Je ne prétends détenir aucun remède miracle à la résorption du chômage, hélas.
Voir toutefois mon post précédent intitulé : « Europe, arrêtons le massacre« . Mais restons réalistes…
Ma réflexion s’oriente sur les points suivants :
Le casse-tête du financement des indemnités des demandeurs d’emploi, dont le nombre va croissant . Corollaire direct : les caisses se vident, faute de cotisants en nombre suffisant.
Or il est indispensable de ne pas limiter dans le temps le paiement de ces indemnités, au vu notamment du licenciements de travailleurs d’un certain âge dont le marché de l’emploi ne veut plus.
Il deviendra donc indispensable de faire des choix, parfois déchirants.
Constatons aussi certaines évidences :
- La démotivation des jeunes face à l’école est profonde.
- Le nombre, déjà élevé, de jeunes sans aucune formation ni diplôme lancés sur le marché de l’emploi va croissant.
- D’autre part, continuer à financer des indemnités pour des jeunes débarquant sur le marché de l’emploi et qui n’ont jamais travaillé ni cotisé, devient un luxe (relativement récent) aujourd’hui impayable pour la collectivité.
Pour toutes les catégories de travailleurs, et surtout pour les jeunes, un préalable incontournable et urgent sera la diminution drastique des charges sur les salaires les plus bas, afin d’augmenter le « net » et ainsi creuser la différence entre les revenus du travail et les indemnités de chômage. Cette mesure est susceptible également de réduire peu ou prou le travail au noir.
Je propose dès lors, afin de rencontrer les trois points précédents, pour les jeunes qui n‘ont jamais travaillé, qu’une indemnité de chômage ne serait allouée que dans les cas suivants :
- Aucune indemnité pour ceux qui n’ont pas réussi au minimum le cycle d’études moyennes inférieures ou l’équivalent technique ou professionnel.
- Si réussite de ce cycle : indemnités à 50%.
- Si réussite du cycle d’études moyennes supérieures ou l’équivalent technique ou professionnel : indemnités à 70%.
- Si réussite minimum d’une licence ou d’un régendat : indemnités à 100%.
Les examens de cycle moyen inférieur et supérieur, ainsi que les équivalents technique et professionnels seraient cotés par des professeurs anonymes, extérieurs aux établissements fréquentés, afin d’éviter toute influence ou intimidation.
Il reste évidemment pas mal de filières à raccrocher à ces catégories (cours du soir, artistiques, etc…)
Ces indemnités seraient versées pendant 12 mois, après le stage d’attente, le montant de référence étant fixé à 250 eur à moduler si chef de ménage.
Les 12 mois suivants, elles sont réduites de 50%.
Elles sont ensuite supprimées.
Les droits normaux seraient intégralement récupérés après 12 mois de travail effectif.
D’ACCORD ? PAS D ’ACCORD ? Laissez-moi votre commentaire !
Jo Moreau
Chaque mois, à chaque fois, c’est la même choses, l’optimisme de la majorité en place contre l’alarmisme de l’opposition en vigueur, seul le nombre de gagnants à la loterie nationale change. L’important c’est de participer, même si vous n’avez rien demandé, soyez un peu patriote. Le lifting idéologique préconisé par la présidence et le gouvernement en poste voit son opération de chasse à l’Homme façon R.S.A. reportée de quelques mois. La faute à la crise à la fois mobile et alibi, toujours et encore elle.
On peut raisonnablement dire que la cessation d’activité à durée indéterminée et non désirée est une MST économique. On la contracte avant même le premier entretien d’embauche, elle fait partie du turnover du pacte social et citoyen. Et peu importe le nombre de gagnants du jour, il est l’heure de la tournante et de la patience.
La suite ici :
http://souklaye.wordpress.com/2009/02/25/chomeur-un-metier-d’avenir-a-dure-indeterminee/
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