions à très court terme.

Le moyen employé est une modélisation informatique, alimentée par différents éléments plus ou moins connus et étudiés, mais les simulations, si chères à de nombreux « climatologues », ne sont pas des preuves, et nous sommes en fait très éloignés d‘une science dite « exacte ». (3)

Quels sont les facteurs qui peuvent influencer le climat ? Notons :

– l’ennuagement

– l’assombrissement global (diminution du rayonnement solaire sur la surface terrestre)

– les jet-streams

– les échanges thermiques océan/atmosphère comprenant : la dynamique des  océans, l’influence des courants océaniques, les phénomènes EL Nina et El Nino, et les variations cycliques propres à l’Océan Indien

– l’impact de la libération par les océans de certains gaz à effet de serre, comme le  CO2 et le méthane

– les cycles glaciaires et interglaciaires

– l’activité solaire, et les différents cycles qui l’influencent

– le rayonnement cosmique

– les variations du champ magnétique terrestre et solaire

– le volcanisme terrestre et sous-marin

– l’influence de la tectonique des plaques

– les variations de l’orbite terrestre

– les variations de l’orbite lunaire

– les variations de l’axe de rotation de la Terre

– l’étude des interactions des différents gaz atmosphériques

– l’extension des espaces urbains

– la modification des paysages par l’agriculture.

– et bien entendu l’éventuel effet de serre.

La liste n’est pas exhaustive, et précisons que l’étude de ces éléments en est encore au stade des balbutiements, ils sont dès lors très loin d’être complètement décrits et connus.

Mais alors, les scientifiques qui oeuvrent dans chacun des phénomènes spécifiques influençant le climat, que j’ai cités ci-avant, sont-ils moins aptes que les climatologues à exprimer un avis pertinent sur la question ?

Il apparait que le titre de « climatologue » s’acquiert plus fréquemment par l’expérience acquise et les centres d‘intérêt affichés, que par un diplôme en bonne et due forme.

On peut définir le climatologue comme étant un généraliste, qui doit s’appuyer sur ces différentes spécialités pour tenter d’en tirer des projections qui ne seront fiables que lorsque toutes ces spécialités scientifiques seront parfaitement étudiées et connues en ce qui concerne leurs effets sur le climat terrestre, ce qui n’est pas pour demain.

Oui, les scientifiques étudiant ces différents thèmes (parmi d’autres) sont également parfaitement qualifiés pour donner leur avis sur l’influence de leur domaine spécifique sur l’évolution du climat.

Ces avis sont parfois divergents sur les causes, et même parfois contradictoires ? Il faut accepter et encourager ce débat, qui est la négation d’un consensus quelconque, notion totalement incompatible avec le principe de la recherche scientifique. Plusieurs centaines de ces scientifiques participent d’ailleurs aux travaux du GIEC, sans se parer du titre de climatologue.

Il faut aussi considérer que les conséquences et les implications du débat climatique intéressent également la philosophie, l’économie, et bien entendu la politique.

Les climatologues dont nous parlons se basent principalement sur des impressions et des corrélations orientées, qu‘ils présentent comme des certitudes définitives.

Mais ni la croyance ni les sentiments n’ont leur place dans le domaine scientifique.

Jo Moreau

  1. https://belgotopia.com/2019/01/28/jean-pascal-van-ypersele-climatologue-exclusif-de-nos-medias/
  2. https://belgotopia.com/2019/07/17/le-peer-review-irreprochable/
  3. https://belgotopia.com/2019/11/15/letat-desastreux-de-la-science-du-climat/

 

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3 commentaires sur “LES CLIMATOLOGUES ET AUTRES SCIENTIFIQUES

  1. Bonjour, je n’ai pas bien compris ce passage.  »Ces avis sont parfois divergents sur les causes, et même parfois contradictoires ? Il faut accepter et encourager ce débat, qui est la négation d’un consensus quelconque, notion totalement incompatible avec le principe de la recherche scientifique. » Qu’est-ce qui est incompatible avec le principe de recherche scientifique?

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    1. Bonjour, et désolé pour le délai mis à vous répondre !
      Ce qui est considéré comme incompatible avec la recherche scientifique et donc un débat constructif, est le principe de « consensus », qui rabaisse ce débat à une notion politique d’une majorité qui a nécessairement raison. D’autre part, la grande majorité des scientifiques se ralliant à ce consensus n’ont eux-mêmes pas approfondi la question, et y adhèrent en faisant confiance soit à certains de leurs confrères, soit au GIEC qui comme chacun sait, a toujours raison.
      Merci pour votre intérêt et bien à vous.

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