CANCUN OU LE HOLD-UP CLIMATIQUE

Maintenant que la conférence de Cancun est lancée, et que les 194 délégations internationales -sans compter les représentants des médias et ONG diverses- sont installées dans cette station mexicaine très touristique, (on parle d’un total de 25.000 personnes) j’aimerais poser deux questions tout à fait basiques sur la problématique du réchauffement climatique : quelle est l’importance du CO2 d’origine humaine dans le total des gaz à effet de serre, et dans quelle mesure ce CO2 « anthropique » est-il réellement à l’origine d’un éventuel réchauffement climatique ?

Pour rappel, les conclusions posées par le GIEC sont :

  1. Il existe un réchauffement climatique
  2. Causé par le CO2 émis par les activités humaines
  3. Dont les conséquences seront catastrophiques si aucune mesure n’est prise
  4. L’ensemble des scientifiques se rallient à ces constatations.

Chacun de ces points est contestable et contesté (voir notamment mes listes « consensus climatique… »), mais je m’attacherai ici au point 2, après toutefois avoir constaté le glissement progressif et discret de la notion de « réchauffement climatique » vers la formule de plus en plus utilisée de « changements climatiques ». Cette formulation est beaucoup plus prudente, correspond mieux aux constatations actuelles et permet de dire en définitive que quoiqu’il arrive, on l’avait prévu.

Pour ce qui concerne l’influence du CO2 d’origine humaine dans le réchauffement climatique, je me réfèrerai à des déclarations de personnalités du GIEC, afin d’éviter toute contestation quant à la validité des sources.

Le CO2 fait partie des gaz à effet de serre, accusé de tous les maux climatiques de notre planète. Voici les proportions approximatives des principaux gaz à effet de serre atmosphériques, selon les chiffres du GIEC :

  • Vapeur d’eau : 60%
  • Dioxyde de carbone (CO2) : 25%
  • Ozone : 8%
  • Méthane et oxyde nitreux : 6% + autres divers.

Il faut noter que ces proportions sont largement variables, selon les sources. Mais comme j’ai promis de m’en référer aux chiffres du GIEC ou de ses représentants, je m’en tiens donc à ce chiffre de 25% de CO2 dans l‘ensemble des gaz à effet de serre, quelle que soit son origine, naturelle ou humaine.

Le CO2 d’origine humaine est principalement dû à la combustion des carburants fossiles, charbon, pétrole et gaz naturel.

Dans une interview récente, Monsieur Van Ypersele de Strihou, climatologue et vice-président du GIEC, estimait à 5% de l’ensemble du CO2, la part qui pouvait être attribuée à l’activité humaine.

http://www.rtbf.be/tv/revoir/detail_questions-a-la-une?uid=53663034668&idshedule=fde20f3ee9a4513e4181af9e8685a7fd&catchupId=10-TIMZQ100-014-PR-1&serieId=10-TIMZQ100-000-PR

(déclaration vers 21’25’’du reportage)

Ce qui fait, si je compte bien, 5% de 25%, soit une fraction imputable aux activités humaines de 1,25% de l’ensemble des gaz à effet de serre… ! (Je néglige les quelques centièmes de % d’autres gaz dus à l’activité humaine tels que le méthane)

Se rend-on bien compte des sommes astronomiques mises en jeu pour cela ? On parlera à Cancun d’un fonds « vert » international, alimenté par le transfert annuel de cent milliards de dollars (je dis bien 100 milliards de dollars annuellement) des pays industrialisés vers les pays en voie de développement, pour les aider dans leur développement de technologies « vertes » …. Déjà aujourd’hui, les modifications fondamentales dans les processus et par conséquent les coûts de production industrielle en Europe, des aides et incitants divers pour les énergies dites « renouvelables » et super bonus divers, le tout payé par l’ensemble des contribuables, les coûts engendrés par les crédits-carbone et tout cela pour diminuer un tant soit peu ces 1,25%, car il est exclu de les supprimer purement et simplement ?

Toutes contraintes dont sont bien entendu exemptés les « pays en voie de développement » , en ce y compris l’Inde, la Chine et pratiquement tous nos nouveaux concurrents commerciaux.

J’aimerais qu’on m’explique, car j’ai la nette impression d’être grugé…

Ceci dit, sommes-nous absolument certains que cette part de CO2 de 1,25% du total des gaz à effet de serre, due aux activités humaines, soit bien à l’origine du réchauffement climatique ?

Et bien pas du tout.

Rejoignant en cela de nombreux autres scientifiques, Monsieur Jean Jouzel, climatologue et autre vice-président du GIEC, déclarait lors d’une interview au Figaro le 19/03/2010 :

« Q : Un des arguments avancés pour discréditer la responsabilité des gaz à effet de serre est l’idée que le réchauffement a précédé l’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère ?

R (Jean Jouzel) : C’est d’autant plus vrai que ce sont des travaux de Nicolas Caillon auxquels j’ai été associé qui l’ont démontré. Mais on n’a jamais dit que le CO2 était à l’origine du réchauffement. Ce que l’on dit c’est qu’une fois qu’il a commencé à augmenter en Antarctique et dans l’océan austral, il a très largement participé aux grandes déglaciations qui se produisent des milliers d’années plus tard dans l’hémisphère nord.

http://blog.lefigaro.fr/climat/2010/03/-cest-lautre-auteur-sceptique.html

Alors, si personne ne conteste qu’il y ait bien des modifications climatiques, comme il y en a eu tout au long de l’histoire de la Terre et parfois bien plus brutales que ce que nous connaissons actuellement , quelle est en définitive la responsabilité des activités humaines, et à qui profitent les mesures plus politico-idéologiques que scientifiques brandies en tous sens ?

Et enfin, quelle est la finalité de cette lutte contre 1,25% des gaz à effet de serre, qui en définitive n’est même pas reconnu comme étant à l’origine du réchauffement climatique ?

Nageons-nous en plein délire ?

A lire également, l’excellent article de J.M. Bélouve sur les enjeux de Cancun : http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/cancun-geopolitique-climatique-83993

D’ ACCORD ? PAS D’ ACCORD ?? LAISSEZ VOTRE COMMENTAIRE .

Jo Moreau

31 commentaires sur “CANCUN OU LE HOLD-UP CLIMATIQUE

  1. On nage en plein délire d’autant plus qu’il n’y a pas que les gaz à effet de serre qui jouent un rôle dans le climat. Est-ce que le soleil et les courants marins comptent pour du beurre ??

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  2. Jo,
    Je suis perplexe. Vous n’êtes probablement pas naïf. Pourtant, pensiez-vous réellement détenir un scoop ? « Jean Jouzel, vice-président du GIEC, doute du rôle du CO2 ! ». Evidemment, ça sonne bien. Mais avez-vous réellement pensé que ce qu’il a dit était bien ce que vous avez cru comprendre ? N’avez-vous pas eu la puce à l’oreille : « mais pourquoi parle-t-il de déglaciation ? » N’était-ce pas trop beau pour être vrai ? Et bien, si ! C’était trop beau pour être vrai, et Jean Jouzel ne remet absolument pas en question le rôle prépondérant du CO2 dans le réchauffement actuel !
    En véritable sceptique, doutant, non sans raison, de la qualité d’un certain travail journalistique – particulièrement en ce qui concerne les sciences ou les sujets très techniques – vous auriez dû vérifier le pourquoi de ce prétendu revirement soudain. La journaliste, n’aurait-elle pas omis de mentionner le contexte de cette question ? N’aurait-elle pas – certains se le permettent – « résumé » un développement plus long, « sans trahir le fond du raisonnement de l’auteur » ? (je n’exclus pas que Jouzel n’ait lui-même pas jugé nécessaire de recadrer son propos)
    Toujours est-il qu’en allant voir ce dont parlent les travaux de Caillon et Jouzel, on y trouve que la période considérée est située environ 240000 ans avant aujourd’hui, à une époque où le climat était, à bien des égards, différent de maintenant. L’abstract mentionne presque exactement ce que Jouzel a dit : « The sequence of events during Termination III suggests that the CO2 increase lagged Antarctic deglacial warming by 800 ± 200 years and preceded the Northern Hemisphere deglaciation. » De même la conclusion insiste : « we should distinguish between internal influences (such as the deglacial CO2 increase) and external influences (such as the anthropogenic CO2 increase) on the climate system. Although the recent CO2 increase has clearly been imposed first, as a result of anthropogenic activities, it naturally takes, at Termination III, some time for CO2 to outgas from the ocean once it starts to react to a climate change that is first felt in the atmosphere. »
    Bref, ce qu’a dit Jouzel n’est pas ce que vous espériez y entendre. Aujourd’hui, c’est le CO2 qui précède le réchauffement. Votre témoin est excusé ! Ce qui nous ramène aux deux questions basiques qui ouvrent votre billet.
    A propos de l’importance du CO2 dans l’effet de serre, vous trouverez sans peine des explications scientifiques sur l’importance relative des différents acteurs de l’effet de serre. Le rapport WGI du GIEC ou skepticalscience.com sont de bons points de départ. Je ne vais donc pas répéter ici ce que d’autres ont expliqué mieux que moi ailleurs. Je me contenterai de mentionner deux analogies :
    – Vous semblez sous-entendre que 1,25% du total des gaz à effet de serre ne peut pas avoir une grande influence. La concentration de CO2 dans l’atmosphère a augmenté de 50% depuis le début de l’ère industrielle, et est sur le bon chemin pour arriver au double de ce qu’elle était. Le taux de cholestérol dans le sang d’une personne saine est à peu près de 1g/l. Doublez ce taux, et vous observerez la subtile différence qu’il y a entre « en bonne santé » et « mort ».
    – Mais pourquoi le CO2 a-t-il un tel effet. C’est une question de spectre d’absorption de l’infrarouge des différents éléments. Le CO2 et la vapeur d’eau ont des spectres relativement complémentaires, mais la vapeur d’eau est en telle présence qu’elle absorbe tout l’infrarouge, tandis que le CO2, moins concentré, laisse passer une partie. D’où ma deuxième analogie. Vous vous trouvez dans une pièce dont toutes les fenêtres sauf une petite sont occultées par d’épaisses tentures. La seule lumière vient de la petite fenêtre. Doublez les tentures sur les fenêtres déjà occultées, vous ne remarquerez pas de différence. C’est l’effet de la vapeur d’eau. Par contre, placez sur la petite fenêtre un léger voile, et vous remarquerez que la pièce est plus sombre. Doublez ce voile, elle s’assombrira encore. Le CO2 qui augmente dans l’atmosphère referme petit à petit la fenêtre par laquelle les IR s’échappent.
    En ce qui concerne votre deuxième question basique, le CO2 anthropique est-il réellement à l’origine du réchauffement, je vais en profiter pour rappeler quelques notions basiques. Votre assertion qu' »il y ait bien des modifications climatiques, comme il y en a eu tout au long de l’histoire de la Terre, et parfois bien plus brutales que ce que nous connaissons actuellement » est tronquée. Je ne me pencherai pas sur l’éventuelle rapidité de phénomènes climatiques passés. Notre connaissance actuelle du climat tend à considérer qu’il n’y a pas eu de changement climatique global aussi rapide que maintenant dans un passé de l’ordre de quelques millions d’années. Mais le climat change, effectivement, seulement il ne le fait que si on l’y force. Le climat, c’est l’adaptation de la terre, sa recherche d’un équilibre entre l’énergie qu’elle reçoit du soleil et celle qu’elle réfléchit ou réémet hors de l’atmosphère. Cet équilibre correspond actuellement à une température moyenne de 14 à 15°C. Sans l’effet de serre, cette température moyenne serait de l’ordre de -19 à -18 °C.
    Si, pour une raison ou une autre, le bilan énergétique de la terre est modifié, le climat s’adapte. Les sources de modification de ce bilan sont essentiellement l’activité solaire, les variations de l’orbite de la terre autour du soleil, l’activité volcanique, la composition de l’atmosphère et la tectonique. Les avancées en paléoclimatologie nous permettent de connaître avec de plus en plus de précision les importances relatives de ces différents éléments, lors d’événements climatiques passés, et maintenant. Or il apparaît que maintenant, l’activité solaire montre plutôt une tendance à la baisse, les variations orbitales (les cycles de Milankovic) devraient nous mener vers un refroidissement, l’activité volcanique est neutre, et les effets de la tectonique se mesurent en millions d’années. Et pourtant la terre emmagasine de la chaleur, ce qui se traduit par tous les phénomènes que l’on observe, l’augmentation des températures globales n’étant qu’un des indices (fonte des glaces, élévation du niveau des océans, refroidissement de la troposphère, modification des habitudes migratoires de certaines espèces, …). Et concomitamment, la proportion de gaz à effet de serre, CO2 et probablement méthane, augmente du fait de nos activités industrielles. L’explication de bon sens est que c’est cette augmentation des concentrations de GES qui est la cause du réchauffement (à ce sujet, utilise « changements climatiques » depuis des dizaines d’années, cfr IPCC, ce n’est pas, comme vous semblez le suggérer un glissement sémantique opportun).
    Bien sûr, on ne peut exclure qu’il y ait une autre explication, une cause qui nous aurait totalement échappé. Il faut quand-même remarquer que les climats du passé sont remarquablement bien expliqués par notre connaissance actuelles des différents « forçages », solaire, orbital, radiatif, … Donc l’existence d’une cause entièrement différente est peu probable. C’est de là que vient l’affirmation du GIEC que « Most of the observed increase in globally averaged temperatures since the mid-20th century is very likely (>90%) due to the observed increase in anthropogenic (human) greenhouse gas concentrations. » Et contrairement à ce que que vous voudriez montrer par vos listes, peu nombreux sont les scientiques, versés dans l’étude du climat, qui contestent cela. Voyez par exemple Lindzen, qui témoigne devant la chambre des représentants US que « The claims that the earth has been warming, that there is a greenhouse effect, and that man’s activities have contributed to warming, are trivially true … ». Son scepticisme est ailleurs.
    Une fois de plus, j’ai été fort long, et je soupçonne que c’est du temps perdu, mais quand je vois la science galvaudée comme une paire de chaussettes à la fin des soldes, j’ai envie d’intervenir. Que vous ne soyez pas d’accord avec les méthodes mises en place pour prévenir le réchauffement climatique, que vous craigniez que cela ne mène à des malversations, de la gabegie, des dépenses peu judicieuses, c’est votre droit, et c’est certainement une réflexion qui doit avoir lieu. De nombreux économistes, et non des moindres, pensent pour leur part que le coût de l’inaction et de l’adaptation sera bien plus élevé, à terme, que celui de la prévention, mais on ne va pas rentrer dans ce débat ici. Par contre, que vous preniez prétexte de votre opposition aux solutions proposées au réchauffement climatique pour en nier les causes me paraît intellectuellement douteux. A vous de me dire si j’ai tort de m’indigner.
    Cordialement
    R.

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  3. @reverb
    Faites-vous partie de ces scientifiques militants qui prétendent détenir »la »vérité?
    Les balbutiements de la »science »climatique »devrait inciter tout scientifique rigoureux,a beaucoup de réserve.Vous n’êtes pas sans savoir qu’il n’y a jamais eu de consensus et que,de plus en plus de chercheurs contestent les theses alarmistes et les méthodes du giec.

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  4. « vous trouverez sans peine des explications scientifiques sur l’importance relative des différents acteurs de l’effet de serre. »
    —->
    Des explications ? non des interprétations tout au plus.
    On en trouve d’ailleurs à la pelle, des « explications » extrêmement variées qui se terminent toutes par « et donc ça chauffe… ».
    Par contre je vous garantis qu’on ne trouve AUCUNE expérience de laboratoire qui démontre l’effet de serre.
    En revanche, j’en connais au moins deux qui montrent que… l’effet de serre dû au CO2 ne marche pas !
    ————————————————————————
    « Cet équilibre correspond actuellement à une température moyenne de 14 à 15°C. Sans l’effet de serre, cette température moyenne serait de l’ordre de -19 à -18 °C.  »
    —->
    Comment calculez vous cela ?
    On peut faire et refaire une expérience pour vérifier ?
    Donc si on prend une atmosphère terrestre de 80 % de N2, 19 % de O2 et 1 % d’Ar, sans CO2, on perd 32 ° C ??????
    Vous avalez ça ?
    Salutations.

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  5. Bonjour Reverb,
    Je voulais des sources irréprochables, mais voilà que les référents que je cite, n’ont pas voulu dire ce qu’ils ont dit, ou n’ont pas dit ce qu’ils voulaient dire.
    Que Monsieur Jouzel ne mette pas en doute le rôle du CO2 anthropique dans le réchauffement actuel ne me surprend pas outre mesure, sinon que ferait-il au GIEC, quoiqu’il n’eut pas été le seul à constater le fait qu’un réchauffement climatique précède le largage de CO2 par les océans. Mais lui aussi fait la différence entre le « bon » CO2, d’origine naturelle, et le « mauvais » CO2, par qui le scandale arrive.
    Comme vous toutefois, je remarque qu’il n’a pas cru bon de recadrer son propos. Je trouve aussi interpellant qu’il fasse bien la différence entre une constatation scientifique, résultat de son étude, (un réchauffement climatique est la cause du largage du CO2) et une hypothèse de travail : le CO2 anthropique est à l’origine du réchauffement actuel, dont vous reconnaissez vous-même qu’il s’agit d’une hypothèse « de bon sens » (joli mot en matière scientifique) qui n’est pas certaine à 100%.
    Toutes les disciplines scientifiques, quelles qu’elles soient, sont en évolution constante, et la vérité d’hier n’est pas celle d’aujourdhui, et encore moins celle de demain. Presque toutes les semaines, de nouvelles théories sont lancées et modifient ou non -à terme-, la perception que nous avons de phénomènes divers dans des domaines divers. Seule la climatologie, science nouvelle, aléatoire et imparfaite s’il en est, semble maintenant avoir gravé dans la pierre un dogme infaillible pour les siècles des siècles.
    Que vous soyez un adepte inconditionnel de ce dogme, nul n’en doute plus, et c’est bien entendu votre droit le plus strict. Que vous utilisiez mon blog pour faire un copier/coller des thèses qu’il défend me semble excessif et invasif, notamment dans le cas présent la justification du rôle du CO2 anthropique, dont au moins vous ne niez pas qu‘il représente 5% du total du CO2 atmosphérique.
    Je trouve également abusif votre méthode consistant, depuis plusieurs billets maintenant, à ignorer superbement les contre-arguments qu’on vous oppose, pour resservir inlassablement les mêmes assertions auxquelles par lassitude, on ne répond plus. Ceci me fait penser à des techniques bien connues de la propagande politique : pour les nouveaux lecteurs, le fait qu’on n’y réponde plus les fait passer pour vraies.
    Je maintiens donc intégralement la conclusion de mon billet :
    quelle est la finalité de cette lutte contre 1,25% des gaz à effet de serre, qui en définitive n’est même pas reconnu comme étant à l’origine du réchauffement climatique ?
    Vous connaissez le sens de ma démarche : A côté des thèses du GIEC, je constate que de nombreux scientifiques auxquels on ne donne aucun écho, opposent d’autres arguments. Vous restez le bienvenu lorsque vous notez des inexactitudes ou des dévoiements dans mes sources, mais n’étant pas une revue à comité de relecture, je ne désire plus héberger de longues théories scientifiques univoques..
    Pour le reste, je rappellerai cette phrase de Jean Rostand :
    ‎ »La certitude d’avoir raison est, à mes yeux, le signe infaillible de l’erreur ».
    JM

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  6. Je voudrais revenir sur la déclaration de Jouzel « On n’a jamais dit que le CO2 était à l’origine du réchauffement etc… ». c’est exact c’est un réchauffement de l’océan antarctique dû au cycle de Milankovitch qui est à l’origine d’un dégazage de CO2 MAIS UNIQUEMENT DANS L’ANTARCTIQUE et nulle part ailleurs. ce CO2 supplémentaire entraînera un réchauffement du reste de la planète ceci sur une durée de 5000 ans (Caillon/Jouzel et al 2003) et depuis c’est le CO2 qui pîlote le climat. Quand à la proportion de CO2 dans l’atmosphère, ce n’est pas tant sa concentration pure qui est à prendre en compte que ce qu’elle induit.
    S’il est exact que le réchauffement climatique a une origine toute naturelle, il est aussi exact que l’accélération dudit réchauffement observé depuis 50/60 ans est en grande partie due à l’homme et à ses rejets.
    Nier l’existence du réchauffement est totalement idiot.
    «  » » »: A côté des thèses du GIEC, je constate que de nombreux scientifiques auxquels on ne donne aucun écho, opposent d’autres arguments. » » » »
    Quels sont ces fameux arguments ?

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  7. @reverb- robert
    Même combat,mêmes certitudes,et dire que je pensais que la science climatique était compliquée!
    Et pourtant,depuis plus de 20ans,le giec essaie de démontrer,sans y parvenir et avec d’énormes moyens,que l’activité humaine a un impact significatif sur le climat.
    Ne demandez pas aux nombreux scientiques,qui doutent et remettent en cause les thèses du giec,de prouver l’inexistence des fantômes.

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  8. «  » » »Et pourtant,depuis plus de 20ans,le giec essaie de démontrer,sans y parvenir et avec d’énormes moyens,que l’activité humaine a un impact significatif sur le climat. » » » »
    Vous, c’est simple, vous ne savez pas de quoi vous parlez, vous êtes dans une posture idéologique hors de toute rationalité. Avez vous seulement lu les rapports du GIEC ?

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  9. Sacré Robert !
    Avec des arguments comme ça, on peut dire que le schmilblick avance !
    « Nier l’existence du réchauffement est totalement idiot. »
    Je dirais qu’y croire est un acte de foi, pas de la science.

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  10. Bonjour Robert,
    Plutôt que reprendre tout à zéro, je vous propose de revoir mes billets précédents en cliquant sur « climat » dans les catégories (colonne de gauche), et notamment les listes de scientifiques GIECosceptiques à des degrés divers. N’étant personnellement pas scientifique, je vous renvois au site suivant pour des arguments plus charpentés :
    http://www.pensee-unique.fr/index.html
    En disant : nier l’existence du réchauffement est totalement idiot, vous allez faire de la peine (parmi beaucoup d’autres) à Mojib Latif, (Institut Leibniz des Sciences Climatiques Université de Kiel (D) – Collaborateur du GIEC) , qui déclarait en 2009 à la 3e conférence sur le climat à Genève : « Nous pourrions être proches d’un refroidissement climatique d’une durée de 20 ou 30 ans ».
    Quant aux fameux arguments sur l’existence desquels vous vous interrogez, je vous propose entre autres, la théorie de Miskolczi (physicien de l’atmosphère – ex directeur de recherche à la NASA.)sur la saturation des gaz à effet de serre :

    Cliquer pour accéder à IDOJARAS_vol111_No1_01.pdf

    Ou 800 articles parus dans des revues à comité de lecture (je considère certains comme obsolètes au vu de leur date de parution), et/ou GIECosceptiques à des degrés divers :
    http://www.populartechnology.net/2009/10/peer-reviewed-papers-supporting.html
    Ou encore les travaux de Gerlich (Professeur de Physique Théorique – Institut fur Mathematische Physik – Braunschweig.) et Tscheuschner : Réfutation de l’effet de serre du CO2 atmosphérique dans le cadre de la physique:

    Cliquer pour accéder à 0707.1161v4.pdf

    Il en existe bien d’autres.
    Bien à vous.

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  11. jo moreaux @
    Inutile de relire tout vos posts, lire vos références suffit amplement, G&T qui renient l’existence de l’effet de serre (même Lindzen Spencer, Courtillot n’oseraient le faire.
    La théorie de Miskolczi ne tient pas debout ce dernier a oublié que la terre et l’atmosphère ne sont pas isolés mais en échange permanent avec le soleil.
    Pour la bonne bouche, j’ai gardé Papy durand/Martin qui fait la promo de sa pensée unique, la négation de la responsabilité anthropique dans le réchauffement et qui pour ça fait feu de tout bois publiant et avalisant des théories totalement contradictoires (Si Courtillot ou Lindzen sont juste G&T sont faux et inversement) sans oublier l’ immense Robitaille inventeur du fond diffus cosmologique issu des océans.
    Monsieur Moreau, si un jour vous avez des références scientifiques sérieuses à proposer faites moi signe…
    Ps Belouve/Bénard aurait mieux fait de se casser une gibolle plutôt que de pondre son livre ça l’aurait rendu moins ridicule.

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  12. Robert, votre ouverture d’esprit me bouleverse. Mais je constate définitivement que tout débat scientifique est définitivement clos : hors GIEC, point de salut.
    Une chose me console : votre méconnaissance totale du dossier. Heureux de constater en effet que vous découvrez que face au postulat du GIEC, il existe beaucoup d’autres théories parfois contradictoires sur l’origine des modifications climatiques. Mais comme chacun sait, la science fonctionne par consensus…..
    Je vous laisse donc à vos certitudes si rassurantes.

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  13. «  » » » il existe beaucoup d’autres théories parfois contradictoires sur l’origine des modifications climatiques. » » » »
    Il faudrait néanmoins que celles-ci soient valables Or elles ont toutes été réfutées en règle (et pour cause). Je constate que faute d’arguments scientifiques on s’en prend aux connaissances de son interlocuteur.
    Question Savez vous pourquoi G&T ont tout faux ?

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  14. Jo,
    Une source n’est irréprochable que si elle est citée correctement, c’est-à-dire en s’assurant que les propos ont réellement été tenus par l’auteur auquel vous les attribuez (pas de citation de deuxième ou troisième main), que le contexte est fourni, que la référence est mentionnée, pour permettre au lecteur de vérifier, et que les guillemets ne sont utilisés que pour une citation verbatim. Toutes conditions que vos références ne remplissent pas. Pourtant, à l’âge d’Internet, ce n’est pas difficile. Il suffit d’aller consulter la littérature scientifique pour avoir des références de première main, exactes, dans le contexte et vérifiables.
    Vous donnez encore un exemple de l’importance de vérifier ses sources dans votre citation de Mojib Latif. Pour commencer, Latif n’a fort probablement jamais dit cela ! Une des seules références à ce qu’il a dit à cette conférence se trouve dans le compte-rendu que Fred Pearce en a fait dans le Guardian. Il parle là d’une ou peut-être deux décennies. Déjà une différence de 50 à 300%. Mais qu’en est-il de votre déduction implicite qu’en disant cela, Latif nie l’existence du réchauffement climatique ? Comment en avoir le coeur net ? En allant vérifier ce que Latif a écrit, pardi ! Dans l’abstract de leur lettre à Nature intitulée « Advancing decadal-scale climate prediction in the North Atlantic sector », les auteurs, dont Latif, concluent : « Our results suggest that global surface temperature may not increase over the next decade, as natural climate variations in the North Atlantic and tropical Pacific temporarily offset the projected anthropogenic warming. » De première main, exact, dans le contexte et vérifiable. Et ce n’est pas ce que vous prétendez.
    Tant que vous vous refuserez à faire cet effort, vous aurez autant de crédibilité qu’un critique de cinéma qui se vanterait de ne jamais aller voir un film, et vos listes resteront ce qu’elles sont déjà, un répertoire de slogans, simplificateurs ou carrément faux, que vous ou vos lecteurs postez dans les forums de la presse quotidienne, dès que le mot climat est mentionné dans un article. Et comme, pour certains de vos lecteurs au moins, toute théorie scientifique a une égale valeur, et un scientifique est cette personne en blouse blanche qui vend du dentifrice à la télévision, c’est très efficace (mémo pour Murps : des molécules symétriques, comme O2 et N2, ne possédant pas de moment dipolaire, sont presque parfaitement transparentes à un flux d’énergie électromagnétique).
    Maintenant, puisque vous trouvez mes commentaires excessifs et invasifs, et ma méthode abusive, je ne vous importunerai probablement plus. Je n’avais pas réalisé que l’appel « D’accord ? Pas d’accord ?? Laissez votre commentaire » à la fin de tous vos billets signifiait en fait « D’accord ? Laissez votre commentaire. Pas d’accord ?? Fermez votre … » De même, en vous lisant poser deux questions basiques au début de ce billet, j’ai supposé, à tort sans doute, que vous auriez souhaité obtenir des réponses … je veux dire, autres que celles que vous avez préalablement choisies.
    Quant à ne pas répondre à vos arguments, vous ne répondez pas aux miens, donc nous sommes quittes.
    Cordialement,
    R.

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  15. @robert
    N’essayez pas de faire croire que vous avez lu les rapports du giec,mais plutôt les commentaires diffusés dans certains médias pro-réchauffistes,le »guardian »par exemple.Voyez plutôt le journal »new scientist »et le compte-rendu du reporter Fred Pearce,envoyé à Genève pour »couvrir »la troisième conference sur le climat.Apparemment,pour vous,ceux qui contestent le « dogme »sont des idéologues,peut-être même »hérétiques »…Et tout çà sans rire.

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  16. Divers @
    Que vous le croyez ou non n’a aucune importance non seulement j’ai lu mais je continue à me référer aux rapports du GIEC, qui contrairement à ce que disent les négateurs ne font qu’élaborer des scénarii possibles et non des prédictions…Quand au dogme, la négation du réchauffement n’en serait pas un par hasard ?
    Pourriez vous m’expliquer pourquoi les températures restent aussi élevées alors que le soleil est en panne ? J’aimerai beaucoup avoir votre avis.

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  17. @robert
    Nostradamus aussi faisait des « scénarii à cent ans et même plus.Seul les inconditionnels modèles »informatiques »imparfaits,par définitions,croient à cette farce.Votre question…mais à cause du réchauffement climatique pardi,les 0,6 ou 0,7 degrés C° d’augmentation depuis 1850,avec un pic en 1998 et depuis une stabilisation;à part Hansen qui bidouille les données pour faire de l’année 2010 une des trois plus chaude…et l’année n’est pas finie!El nino çà aide dans ce cas.Une question,comment expliquez-vous la stabilisation des t° alors que les rejets de CO2 ont explosés dans le même temps?J’aimerais avoir votre avis.

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  18. Divers @
    1 – il n’y a aucune stabilisation des températures décennie après décennie les records tombent.
    2- il n’a jamais été dit que l’augmentation des températures devait coller de manière linéaire à l’augmentation du CO2; l’inertie climatique ou l’effet tampon des océans, vous savez ce que c’est ? Gare quand ceux-ci se mettront à relarguer du CO2 dans l’atmosphère
    3- Hansen qui bidouille c’est de la calomnie pure et en aucun cas un arguement scientifique.
    4- Vous n’avez pas répondu à ma question. J’attends.

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  19. robert@
    1998 ayant été l’année la plus chaude depuis 1980,les T° stabilisée,des années suivantes,sont forcément plus élevées.
    Le CO2,d’origine anthropique,serait donc absorbé,pour l’instant,par les océans,original!
    En 1988,votre mentor,Hansen,déclarait »en2008,l’ile de Manhattan,sera engloutie par l’océan … »ça c’est un argument scientifique!
    Vous qui avez peut-être vu le rapport du giec destiné aux »politiques »,vous devriez compléter votre formation,voir par ex.sur http://wattsupwiththat.com/un article intitulé »le réchauffement vient des modèles » ou encore http://stevengoddard.wordpress.com/.
    A Cancun,des pétitionnaires ont obtenu l’adhésion de nombreux participants à cette conférence,pour lutter contre le Monoxyde de dihydrogène,intéressant non?

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  20. Divers @
    Ce que dit Hansen aux médias, on s’en tape ce qui compte c’est ce qui se fait dans les labos. Rappelez moi donc la liste des publications scientifiques de Watts et Goddard ?
    Vous n’avez toujours pas répondu à ma question j’attends quand vous aurez répondu je vous expliquerai pourquoi prendre 1998 comme point de repère tient du spohisme.

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  21. robert@
    Je n’ai rien à faire de vos explications.
    Allez plutôt expliquer à Phil Jones qu’il n’aurait jamais dû évoquer la pause(non prévue par les modèles),depuis 1998,dans le réchauffement climatique(climategate).
    N’est-il pas absurde de croire que des modèles informatiques incomplets,donc imparfaits,par définitions,soient capables de prévoir l’évolution du climat à 100 ans?
    Que pensez-vous de la lutte contre le Monoxyde de dihydrogène,qui comme vous le savez,est le principal gaz à effet de serre?
    Comme vous le constatez,le point Godwin est atteint.

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  22. Divers @
    «  » » »Allez plutôt expliquer à Phil Jones qu’il n’aurait jamais dû évoquer la pause(non prévue par les modèles),depuis 1998,dans le réchauffement climatique(climategate). » » » »
    Jones n’a jamais rien dit de pareil, les sceptiques ont extrait un bout de phrase de son contexte pour lui faire dire ce que vous prétendez…
    Et vous n’avez toujours pas répondu à ma question…. Je vous donne un indice, l’augmentation du taux de GES dans l’atmosphère.

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  23. Brrrr revoilà Robert, l’homme à la crosse de Hockey
    Voilà qu’en plus Hansen devient « le grand savant »,lui qui se ridiculise continuellement avec ses prévisions,on devrait dire prophéties »et ses manipulations,oups, ajustements, de t° auxquelles plus personne ne croit.
    Dites donc Robert, il paraît que les Républicains qui ont pris la présidence du comité scientifique du sénat vont revoir les « travaux » de certains auteurs du team.Votre copain Man risque d’avoir chaud aux fesses, et ce sera pas du RCA
    Toujours le même tissu de contrevérités,encore plus éreintant que de discuter avec un témoin de jehovah
    au hasard
    Et pourtant la terre emmagasine de la chaleur, ce qui se traduit par tous les phénomènes que l’on observe, l’augmentation des températures globales n’étant qu’un des indices (fonte des glaces, élévation du niveau des océans, refroidissement de la troposphère, modification des habitudes migratoires de certaines espèces, …
    comment faites -vous pour tout le temps venir nous resservir ces mêmes « approximations ».Vous n’êtes jamais fatigués?de vrais derviches tourneurs.
    En attendant, l’année 2010,record absolu de t°, on se les gèle grave un peu partout,

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  24. joletaxi @
    «  » » », refroidissement de la troposphère, » » » »
    Vous en êtes certain ? Autrement des arguments scientifiques, vous en avez ?
    «  » » »En attendant, l’année 2010,record absolu de t°, on se les gèle grave un peu partout, » » » »
    Non non, faut mieux vous renseigner mon garçon….

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  25. Sacré Robert,toujours dans le délire
    Autrement des arguments scientifiques, vous en avez ?
    Autant débattre avec rael….

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  26. «  » » »Autant débattre avec rael…. » » » »
    Quand on voit les conneries sorties sur skyfall, on se dit que les climaton’importequoiistes forment une drôle de secte.

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  27. Bigre, les 100 milliards annuels de $ dont il est question dans cet article sont-ils réels et comment les détaillez-vous?
    C’est un point essentiel qui nous serait imposé !

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  28. Je viens de découvrir ce blog. Je voudrais savoir qui est ce Robert qui parle avec autant d’irrespect de Jean Martin dont le vrai nom Duran n’a pas de « d » à la fin ? Et pourquoi être irrévérencieux en le nommant papy ?
    Ce Robert a certainement le droit de défendre ses idées, mais il n’a pas à mépriser qui que ce soit.
    Je ne suis pas scientifique, mais je constate que l’attitude réellement scientifique de Jean Martin est la seule valable. A-t-il raison ou tord, je ne sais, mais au moins il doute et il cherche!
    Devant la complexité du climat, je suis très étonné de voir la « forteresse » réchauffiste dicter sa nouvelle religion. La modestie et l’humilité sont trop absente de ce débat.

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  29. Blard Jean-louis @
    Jacques Duran est un scientifique spécialiste de la granulométrie (les sables) à la retraite (d’ou le surnom de papy); ce scientifique est un scientifique dévoyé comme le sont Allègre et Courtillot. Un monsieur qui publie et avalise des théories totalement contradicttoires et farfelues mais qui vont dans le sens, et uniquement dans ce sens, de la négation du réchauffement climatique, qui relaie les ragots du pseudo climategate etc…, ne peut être un scientifique honnête et impartial.
    Je ne défends aucune idée, je ne fais que me référer à la science.

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  30. Je demanderai à chacun de ceux qui me font le plaisir de dialoguer via mon blog, de rester dans les limites de la courtoisie, parfois musclée j’en conviens, mais avec l’humilité qu’impose le fait qu’en matière scientifique plus qu’en toute autre, la Vérité d’aujourd’hui n’est pas celle de demain.

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