L’EXPRESS, LE CLIMAT SELON LE GIEC ET LA CENSURE.

La grande conférence sur le climat qui sera la Xème « dernière chance » de sauver la planète approche. Elle se tiendra à Paris en décembre 2015, et de multiples frémissements médiatiques et politiques attestent de l’importance que certains veulent accorder au but qui lui est assigné : imposer aux Etats des limitations contraignantes d’émissions de CO².(1)

On connaissait déjà l’invitation de Laurent Fabius, ministre français des Affaires Etrangères, aux présentateurs météo des médias audiovisuels, afin de les « sensibiliser aux enjeux climatiques » (2). En clair, les inciter à se rallier sans équivoque au catastrophisme climatique, et à diffuser inlassablement une thèse qui n’est toujours pas scientifiquement prouvée : les activités humaines sont la cause d’un réchauffement, pardon, de changements climatiques catastrophiques pour la planète et ses habitants.

Dans cette optique, on a déjà pu constater en France la multiplication d’articles et d’émissions audiovisuelles strictement orientées et sans contradiction possible. (La situation est à peine meilleure en Belgique).

Le but est clair : pour des raisons de prestige pour le pays et ses dirigeants, la conférence de Paris 2015 doit être un succès aux yeux du monde entier. Cet objectif est partagé non seulement par le monde politique, mais également par certains milieux scientifiques, les milieux financiers et industriels, et bien sûr porté par les puissants lobbies environnementalistes. La convergence d’intérêts de ces différents acteurs de notre vie quotidienne a déjà été largement commentée dans mes billets précédents.

Les pressions exercées sur des scientifiques ou des médias afin de les empêcher d’exprimer publiquement des points de vue non conformes à la Pensée du GIEC sont choses courantes.

Un nouveau pas vient d’être franchi, soit non seulement la censure pure et simple appliquée par un média, l’hebdomadaire « L’Express », vis-à-vis de commentaires émis par un lecteur, mais de plus, l’interdiction future d’accès aux commentaires faite à ce lecteur.

Cela a déclenché la réaction de Drieu Godefridi -un co-auteur du livre Climat: 15 vérités qui dérangent– , réaction que nous vous livrons ci-dessous.

(1) http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/climat/conference-paris-climat-2015-cop21/

 

(2) http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/coulisses/2014/06/02/25006-20140602ARTFIG00072-fabius-rencontre-les-presentateurs-meteo-pour-parler-du-changement-climatique.php

Jo Moreau

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Courrier à l’Express

3 décembre

Monsieur Mettout,

Je prends connaissance de l’excommunication salutaire, par l’Express, de l’un de ses lecteurs, après qu’il ait posté deux commentaires critiques sur le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC). (http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-pierre-bardinet/011214/lexpress-nouvellepravda).

Vous inscrivant résolument dans la grande tradition de la Sainte Inquisition, vous faites parvenir à ce lecteur la bulle suivante : « « Votre message a été modéré. Merci de ne pas vous servir de notre site pour diffuser de fausses informations. Vous n’êtes plus autorisé à publier sur notre site. Bien à vous. Pour plus d’informations sur notre politique de modération, vous pouvez lire notre charte des commentaires» Eric Mettout, LEXPRESS.fr 01 75 55 14 66 emettout@lexpress.fr »

Reprenons les deux commentaires en question :

1. « Cela fait plus de 15 ans que le GIEC annonce un RC cataclysmique, et cela fait 18 ans qu’il n’y a plus de réchauffement global. Les rapports du GIEC se suivent et se ressemblent, en allant toujours plus vers le cataclysmique futur, mais Dame Nature se fait un malin plaisir de les réfuter… »

Qu’il existe en effet un « plateau » de température depuis 18 ans, dans le même temps que les émissions humaines de CO² ne cessaient de croître, est un fait indiqué par les mesures satellitaires du Remote Sensing Systems (RSS) et de l’Université de l’Alabama de Huntsville (UAH), qui fournissent les données climatologiques utilisées par la NASA, la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), et la National Science Foundation (NSF). Idem pour les données HadCRUT4 du Climatic Research Unit de l’Université de East Anglia.

Il vous a sans doute échappé que le GIEC concède la réalité de ce « plateau » dans son dernier rapport (AR5, WG1, Résumé pour les décideurs, page 5 : « –0.05 to 0.15 C°»). Des organisations écologistes pointues reconnaissent une « quasi stagnation des températures de surface observée de 1998 à 2012 » (http://www.iew.be/spip.php?article6130).

Ce plateau est un fait, qui n’avait pas été prévu par les puissants modèles informatiques du GIEC, et donc ceux-ci peinent à rendre compte, même a posteriori.

2. « Les conclusions péremptoires de ce rapport du GIEC proviennent du SPM, résumé pour les décideurs. Or le SPM est mis au point par les représentants des gouvernements, donc par les diplomates et des fonctionnaires, et il n’a donc aucune valeur scientifique. C’est lui qui parle de 95% de certitude quant à l’action de nos émissions de CO2 sur le RC depuis le début du 19ème siècle, alors même que la TMAG (température moyenne annuelle globale) est stable depuis 18 ans, et que, sur cette période, nous avons émis 40% de toutes nos émissions depuis le début de l’ère industrielle. Donc, plus les thèses du GIEC sont mises à mal par Mère Nature, plus le SPM « politique » accuse l’homme d’être responsable du RC, alors même qu’il n’y en a plus et que le simple bon sens nous dit que le CO2 n’a aucune action mesurable sur la TMAG. Le SPM est publié à grand renfort de trompettes médiatiques, puis le rapport scientifique AR5, dont une première version avait été sortie antérieurement au SPM, est obligé, dans sa synthèse, de se mettre en conformité avec le SPM. Cela veut dire qu’un rapport sans aucune valeur scientifique, le SPM, impose sa loi à un rapport scientifique. Cette procédure, typique du Grand Machin, dont le GIEC n’est qu’un satellite chargé de convaincre par tous les moyens de la réalité du RC et de la responsabilité de l’homme, est absurde et elle ne fait que confirmer que le GIEC est une structure idéologique asservie à un projet politique radical du Grand Machin Onusien ».

Que la décision ultime, au sein du GIEC, revienne aux politiques, et non aux scientifiques, est un fait reconnu par le vice-président du GIEC van Ypersele (http://www.slate.fr/story/94331/rapport-giec-climat-encadre). C’est également ce que confirme la lecture des Principes du GIEC, article 11, qui stipule que la décision finale revient à l’Assemblée plénière, composée dans son écrasante majorité de politiques (fonctionnaires, experts, etc .), et non de scientifiques. Le GIEC est une organisation intergouvernementale. Dans une organisation intergouvernementale, selon vous, à qui pourrait bien revenir le pouvoir de décision ?

D’où il apparaît que l’Express dépasse enfin, grâce à vous, ce culte du fait dans lequel communiaient stupidement des générations de journalistes.

Je vous prie de croire, Monsieur Mettout, en l’expression de ma considération,

Drieu Godefridi

 

 

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4 commentaires sur “L’EXPRESS, LE CLIMAT SELON LE GIEC ET LA CENSURE.

  1. Obscurantisme, certainement. Ce qui est tragique, c’est que ce genre de personnage est censé informer l’opinion. Et il n’est pas unique en son genre !…

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  2. Merci pour cet article et pour tous les autres qui aident une partie du commun peuple a faire la part des choses.
    Selon mes observations, cette histoire du RC est une vaste fumisterie destinée a détourner l’opinion publique des véritables problemes consécutifs a la mondialisation qui, elle, va se solder par un fiasco aux conséquences mortelles.

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