Les médias viennent de nous apprendre que le taux de CO2 dans l’atmosphère a atteint un record « jamais vu » depuis 3 millions d’années, soit 415 ppm. Et pour bien nous culpabiliser, si d’aventure on n’avait pas compris : « Un nouveau triste record dont nous avons à endosser la responsabilité ». (1)
Voila les balises posées, mais ce record historique m’interpelle toutefois, en simple citoyen béotien dépourvu de toute culture scientifique.
La première question que je me pose est : ce taux est celui de l’ensemble du CO2 contenu dans l’atmosphère. Sachant que les activités humaines ne sont responsables que d’environ 5% de l’ensemble du CO2 relâché annuellement, 95% l’étant par la nature, à quel point notre responsabilité est-elle réellement engagée ?
Ensuite, le seul organisme qui recueille ce type de donnée est le Mauna Loa Observatory, situé à Hawaï. Est-ce bien l’endroit idéal pour un recensement des gaz à effet de serre et du CO2 atmosphérique, si vous suivez mon regard volcanique ?
Mais soit, ces interrogations doivent être négligeables, si on suit l’avis des experts. A propos, avez-vous constaté le changement récent de terminologie utilisé dans le domaine climatique (et écologique) ? Depuis que les climato-sceptiques sont devenus des dénialistes, les « scientifiques » sont devenus des « experts ». Prenez-en de la graine, les GIECosceptiques et ignares de tous bords, de quoi vous clouer le bec !
Venons-en maintenant à des impressions toutes personnelles. Car dans ce domaine ou d’autres, je me demande souvent : « et avant, c’était comment ? ».
Au milieu du 20e siècle, soit dans les années 1950-60, les bassins industriels tournaient à plein régime partout, non seulement en Europe, mais également dans les Amériques, les colonies africaines et ailleurs. Sans aucun égard pour la quantité de CO2 qu’elles généraient. Je me souviens des bassins sidérurgiques liégeois, carolos, dans le Centre et autres et de leurs usines en pleine activité. Les chemins de fer, avec un réseau bien plus vaste qu’aujourd’hui (et plus ponctuels soit dit en passant) fonctionnaient avec des locomotives utilisant le charbon (et accessoirement du mazout). Charbon servant également au chauffage de chaque habitation, que ce soit en ville ou à la campagne, et utilisé dans quantité d’industries, dont les centrales électriques. Des véhicules automobiles, bien moins nombreux il est vrai mais déjà pourvoyeuses des premiers bouchons, et très consommatrices d’essence, une petite VW Cox consommait joyeusement ses 10/11 litres aux 100 kilomètres.
Nous sortions également d’une guerre mondiale où les industries ont tourné à plein régime, des dizaines de milliers d’avions, un nombre incalculable de blindés et autres véhicules militaires ont été utilisés, des milliers de navires dont pas mal de pétroliers ont brûlé, de nombreuses villes ont été intégralement détruites par le feu. Certains « experts » prétendent que le CO2 reste confiné une centaine d’années dans l’atmosphère, il faut alors tenir compte de cette période historique…
Pour mon information strictement personnelle, j’aurais aimé connaître le taux de CO2 contenu dans l’atmosphère en 1955, par exemple. (réellement constaté, et non issu d’extrapolations modélisées).
Question idiote ? Ben oui, la réponse doit alors être évidente ?
Et je ne vous ai pas parlé des niveaux respectifs de pollution, quand les villes se développaient à proximité immédiate des bassins industriels, là où il y avait du travail, ou à contrario quand de nombreuses usines et « fabriques » s’établissaient au sein même des agglomérations, là où il y avait de la main-d’œuvre.
Mais tout ceci, je le répète, sont seulement des impressions subjectives, bien éloignées des mesures hyper-scientifiques émanant d’experts qualifiés, ce que je ne suis pas.
Jo Moreau
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