Quoi qu’en disent certains, le nombre réel d’emplois offerts est très loin de satisfaire les demandes.
Certains tests montrent que la publication d’offres d’emplois, que ce soit dans la presse ou via les nouveaux médias, tiennent plus du marketing et de la promotion de la marque, que d’emplois réellement disponibles.
Il existe parait-il des milliers d’emplois disponibles en Flandre, que les Wallons mépriseraient.
Mais on oublie de dire que les patrons flamands préfèreront toujours engager un travailleur français, d’abord pour les avantages fiscaux liés à l’emploi de travailleurs frontaliers, et ensuite par méfiance pour ces ouvriers wallons fainéants et revendicatifs. Et oui, la propagande politique laisse des traces …
D’autre part, même si un chômeur habitant Hout-si-plout trouvait un emploi à Broebelbeek, dans la campagne entre Bruges et Gand, comment s’y rendre ?? En voiture, à vélo ??
Il faut aussi tenir compte de la segmentation des travailleurs d’un certain âge, licenciés sans espoir de retrouver un emploi.
Il est donc exclu de limiter dans le temps le droit aux indemnités de chômage.
D’ un autre côté, les communes ou collectivités diverses manquent elles aussi cruellement de moyens face à des besoins croissants qu‘elles sont incapables de satisfaire.
Je propose dès lors de joindre ces deux problèmes.
Qui serait concerné ? Tout demandeur d’emploi indemnisé depuis minimum 3 ans, et âgé au maximum de 45 ans (ou sur base du volontariat en-dehors de ce cadre)- Pourquoi minimum 3 ans ? Pour lui permettre pendant ces 3 premières années la recherche d’emploi, des formations complémentaires etc.. Ensuite, le découragement risque de le gagner et d’ankyloser sa volonté.
Pour faire quoi ? Il est mis au service de la collectivité, celle-là même qui finance ses indemnités.
A quelle fréquence ? 2 demi-journées par semaine. (ou sur base du volontariat pour une fréquence plus élevée). Pourquoi seulement 2 demi-journées? Afin justement de lui laisser l’opportunité de continuer à chercher un emploi, et d’autre part pour éviter un caractère « punitif » de cette mesure.
Quelle serait la sanction en cas de refus ou d’absence injustifiée ? La cessation, partielle ou définitive, du paiement des indemnités de chômage.
Il faut évidemment veiller à ce qu’il n’y ait aucune concurrence avec le personnel en place, et éviter que ces collectivités ne procèdent à des licenciements, afin de profiter de cette main-d’œuvre pour elle gratuite !. Il faudra en outre résoudre les problèmes d’organisation, d’encadrement, d’assurances etc…
Un autre avantage sera la réhabilitation du chômeur aussi bien aux yeux de son milieu familial que du voisinage.
L’éventail des tâches à remplir est particulièrement vaste, et est bien entendu fonction de la formation , de l’âge, et des préférences personnelles autant que faire se peut.
Cela va de l’aide pour les surveillances scolaires, les gardes d’enfants, l’aide aux devoirs pour les enfants en retard scolaire, la compagnie des personnes âgées, la préparation de repas, l’entretien des voiries, des bois, des rivières et ruisseaux, des espaces verts, la préservation du patrimoine, l’étude de la pertinence des devis pour les travaux publics, j’en passe et des meilleurs.
Jo Moreau
D’ACCORD ? PAS D’ACCORD ? Laissez-moi votre commentaire.