L’article original (1) est paru le 12 septembre 2017, soit avant le passage de l’ouragan Maria. Celui-ci ne modifie cependant pas fondamentalement les observations relevées par l’auteur.
A l’heure où l’ensemble des médias accorde une importance inégalée à ces phénomènes dévastateurs, en proposant souvent des causes conformes à l’idéologie climatique dominante, il est bon de rappeler quelques éléments historiques et fondamentaux.
Voici une traduction maison de cet article.
Jo Moreau
Avant tout, comprenons que chacun d’entre nous peut éprouver la crainte des conséquences d’une tempête tropicale ou d’un épisode d’ouragan, et d’autant plus ceux qui vivent à Houston et dans d’autres régions le long de la côte du Texas, ainsi que mes nombreux amis de l’ensemble de la Floride. Dans le même temps, réalisons également que de tels phénomènes sont survenus avec une fréquence beaucoup plus grande et des conséquences dramatiques par les générations qui ont précédé la nôtre.
Un relevé des tempêtes tropicales de l’Atlantique Nord et des modèles d’ouragan ne révèle aucune tendance à l’accentuation depuis plus d’un siècle. Le récent ouragan-tempête tropicale Harvey et l’ouragan Irma ont finalement mis fin à une absence de près de 12 ans d’ouragans de catégorie 3 à 5 ayant touché les côtes américaines depuis Wilma en 2005, alors que 14 monstres encore plus forts de catégorie 4-5 se sont produits entre 1926 et 1969.
Harvey a perdu son statut de catégorie 4 peu de temps après avoir touché les côtes, mais a néanmoins causé des dégâts catastrophiques suite aux inondations dues à la pluie le long de la côte sud-est du Texas. La région de Houston a reçu 132,08 cms de pluie en quatre jours.
Néanmoins, ce n’était pas tout à fait unique, non plus. Le cyclone tropical Amelia a déversé 122 cms d’eau sur le Texas en 1978; La tempête tropicale Claudette a inondé la ville d’Alvin, au Texas, avec 137 cms en 1979, déversant 109 cms en seulement 24 heures; et l’ouragan Easy a inondé la Floride avec 115 cms en 1950.
Les saisons 2005 et 1961 ont partagé des records avec leurs sept principaux ouragans terrestres américains depuis 1946, lorsque la base de données sur la force des vents et de pression atmosphérique a été considérée comme relativement fiable. L’année 1983 a établi un record inverse avec un seul ouragan.
Beaucoup de puissantes tempêtes atlantiques se sont formées entre 1870 et 1899- 19 sur la seule saison 1887- , mais sont devenues ensuite moins fréquentes entre 1900 et 1925. Le nombre d’ouragans destructeurs a augmenté entre 1926 et 1960, comprenant de nombreux événements majeurs en Nouvelle-Angleterre.
Les ouragans majeurs ont régulièrement ravagé les côtes américaines, de la Floride et plus au nord, au cours d’une décennie entre 1950 et 1960, dont Hazel (1954), Carol (1954), Connie (1955), Ione (1956), Audrey (1957), Gracie (1959), et Donna (1960). Vingt et une tempêtes tropicales atlantiques se sont formées sur la seule année 1933, un record seulement dépassé en 2005, qui en a dénombré 28.
Certaines tempêtes tropicales majeures et des ouragans de catégorie inférieure ont également causé des ravages importants. A noter « Superstorm Sandy », qui a ravagé la côte nord de l’Est, qui a entraîné plus d’une centaine de morts.
En termes de tragédie humaine connue, l’événement le plus meurtrier a été en 1780 le grand ouragan des Antilles, qui a frappé la Barbade en causant 22 000 morts. Pour ce qui concerne les USA, le plus meurtrier a été l’ouragan du 29 août 1900 à Galveston, qui a sans doute causé la mort de 12 000 personnes. L’ouragan Okeechobee, également connu sous le nom de San Filipe Segundo Hurricane, a frappé la Floride en 1928 et a tué 2 500 personnes.
Katrina, qui avait atteint un niveau d’ouragan au niveau de la catégorie 5 en 2005 avant de régresser en tempête tropicale en atteignant les côtes de la Louisiane, a causé environ 1 800 décès. Il a produit des vitesses de vent atteignant 282 kms/h, avec une onde de tempête de 20 pieds au-dessus de la normale.
De fortes tempêtes se forment souvent dans les eaux chaudes du golfe du Mexique, de la mer des Caraïbes et de l’océan Atlantique tropical aussi loin à l’est que les îles du Cap-Vert. Ils se renforcent souvent sur le Gulf Stream au large des côtes de l’est des États-Unis chaque fois que les températures dépassent 26,5°c.
Bien que la température de l’eau de surface dans le Golfe ait récemment été observée à environ 4 ° F au-dessus de la moyenne, l’impact de cette influence sur Irma et Harvey peut être mise en question. Le record des ouragans entre 1870 et 2010 montre qu’ils se sont produits avec une fréquence identique, que ces conditions de température soient inférieures ou supérieures à la moyenne. La chaleur dans le golfe est chaque été suffisante pour produire un ouragan majeur.
Comme avec Irma, il semble que plus la tempête est puissante, plus elle s’affaiblit en atteignant la côte. Harvey a été transformé en un événement de pluie intense par un grand courant frais associé à une perturbation en mouvement des nuages, des précipitations, des vents et de la pression qui traverse la planète tous les 30 à 60 jours environ. .
En réalité, alors que nous ne pouvons pas influer sur les conditions météorologiques, il est vraiment dans notre intérêt d’anticiper ces événements désastreux, et de préparer nos communautés et nos familles à en atténuer les conséquences. Que l’un de ces épisodes soit médiatisé comme «le plus grand jamais», «le plus fort jamais», «le plus meurtrier jamais», ou «le plus cher jamais», il peut être considéré pour vous comme « le pire jamais »…
Considérez cette sombre réalité bien avant toute saison d’ouragan, quand il est encore temps de planifier et de prendre des mesures préventives et de prudence. Malheureusement, il est très facile d’oublier de préparer cela, pendant de belles journées ensoleillées.
Larry Bell
Directeur du programme d’études supérieures en architecture spatiale à l’Université de Houston. Il a fondé et dirige le Centre international de l’architecture spatiale de Sasakawa.
(1) http://www.cfact.org/2017/09/12/no-hurricanes-arent-more-frequent-or-severe/
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Bonjour monsieur Moreau,
Alors toujours enfermé dans votre déni ? Pour info Larry Bell a zéro compétence que ce soit en matière d’ouragans ou en climatologie, son article ne vaut donc pas tripette.
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Mais revoilà Robert, le spécialiste en tout, climatologie,chimie,astrophysique, physique du soleil, océanographie, glaciologie, paléoclimatologie, physique,géologie, économie, (etc…) et ses posts désopilants. Et vous Robert, toujours coincé dans vos attaques « ad hominem » plutôt que d’argumenter sur ce qui est contenu dans l’article ?
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