Voici un article de Istvan Marko, co-auteur du livre « 15 vérités qui dérangent », paru dans le journal « L’Echo » du 07 juin, et également sur le site de : http://texquis.com/texquis-essais/22-climat-15-verites-qui-derangent.html (onglet « télécharger »)
Jo Moreau.
La chaleur est « cachée » dans les océans. Le Monstre du Loch Ness aussi…
István E. Markó,
Professeur à l’Université catholique de Louvain, Belgique
L’auteur s’exprime à titre personnel
Les ténors du réchauffement climatique anthropique (dû à l’Homme) doivent vraiment être au bord du désespoir pour nous ressortir, de leurs cartons vermoulus, un bon vieux canard boiteux datant initialement de … 1990. La théorie de Kevin Trenberth de la chaleur « manquante » a défrayé la chronique de l’époque. Puis, elle est passée aux oubliettes avant d’être récemment ressuscitée et servie bien chaud, il y a quelques jours, dans un article de L’Echo et dans l’émission Controverse de ce dimanche.(1)
En dépit de toutes les prédictions apocalyptiques dont nous avons été inondés durant de trop nombreuses années, la température moyenne de la Terre n’a plus augmenté depuis une quinzaine d’années. A l’inverse, le CO2, lui, continue de grimper paisiblement indiquant, s’il le fallait encore, qu’il n’est décidément pas le coupable d’un quelconque réchauffement climatique anthropique. Durant toutes ces années, on s’est trompé de cible !
Obligés de reconnaître ces faits, certes à leur corps défendant, les tenants de la thèse « réchauffiste » en sont réduits à expliquer que : « Si la température atmosphérique a relativement peu progressé (c’est un euphémisme), la quantité de chaleur accumulée dans les océans, elle, a augmenté » (Allons bon !). Et de poursuivre : « Une partie de cette chaleur est envoyée vers les profondeurs, cachée ».
Evidemment, si la chaleur est cachée au fond des océans, tel le monstre du Loch Ness, il devient difficile, sinon impossible de la trouver, ce qui, disons-le franchement, arrange bien les affaires de certains. En effet, plus cette chaleur sera profondément enfouie dans les abysses, et moins nous aurons de chance de la trouver. Les océans sont immenses et ô combien profonds.
Quelle aubaine !!
Un petit graphique (voir Figure 1) nous indique la stagnation de la température de surface (au moins, nous sommes d’accord sur ce point) et un second nous montre le « réchauffement caché ». Passons rapidement sur l’énorme erreur de l’échelle des températures du premier graphique : +5°C d’augmentation de la température de la surface en 60 ans, cela fait un peu trop. En fait, plus de 10 fois trop ! A ce stade, ce n’est plus un réchauffement climatique, mais un barbecue titanesque qui ferait suer Lucifer lui-même.
Figure 1. Graphiques montrant le plateau de températures et le réchauffement « caché ».
Non, c’est le second graphique qui doit retenir notre attention.
Depuis 1970, l’augmentation de la chaleur totale des océans serait de 200 zeta Joules, c’est-à-dire 200.000.000.000.000.000.000.000 Joules. Un chiffre astronomique et qui fait peur. On imagine aisément la gigantesque quantité d’énergie qui s’est accumulée dans les océans, cachée là à notre insu et prête à en jaillir, tel un monstre maléfique surgissant de son antre sinistre pour réduire notre monde en cendres brûlantes.
Vraiment ? Voyons cela de plus près…
Et pour commencer, comment parvient-on à mesurer une telle quantité de chaleur ? Facile. On mesure d’abord les températures des océans sur une profondeur de 2000 mètres. Ensuite, on en extrait les anomalies de températures (les différences entre les températures pour une durée donnée) que l’on convertit ensuite en chaleur. Et le tour est joué. Faisons maintenant l’exercice à l’envers et demandons-nous à quelle différence de température correspond une quantité de chaleur aussi astronomique ?
Je vous passe les maths et vous donne tout de suite la réponse : 0,09°C depuis 1967 ! Wouaw ! Même pas un dixième de degré !!
Vous trouvez cela amusant ? Attendez !! Le meilleur est à venir !
Posez-vous la question : comment mesure-t-on la température des océans sur une profondeur de 2000 mètres ?
Durant de très nombreuses années, les bateaux commerciaux lançaient des seaux à la mer qu’ils remontaient remplis d’eau. On mesurait ensuite, à l’aide d’un bon vieux thermomètre, la température du baquet. Puis, les systèmes se sont améliorés et automatisés et l’eau, circulant dans les turbines, a servi à effectuer ces mesures de températures. Bien sûr, elle était souvent plus chaude que l’eau de la mer et il fallait utiliser des facteurs correctifs qui, bien entendu, variaient en fonction d’un certain nombre de paramètres, pour compenser cette augmentation artificielle. Enfin, au début des années 2000, sont arrivées les bouées ARGO. Grâce à ces 3300 et quelques bouées qui circulent dans nos océans, les chercheurs peuvent avoir accès depuis quelques années à des données un peu plus fiables sur la température des océans. Mais avec quelle marge d’erreur ?
Les océans couvrent 71% de la surface de la Terre. Si l’on calcule le volume d’eau jusqu’à une profondeur de 2000 mètres, nous obtenons une valeur d’environ 72.000.000 de km3 d’eau, dans laquelle barbotent 3.300 bouées. Cela fait un volume à couvrir par bouée de 22.000 km3. Ainsi présentés, ces chiffres ne disent pas grand-chose. Si je les convertis en nombre de piscines olympiques, cela donne : 19.000.000.000.000 piscines. Une seule bouée est censée nous donner la mesure de la température de l’eau contenue dans 19 mille milliards de piscines olympiques avec une précision redoutable de 0,002°C !!! Une aberration scientifique totale !
Je n’arrive même pas à mesurer avec une telle précision la température de l’eau de ma baignoire !!! En réalité, l’erreur sur ces mesures est gigantesque, tellement gigantesque que ces valeurs n’ont aucun sens et qu’aucune conclusion d’une quelconque valeur scientifique ne peut en être déduite. Il ne s’agit plus de science, mais de foi !
Kevin Trenberth, le père de cette théorie, l’a lui-même reconnu récemment : « Les incertitudes sur les mesures sont tellement larges qu’aucune donnée obtenue jusqu’à présent n’est utile pour savoir ce qui se passe, et ça, c’est le point important. Nous DEVONS faire mieux (concernant la qualité et la précision des mesures. Note de l’Auteur) ».
En d’autres mots, cette soi-disant augmentation de la chaleur des océans est fort probablement un artefact dû aux immenses erreurs de mesures. Un tel aveu devrait faire réfléchir tous ceux qui nous lancent de tels chiffres à la tête comme étant la démonstration absolue d’une théorie non-vérifiée par l’expérience et qui se disloque Comme un radeau mal construit sous les coups de boutoir d’un océan déchaîné.
(1) http://www.rtl.be/rtltvi/video/446829.aspx
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Parution du livre : 15 VERITES QUI DERANGENT.
A commander via :
http://texquis.com/texquis-essais/22-climat-15-verites-qui-derangent.html
Ou
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Ce qui est lamentable c’est la phrase ‘L’auteur s’exprime à titre personnel’
Comment dans un pays démocratique un scientifique doit prendre des pincettes avant de s’exprimer juste de peur de perdre son boulot…
Ce pays et ce système me dégoute, cela dit continuez comme çà!
Bien le bonjour à Alain Préat, je suis un ancien élève 😉
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mica
C’est ça la « science » UCL, des collègues qui lancent une pétition contre vous, une étudiante qui témoignait il y peu sur ce blog sans vouloir trop en dire de peur de voir la fin de ses études compromises. Un des signataires de la pétition contre Marko qui régulièrement commente ce blog de ses contradictions. On nage dans le totalitarisme. Lyssenko ne croyait pas faire des émules.
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« » » »Un petit graphique (voir Figure 1) nous indique la stagnation de la température de surface (au moins, nous sommes d’accord sur ce point) et un second nous montre le « réchauffement caché ». Passons rapidement sur l’énorme erreur de l’échelle des températures du premier graphique : +5°C d’augmentation de la température de la surface en 60 ans, cela fait un peu trop. En fait, plus de 10 fois trop ! A ce stade, ce n’est plus un réchauffement climatique, mais un barbecue titanesque qui ferait suer Lucifer lui-même » » » » »
Je me demande pourquoi monsieur Marko ment de manière aussi effrontée ?
http://www.climate-lab-book.ac.uk/2013/comparing-observations-and-simulations-again/#comment-29919
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Mon cher Robert, pourquoi écrire que monsieur Marko « ment » ? Pourquoi utiliser directement des termes qui relèvent de la morale, de la religion, du procès politique ? Ne pouvez-vous concevoir qu’un scientifique se trompe, commette un erreur, sans être inspiré par Satan ?
En l’espèce, vous citez le passage dans lequel monsieur Marko constate l’erreur dans le graphique publié par l’Echo (températures, au lieu de dixièmes de température). Or, sur ce point, l’erreur de l’Echo n’est pas contestable. Si vous cherchez le graphique original de Ed Hawkins, vous verrez qu’il s’agit bien de dixièmes de degrés.
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Robert,
Le graphique paru dans l’article de Monsieur Marko est un copié-collé de celui publié initialement dans l’Echo et ayant pour auteur Monsieur van Ypersele. Si vous ne voyez pas l’erreur par rapport au graphique original de Hawkins, c’est que vous avez de solides problèmes visuels. Il s’agit, pour votre information, des fameuses anomalies de température qui sont de l’ordre de … dixièmes de degré et non pas, comme pointé correctement par Monsieur Marko, de degrés!! Ou vous ne connaissez pas bien la littérature scientifique, ou vous devriez tourner sept fois votre langue dans la bouche de votre voisin réchauffiste avant de dire une ânerie de plus.
Au revoir, Robert, et bon vent. Revenez lorsque vous saurez lire un graphique.
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« » » »Le graphique paru dans l’article de Monsieur Marko est un copié-collé de celui publié initialement dans l’Echo et ayant pour auteur Monsieur van Ypersele » » » »
Merci de me démontrer que l’attitude de Monsieur Marko est tout sauf scientifique. Je nots que contrairement à ce qui doit se faire ce monsieur n’indique pas sa source. Quant à son calcul de coin de table c’est à mourir de rire.
Ca en dit long sur la crédibilité de ce paltoquet
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Albator
« » » »Si vous cherchez le graphique original de Ed Hawkins, vous verrez qu’il s’agit bien de dixièmes de degrés. » » » »
Vous n’avez pas lu le lien que j’ai donné Hawkings donne de très bonnes explications outre le graphe en question (en 10ème de °)
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Robert ou le ‘plus-je-mesure-plus-la-précision-s’améliore…’ j’imagine?? n’est ce pas petit paltoquet anonyme?? c’est fou ce que les universités belges sont remplies d’abruti qui en plus sont arrivés à enseigner… N’oubliez pas de demander à votre député de créer une nouvelle police, une qui permettra pour simple délit d’opinion scientifique discordante, de mettre les gens en prison…
Je vous conseille de contacter ‘écolo’ ils ne sont vraiment pas contre ce genre de pratique…
En attendant que cette police existe, et je ne doute pas que vous serez parmi les premiers à dénoncer les dissidents comme en ’40 (on a le droit aussi à faire quelques rapprochements foireux, non mais!!), vous pourriez garder vos insultes pour vous et disparaitre?? d’avance merci…
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Mon petit Mica,
« » » »En dépit de toutes les prédictions apocalyptiques dont nous avons été inondés durant de trop nombreuses années, la température moyenne de la Terre n’a plus augmenté depuis une quinzaine d’années. A l’inverse, le CO2, lui, continue de grimper paisiblement indiquant, s’il le fallait encore, qu’il n’est décidément pas le coupable d’un quelconque réchauffement climatique anthropique. Durant toutes ces années, on s’est trompé de cible ! » » » »
Quand on est capable d’écrire ce genre d’idioties, il ne faut pas s’attendre à être traité de génie pour info les températures ont baissé entre 1945 et 1970 et ce malgré l’augmentation du taux de CO2 et pourtant elles ont fait un bond de 0.5° depuis. Quand Monsieur Marko aura un argument valable à présenter, on verra; pour l’instant c’est loin d’être le cas.
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