POUR L’INTERDICTION IMMEDIATE DES BARRAGES HYDROELECTRIQUES

 

L’écologie politique a réussi à instiller une peur quasi-mystique du nucléaire parmi la population, au point de l’imposer dans l’agenda des autres partis.

Entendons-nous bien. Comme je l’ai déjà exprimé précédemment, je suis convaincu que le modèle actuel de la fission nucléaire basé sur l’utilisation de l’uranium enrichi est dans une impasse, au vu des problèmes non résolus qu’elle pose et bien connus de tous, que sont le traitement des déchets et le démantèlement des centrales obsolètes. (Ce qui ne veut pas dire qu’il faille ipso-facto fermer les centrales existantes !). Mais il existe des filières prometteuses, qui répondent en grande partie à ces objections, telles que les réacteurs à sels fondus-thorium, ou dans une autre voie la fusion thermonucléaire contrôlée. De telle sorte qu’il serait inconscient de condamner « le nucléaire » et de jeter le bébé avec l’eau du bain.

Toute activité humaine présente des dangers, et notre action doit tendre à circonscrire ces dangers autant que faire se peut, mais sûrement pas à stopper tout progrès ou à régresser dans le développement, tel que l’imposent quelques intégristes écologiques suivis par l’ensemble des hommes et femmes politiques qui les suivent aveuglément, dans un remake saisissant du « joueur de flûte d’Hamelin ».

Peur du nucléaire, des OGM, du gaz de schiste, du CO2, des carburants fossiles et de bien d‘autres choses dont nous délaissons maintenant le développement aux autres continents, ce qui nous rend de plus en plus dépendants et engagés dans un idéalisme béat qui risque bien d’être suicidaire.

Dans cet ordre d’idée, je me suis penché sur les dangers de l’hydro-électricité, énergie ô combien verte, et les catastrophes causées par les ruptures de barrages.

Parmi les causes de ces catastrophes, on en retrouve d’identiques que pour les accidents nucléaires que nous avons connus ou que nous craignons tant, soit : des erreurs humaines, des séismes, des faits de guerre, des défauts d’entretien etc… Leurs conséquences, hors les pertes en vies humaines, sont également dévastatrices pour l’environnement.

En voici une énumération, forcément incomplète car on dénombre plus de 400 ruptures de barrages dans le monde (pas tous hydroélectriques). Devons-nous pour autant, à l’instar de ce que font les écologistes à l’égard du nucléaire, demander la mise hors-service immédiate et définitive de tous les barrages et à chercher des solutions alternatives… ???

QUELQUES RUPTURES DE BARRAGES

  • – –/–/1802 Puentes (Espagne) 600 morts
  • – 12/03/1864 Sheffield (GB) 250 morts
  • – –/–/1868 Irukaike (Japon) 1.100 morts
  • – 16/05/1874 Williamstown (USA) 144 morts
  • – 10/03/1872 Fergoug l (Algérie)
  • – 15/12/1881 Fergoug ll (Algérie) 200 morts
  • – –/–/1885 Fergoug lll (Algérie)
  • – 31/05/1889 South Fork River (USA) 2.200 morts
  • – –/–/1890 Walnut Grove (USA) 129 morts
  • – –/–/1893 Austin (USA)
  • – 27/04/1895 Bouzey (France) 200 morts
  • – –/–/1911 Bayles (USA) 700 morts
  • – –/–/1912 Elwha River (USA)
  • – –/–/1917 Tigra (Inde) 1000 morts
  • – 01/12/1923 Gleno( Italie) 600 morts
  • – –/–/1925 Eiguiau (France)
  • – –/–/1925 Kundli (Inde)
  • – –/–/1926 San Alphonso (Bolivie) 1.000 morts
  • – 25/11/1927 Fergoug llll (Algérie)
  • – 31/12/1927 St Maur (Algérie)
  • – 13/03/1928 St Francis – région de Los Angeles (USA) 420 morts
  • – –/–/1943 Pagara (Inde)
  • – –/05/1943 bombardement des barrages de Mohne et Eder (Allemagne) 1300 morts
  • – 09/01/1959 Wega de Tera (Espagne) 144 morts
  • – 02/12/1959 Malpasset(France) 423 morts
  • – 28/03/1960 Oros (Brésil) 1.000 morts
  • – 13/03/1961 Kiev (Ukraine URSS) 145 morts
  • – –/–/1961 Khadakswalla (Inde) 2.000 morts
  • – 28/10/1962 Sunchon (Corée du Sud) 163 morts
  • – –/–/1963 Quebrada la Chapa (Colombie) 3300 morts
  • – 14/12/1963 Baldwin Hills (USA)
  • – 09/10/1963 Vajont (Italie) 2.000 morts
  • – –/–/1967 Nanak Sagar (Inde) 100 morts
  • – 27/11/1967 Kebumen (Indonesie) 160 morts
  • – 04/01/1970 Mendoza (Argentine) 100 morts
  • – 25/02/1972 Foledon(Colombie) 60 morts
  • – 26/02/1972 Logan (USA) 450 morts
  • – –/–/1972 Chikkaole (Inde)
  • – –/–/1975 Banqiao (Chine) 230.000 morts (victimes directes et indirectes)
  • – 05/06/1976 Teton (USA) 10 morts
  • – 11/08/1979 Morvi (Inde) 15.000 morts
  • – –/–/1980 Gotvan (Iran) 200 morts
  • – 19/07/1985 Val de Stava (Italie) 268 morts
  • – –/–/1986 Kendale (Sri Lanka) 127 morts
  • – –/–/1991 Isla Verdes (Philippinnes) 3.500 morts
  • – 27/08/1993 Prov de Qinghai (Chine) 240 morts
  • – –/–/2012 Ivanovo – Bulgarie 9 morts 

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Jo Moreau.

Un commentaire sur “POUR L’INTERDICTION IMMEDIATE DES BARRAGES HYDROELECTRIQUES

  1. Désolé pour mon français, mais c’est pas ma lange natale.
    Bien, je suis tout a fait d’accord avec tes remarques. Si on prend en compte les autres facteurs, la submersion des terrains qui ne sont pas tout à fait adaptée a la submersion, le changement de climat autour des barrages, vu le eau stocke différemment la chaleur que la terre nu ou un foret etc.
    Les barrages posent en vu de écologie pas moins des problèmes que la nucléaire.
    Le demande de énergie électrique en constante augmentation nous va mettre plus tôt ou tard besoin de nucléaire. Le vent, solaire, le mer, géothermique etc. sont des solutions mais comme même limitées.
    Aujourd’hui nous avons la possibilité de utiliser la nucléaire sans la nécessite de le besoin a tout prix.
    Si nous arrêtons de utiliser la nucléaire maintenant, nos enfants ou petits enfants vont se trouver devant la nécessité de utiliser la nucléaire à tout prix mais sans avoir de vrais expériences.
    Essayer de réfléchir a ça. C’est justement un autre version de remettre les problèmes aux futurs générations!
    Salutations

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