L’ETAT DESASTREUX DE LA SCIENCE DU CLIMAT

belgotopia 43

Les défauts affectant les modèles informatiques utilisés pour la prédiction de l’évolution future du climat ont été dénoncés par de nombreux scientifiques, et notamment encore récemment (1).

Ils sont rejoints par un océanographe et météorologue de haut niveau, le Dr MOTOTAKA NAKAMURA, PhD en sciences du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Pendant près de 25 ans, il s’est spécialisé dans les phénomènes météorologiques et climatologiques non linéaires au sein d’institutions prestigieuses telles que le MIT, le Georgia Institute of Technology, la NASA, le Jet Propulsion Laboratory, l’institut de technologie JAMSTEC, la Duke university. et l’Agence japonaise pour les sciences et technologies marines et terrestres. Il a publié une vingtaine d’articles sur la dynamique des fluides. Il est donc au moins aussi qualifié que les modélisateurs du climat qu’il critique.

Il a publié un ouvrage en japonais (et ensuite en anglais) sur « l’état désastreux de la science du climat ». Intitulé Confessions d’un climatologue : l’hypothèse du réchauffement de la planète est une hypothèse non prouvée (2) dans lequel il explique pourquoi la base de données sur laquelle repose la science du réchauffement de la planète est «indigne de confiance» et ne peut être invoquée.

Je me base sur un commentaire de cet ouvrage paru sur le site australien « QUADRANT » (3), dont je reprends ici de larges extraits dans une traduction maison.

Jo Moreau

La vaste panoplie actuelle de la science du réchauffement planétaire ressemble à une pyramide inversée, construite sur le travail d’un petit nombre de modélisateurs du climat. Ils affirment avoir démontré que les émissions de CO2 d’origine humaine sont la cause du réchauffement planétaire récent et en tirent des prévisions pour l’avenir. Chaque chercheur conventionnel sur le climat considère ensuite cette conclusion issue du noyau des modélisateurs comme une évidence.

Un bon exemple est tiré du livret explicatif de 2015 de l’Australian Academy of Science. Il clame, de façon absurde, que les résultats des modèles sont « une preuve irréfutable » de l’origine humaine du réchauffement climatique. Plus précisément, il fait référence aux comparaisons de modèles prenant en compte ou non les émissions humaines, et trouve que la variété « avec » correspond mieux à l’enregistrement des températures sur les 150 dernières années (construction qui est elle-même hautement douteuse). Ainsi satisfaite, l’Académie diffuse ensuite auprès du public et des politiciens les prévisions catastrophiques du réchauffement climatique émises par les modèles.

Passons maintenant à la réfutation de cette modélisation, suivant l’expertise du Dr Nakamura. Il n’existait pas d’édition anglaise de son livre en juin et seuls quelques extraits ont été traduits et diffusés. Mais le Dr Nakamura a offert sa version en anglais, via une version Kindle gratuite, la semaine dernière. Ce n’est pas une traduction mais un nouvel essai qui ramène à ses conclusions originales.

Les modèles qui prévoient l’évolution de la température en tentant de gérer les complexités insolubles du climat ne sont pas meilleurs que des « jouets », ou des « railleries de Mickey Mouse » sur le monde réel, dit-il. Ce n’est vraiment pas une voie incontestable. Dans son troisième rapport (2001), le GIEC a concédé que :

Dans la recherche et la modélisation climatiques, nous devrions reconnaître que nous traitons avec un système chaotique couplé non linéaire et que, par conséquent, la prévision à long terme des états climatiques futurs n’est pas possible . (Chapitre 14, section 14.2.2.2.)]

Cependant, cet avertissement officiel a été profondément enfoui par les alarmistes. Ici, Nakamura l’a exhumé, accusant en outre les scientifiques orthodoxes de « falsification de données », en ajustant les relevés de température antérieurs pour amplifier le réchauffement apparent. « Les données de l’évolution de la température moyenne de surface de la planète n’ont plus aucune valeur scientifique, et ne sont rien d’autre qu’un outil de propagande destiné au public.« , écrit-il.

Les modèles climatiques sont des outils utiles pour les études académiques, dit-il. Cependant, « les modèles deviennent des accessoires inutiles ou pire (ils peuvent produire une déduction gravement trompeuse) lorsqu’ils sont utilisés pour la prévision climatique.

Certains processus et rétroactions climatiques d’une importance cruciale ne sont pas pris en compte par ces modèles, qui rendent compte d’autres processus et d’autres réactions critiques du climat d’une manière extrêmement déformée, de telle sorte que ces modèles sont totalement inutiles pour toute prévision climatique significative.

J’ai moi-même utilisé des modèles de simulation du climat pour des études scientifiques, et non pour des prévisions, et j’ai appris à connaître leurs problèmes et leurs limites. »

Nakamura et ses collègues ont même essayé de corriger certaines des approximations des modèles

« … Donc je connais très bien le fonctionnement de ces modèles. (…)  Je suis confiant dans le fait que certains scientifiques honnêtes et courageux continueront à dénoncer publiquement les affirmations frauduleuses formulées par le courant majoritaire de la communauté scientifique spécialisée dans le climat. Je regrette de le dire, mais je suis également convaincu que les chercheurs climatologues japonais dociles et ou incompétents garderont le silence jusqu’à un changement d’orientation de la « communauté scientifique du climat » si jamais cela se produisait. »

Il prévoit que selon des experts compétents, le réchauffement résultant du doublement du CO2 ne sera que de 0,5 ° C. Il dit qu’il ne conteste pas la possibilité d’un réchauffement catastrophique ou d’une glaciation importante, car la myriade de processus non linéaires du système climatique submerge « les bricolages » utilisés pour les prévisions climatiques. « La prévision climatique est tout simplement impossible, ne serait-ce que parce que les futures modifications du rayonnement solaire sont inconnues. Quant à l’impact du CO2 d’origine humaine, il ne peut être quantifié « avec les connaissances et la technologie dont nous disposons actuellement ».

Les autres simplifications élémentaires du modèle incluent

– L’ignorance à propos de la dynamique des océans à petite et grande échelle.

– Une absence complète de représentations significatives de la dynamique des aérosols générant les nuages.

– Le manque de compréhension des facteurs de rétroaction glace-albédo (réflectivité): « Sans une représentation raisonnablement précise, il est impossible de prédire de manière significative les variations climatiques de la planète entière. »

– L’incapacité de gérer l’influence de la vapeur d’eau.

– Les imputations arbitraires de paramètres clés qui ne sont pas maîtrisés.

Concernant les fluctuations de CO2, il dit : Je tiens à souligner le fait qu’il est impossible de prédire correctement le sens ou la direction d’un changement d’une structure lorsque l’outil de prévision ignore et ou déforme de manière flagrante d’importants processus non linéaires, en particulier des rétroactions, présents dans le système existant…

… Le système climatique réel ou simulé de manière réaliste est bien plus complexe que le système simplifié d’une manière absurde, résultant des bricolages qui ont été utilisés jusqu’à ce jour pour les prévisions climatiques, et il sera insurmontable pour les climatologues naïfs qui ont une compréhension nulle ou très limitée de la dynamique géophysique des fluides. Je comprends juste un peu la dynamique géophysique des fluides, mais assez pour me rendre compte que la dynamique de l’atmosphère et des océans sont des facteurs absolument essentiels du système climatique, si l’on espère pouvoir un jour prédire de manière significative les variations du climat.

L’influence du soleil est modélisée d’une manière absurde comme une « quantité intangible ». Il déclare: « Cela ne fait que quelques décennies que nous avons acquis la capacité de mesurer avec précision l’apport de l’énergie solaire. Au cours de ces seules décennies, il a varié de un à deux watts par mètre carré. Est-il raisonnable de supposer dans nos prévisions qu’aucune variation plus importante ne surviendra jamais dans les cent prochaines années ou plus ? Je dirais non. »

Une modélisation correcte des océans est cruciale, car les courants océaniques lents transportent de grandes quantités de chaleur dans le monde, rendant les changements mineurs de stockage de la chaleur atmosphérique presque sans influence. Par exemple, le Gulf Stream a gardé l’Eurasie occidentale au chaud pendant des siècles. Sur des échelles de temps supérieures à quelques années, il joue un rôle beaucoup plus important sur le climat que les changements atmosphériques. « Il est absolument essentiel que toute prévision climatique significative soit faite avec une représentation raisonnablement précise de l’état et des mouvances océaniques. » Et ce dans la réalité plutôt que modélisés. Comme dans l’atmosphère, les flux à plus petite échelle contrecarrent les effets des flux à grande échelle. Nakamura passa des centaines d’heures à tenter en vain de remédier aux défauts qu’il avait observés, arrivant à la conclusion que la représentation donnée par les modèles est totalement irréaliste.

Une bonne modélisation des océans nécessiterait une amélioration d’une dizaine de fois supérieure de la résolution spatiale à ce qu’elle est actuellement, et une augmentation considérable de la puissance de calcul, nécessitant probablement des ordinateurs quantiques. (…)

Les éléments clés d’un modèle sont remplis d’optimisations, c’est-à-dire de ficelles. Nakamura explique comment cela fonctionne

« Les modèles sont «ajustés» en manipulant les valeurs de divers paramètres jusqu’à obtenir le meilleur compromis. Je le faisais moi-même. C’est une procédure nécessaire et inévitable et ce n’est pas un problème tant que l’utilisateur est conscient de ses implications et honnête à ce sujet. Mais c’est un défaut grave et fatal s’il est utilisé à des fins de prévision ou prédictions climatiques.

Un ensemble de ficelles concerne les nuages.

Une représentation correcte de l’ennuagement ​​est peut-être la plus grande source d’incertitude dans les prévisions climatiques. Un fait essentiel est que même un très petit changement dans les caractéristiques globales des nuages, tellement petit qu’il ne peut être mesuré avec précision, peut complètement compenser l’effet de réchauffement du doublement du CO2 atmosphérique.

Deux de ces caractéristiques sont l’augmentation de la surface nuageuse, et la diminution de la taille moyenne des particules composant ces nuages.

Une modélisation précise du nuage est tout simplement impossible dans les modèles climatiques car elle nécessite des calculs de composants à des échelles inférieures à 1 mm. »

Les modélisateurs définissent plutôt leurs propres paramètres du nuage. Quiconque étudie la formation réelle des nuages, puis leur implication dans les modèles climatiques, serait « sidéré par le traitement superficiel qui leur est réservé ​​dans ces modèles. »

Nakamura qualifie de «débiles» les affirmations selon lesquelles les modèles océaniques «ajustés» sont suffisamment bons pour les prévisions climatiques. En effet, certains paramètres du modèle doivent être extrêmement déformés pour satisfaire au réglage d’autres paramètres. Il dit qu’une grande partie de la prévision du réchauffement planétaire doit être attribuée à l’influence de la vapeur d’eau, pas aux fluctuations du CO2. « Mais en réalité tous les modèles de simulation climatique reproduisent mal l’influence de la vapeur d’eau atmosphérique et son forçage radiatif observés dans le climat actuel… Ils ne disposent que d’un nombre réduit de paramètres qui peuvent être utilisés pour «ajuster» les performances des modèles, et rendent ceux-ci totalement irréalistes. ». Les modélisateurs impliquent artificiellement les réactions positives de la vapeur d’eau face à l’augmentation du CO2, et ils négligent d’autres rétroactions contraires présentes dans le monde réel. Ils aboutissent donc à une exagération de la prévision du réchauffement.

La mesure supposée des températures moyennes mondiales à partir de 1890 a été basée sur des lectures de thermomètres couvrant à peine 5% de la surface du globe, jusqu’au début de l’ère des satellites il y a 40 à 50 ans. « Nous ne savons pas comment le climat mondial a évolué au cours du siècle dernier, tout ce que nous connaissons, ce sont quelques changements climatiques régionaux limités, comme en Europe, en Amérique du Nord et dans certaines régions de l’Asie. » Ils ont servi de base à définir la limite d’augmentation admissible de 1,5° ou 2°C au-delà des niveaux préindustriels, fixée par les accords de Paris.

Il méprise les affirmations selon lesquelles les modèles seraient «validés», affirmant que «  les modélisateurs sont préoccupés à construire des discours qui justifient l’utilisation de ces modèles pour les prévisions climatiques». Il conclut:

Le message à retenir est que tous les modèles de simulation climatique, même ceux avec le meilleur schéma de représentation paramétrique pour les mouvements convectifs et les nuages, souffrent d’un très grand degré d’arbitraire dans la représentation de la dynamique affectant la vapeur d’eau et les champs de nuages ​​atmosphériques. Puisque les modèles climatiques sont ajustés arbitrairement, il n’y a aucune raison de faire confiance à leurs prédictions et prévisions.

Dans les modèles, les valeurs de paramètres censés représenter de nombreux processus complexes sont intégrées comme des constantes, alors que de nombreux processus non linéaires du système climatique sont absents ou grossièrement déformés. Il est dès lors illusoire de croire qu’ils peuvent prédire correctement la manière dont évoluera le climat futur.

Tony Thomas.

(1) https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/feart.2019.00223/full

(2) https://www.amazon.in/Kindle-Store-Nakamura-Mototaka/s?rh=n%3A1571277031%2Cp_27%3ANakamura+Mototaka

(3) https://quadrant.org.au/opinion/doomed-planet/2019/09/a-climate-modeller-spills-the-beans/

 

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