LE CLIMAT ET L’ENDOCTRINEMENT DES JEUNES.

jeunes

Les régimes dictatoriaux que le monde a connus au 20e siècle, tels que le national-socialisme ou le communisme, ont utilisé la jeunesse comme vecteur de leur idéologie, au moyen d’organisations très structurées, telles que la Hitler Jügend d’une part, ou le Komsomol d’autre part, sans oublier les « gardes rouges » de la révolution culturelle maoïste. L’instrumentalisation de la jeunesse en faveur des thèses écologistes et climatiques que nous connaissons aujourd’hui, utilise des moyens identiques en faveur d’un objectif similaire : préparer un monde de demain conforme à l’idéologie politique de ses initiateurs.

Le principe de base est d’exfiltrer les enfants et les jeunes de l’influence du noyau familial, afin de faciliter leur conditionnement idéologique, pour finalement en arriver à ce qu’ils influencent leurs parents pour les rallier à leur cause, et la boucle est bouclée. Car ce sont effectivement eux, et non leurs parents, qui seront les piliers de la société de demain. Pour arriver à les convaincre, il faut les effrayer en leur faisant croire ce que vous voulez qu’ils croient, et après qu’ils aient assimilé l’idée que la Terre est en danger, et surtout qu’eux, les jeunes, en seront les premières victimes. Bientôt ils feront pression sur les hommes et femmes politiques, les entreprises, et les hésitants pour qu’ils agissent au nom de l’idéologie de la « justice climatique ». Les gens croient ce qu’on leur dit, à condition de le dire avec suffisamment de conviction.

Pour y arriver, on n’a pas hésité à concevoir et utiliser un amalgame mensonger de notions auxquelles les jeunes -mais pas que- sont particulièrement réceptifs, qui assimile changements climatiques, pollution et protection des espèces.

Une certaine forme d’écologie se trouvait déjà à l’arrière-plan du régime nazi.  A commencer par l’image qui fut diffusée d’un Hitler, lui-même devenu végétarien -réel ou supposé. Pour différentes raisons, (la principale étant à pointer dans les faiblesses de la production agricole et de l’élevage) le régime condamna l’usage du beurre dans la nourriture et son remplacement par l’huile d’olive quand cela était possible, ainsi qu’une diminution drastique de la consommation de viande. D’importantes lois règlementant la protection des animaux et la préservation de la nature sont prises dès 1933. Cela cadrait parfaitement avec l’image idéalisée que voulait donner le régime via les jeunesses hitlériennes : des corps sains dans une nature saine. Des directeurs de zoo, les frères Heck, vont recréer les Aurochs, une race de bovins disparue depuis le 17e siècle. Ils seront récupérés par le régime, qui va les réimplanter dans le paysage de « l’ancienne forêt allemande disparue » qu’on va tenter de recréer. On pourrait également évoquer la structure ésotérique « Ahnenerbe », l’organisation pseudo-scientifique de recherches sur « l’héritage ancestral germanique » dirigée par Heinrich Himmler sous l’étendard SS, et qui d’une certaine manière voulait ressusciter un environnement écologique totalement dévoyé. Mais cela nous amènerait trop loin.

Après être devenue la cible de l’endoctrinement du régime nazi, la jeunesse en deviendra le fer de lance. Car dûment instrumentalisés, les enfants s’imposeront comme les gardiens stricts de l’idéologie, et seront une menace pour leurs parents qui risquent d’être dénoncés s’ils émettent le moindre doute sur la propagande diffusée. Après la guerre, des parents avouèrent à leur jeune fils : « Nous avions peur de toi ». Certaines publicités reprennent aujourd’hui le même mécanisme de menace appliqué à l’écologisme (1).

On peut dégager quatre piliers immuables sur lesquels se fonde l’endoctrinement des jeunes, valables aujourd’hui comme ils le furent hier :

Le milieu éducatif, les médias, le monde scientifique, le monde politique.

Au départ, le mouvement paraissait a-politique, et de toutes façons avouent ses premiers participants, « on n’y connaissait rien ». Cela allait rapidement changer.

Aujourd’hui, sous couvert du sauvetage de la planète, les cortèges se multiplient, encouragés par les écoles qui les rendent obligatoires et initiés par la puissance publique (2). La jeunesse est flattée, félicitée, montrée en exemple. Participer à un défilé est, pour un enfant et un jeune ado, quelque chose de très gratifiant, d’autant plus que ces démonstrations sont largement diffusées par les médias : les défilés de jeunes sont un spectacle qui rend bien à l’image. Vous marchez en groupe dans les rues, il y a des slogans, des banderoles, des panneaux, vous êtes applaudis et parfois même interviewés et les parents sont aux fenêtres « Les parents nous soutiennent, et nous en sommes fiers ». C’est une démonstration vers l’extérieur, et surtout vis-à-vis d’eux-mêmes, qui signifie : je suis quelqu’un. Les enfants ont parfois le sentiment qu’ils n’ont aucune valeur dans une société d’adultes, mais grâce au mouvement climatique, on les prend au sérieux, et bien sûr cela leur plait.

A chaque rassemblement ils proclament inlassablement le message simpliste qui leur a été inculqué : « Il suffit d’agir sur les activités humaines pour rétablir un climat stable, mais le monde politique corrompu par le capitalisme y fait barrage ». Parfois, ils ont la chance de croiser l’égérie ultra-médiatisée qui a leur âge, et qui est reçue par tout ce qui compte dans le monde : les politiciens, les journalistes, les scientifiques et même le Pape : la jeune prophétesse GRETA THUNBERG elle-même, adulée et célébrée telle une pop-star. Certains lui ont même serré la main : c’est le summum et donne à ces privilégiés une aura particulière.

Les jeunes sont exposés à la propagande climatique dès les premières salles de classe. L’idée est de persuader chaque garçon et chaque fille à tous les stades de la scolarité, qu’il a son rôle à jouer afin de sauver la planète, et ce d’autant plus qu’il ne peut continuer à être complice de sa propre perte : il n’existe pas de ‘planète B’. Les manuels scolaires ont dès lors intégré le réchauffement climatique anthropique comme un fait objectif scientifiquement prouvé, porté par un axiome : l’idée que le GIEC a toujours raison est considérée comme une évidence, est confortée par les médias, le monde politique et les milieux enseignants.

Les écoles sont désormais devenues un espace primordial du développement de l’idéologie climatique en qualifiant d’ « éducation » ce qui est une propagande idéologique. La grande majorité des enseignants se sont faits complices de cette manipulation, par conviction ou par prudence. Ils ont imposé l’uniformisation de la pensée par opposition à un examen objectif et sujet à débat d’un problème qui aurait dû rester dans un domaine purement scientifique. Ils ont choisi d’ignorer désormais cette constatation fondamentale exprimée en son temps par l’ex-professeure de l’ULB, Lucia de Brouckère : « Ce qui m’a frappée au cours de mes recherches, c’est l’extraordinaire cohérence interne des théories dont l’expérience a démontré de façon inéluctable qu’elles étaient inexactes. Les sciences dites exactes et naturelles ne nous révèlent aucune Vérité absolue, définitive, clichée, immuable ! Les sciences nous proposent des vérités partielles qu’il faut constamment, non seulement corriger, mais revoir dans leurs fondements mêmes. Elles exigent l’application constante du principe du libre examen «.

Il faut vendre l’idéologie écologiste comme seul choix possible.

Les jeunes sont la vitrine du mouvement. Pour attirer les enfants, on va brandir la carte de la menace, de la peur et de la promesse d’un avenir heureux et apaisé. Loin des parents et de leur milieu, l’éducation idéologique uniformisée est d’autant plus facilitée par le biais du système scolaire et universitaire, et des médias. On leur a fait croire que le débat était clos, et certaines écoles ont même fait retirer de leur bibliothèque les ouvrages qui jettent le doute sur un éventuel « changement climatique ».

Une caractéristique de tout régime totalitaire est d’interdire toute contestation de la seule science officielle, comme ce fut le cas en Union Soviétique et sous le National-Socialisme. Elle réunissait alors un consensus unanime des scientifiques oeuvrant au sein de ces régimes.

Oui décidément, nous sommes entrés dans un système qui utilise tous les mécanismes du totalitarisme.

Jo Moreau

(1) https://www.youtube.com/watch?v=e6SFcF9Q8EY

(2) https://belgotopia.com/2019/03/14/la-commission-europeenne-initiatrice-des-manifestations-etudiantes/

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