Notre RTBF nationale a diffusé ce 20 février un intéressant reportage sur le « syndrome métabolique », ou l‘implication de l‘industrie pharmaceutique dans l‘invention de nouvelles maladies, afin de pouvoir vendre un maximum de médicaments.
Je ne me prononcerai bien entendu pas sur la pertinence des faits rapportés, quoiqu’une simple consultation du web nous apprend que ce syndrome n’est pas en soi une maladie, mais un ensemble de signes physiologiques anormaux qui conduisent à une augmentation de risques de diabète ou de maladies cardio-vasculaires. Tout comme la suite du reportage semble faire un amalgame entre les maladies inventées, et les effets indésirables de certains médicaments.
Soit. Je me rangerai sans réserves à la thèse défendue par la RTBF.
Que nous démontre-t-elle ? Afin de pouvoir mettre sur le marché un nouveau médicament, une firme pharmaceutique a inventé une nouvelle maladie, en rassemblant simplement sous un même « chapeau » différents symptômes réels ou supposés bien connus, comme un embonpoint abdominal exagéré, l ‘hypertension, un taux exagéré de mauvais cholestérol, une glycémie élevée.
Evidemment, ces pratiques scandaleuses (dixit le journaliste) ne pouvaient réussir que grâce à la complicité -consciente ou non- de prestigieux professeurs, qui ont par ailleurs bénéficié des largesses financières conséquentes de la part du laboratoire concerné.
L’ensemble des médecins ont été sensibilisés au traitement de ce syndrome inventé pour la cause, par les revues médicales habituelles.
Une étude publiée a bien contesté l’intérêt d’un diagnostic de ce syndrome, mais cette étude fut bien entendu ignorée par les principaux cercles impliqués.
Le médicament cité a dû ensuite être retiré du marché, pour cause d’effets secondaires désastreux et non suffisamment décrits.
On apprend également que non seulement l’European Medicines Agency (EMA) avait autorisé plutôt légèrement la vente de ce médicament, mais qu’en plus l’OMS elle-même a élargi le pannel de malades susceptibles d’être traités et ouvert la porte aux prescriptions abusives de médicaments, en abaissant tout simplement les seuils critiques de plusieurs symptômes « à risque ». Or, l’OMS est une officine de l’ONU, comme chacun sait.
Au fur et à mesure que se déroulait le reportage, j’ai été frappé par un parallélisme évident avec un problème que nous connaissons tous :
LE SYNDROME DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE ANTHROPIQUE.
Là encore, nous nous trouvons face à différents symptômes, réels ou supposés, tels qu’un réchauffement climatique global, la hausse du niveau des océans, la fonte des glaces, l’accélération des évènements climatiques catastrophiques qui ont été rassemblés sous un même chapeau : LA RESPONSABILITE HUMAINE DANS LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES.
Evidemment, cette pratique idéologico-politique ne pouvait réussir que grâce à la complicité -consciente ou non- de prestigieux scientifiques, dont les études et les laboratoires ont été largement arrosés par des subsides ou des financements extrêmement généreux, pour peu qu‘ils abondent dans le sens impérieusement suggéré.
L’ensemble de leurs collègues ont été sensibilisés aux causes du problème par des revues à comité de lecture, dont on connaît l’infaillibilité (?), et auxquelles ils firent aveuglément confiance pour la plupart.
Certains d‘entre eux, toutefois, ont contesté les causes et conséquences attribuées à ce phénomène. Mais ils furent non seulement ignorés, mais aussi dénigrés d‘une façon telle que leurs confrères estimèrent plus prudent de s’abstenir de toute remise en cause du concept. Il faut bien vivre.
L’Union Européenne avait avalisé plutôt légèrement ces études et infléchi drastiquement sa politique économique et environnementaliste en conséquence. Ces études furent véhiculées par le GIEC, qui comme chacun sait, est une officine de l’ONU, et qui établit les seuils critiques des différents symptômes du syndrome décrit en fonction de ses propres convenances.
Mais il semble que les solutions imposées pour traiter ce syndrome, parmi lesquelles on notera la réduction drastique des émissions humaines de CO2, la promotion d’énergies dites renouvelables, une taxation aveugle ont des effets secondaires désastreux qui commencent seulement à apparaitre aux yeux de chacun.
La RTBF consacrera-t-elle un reportage à ces pratiques scandaleuses ?
Jo Moreau.
Excellent cette comparaison!
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Excellent cette comparaison!
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No mais tu rêêêêêf twa !!! (ave l’acent brusseleïr hein ) 😉
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La rtbf a déja fait un reportage sur ces « pratiques scandaleuses »:
http://www.dailymotion.com/playlist/x1ff6u_didyou2_rechauffement-le-climategate/1#video=xf3x57
Plus récemment, il y a aussi le reportage « Climate of doubt »:
http://www.pbs.org/wgbh/pages/frontline/climate-of-doubt/
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Monsieur Moreau
« » » »Evidemment, cette pratique idéologico-politique ne pouvait réussir que grâce à la complicité -consciente ou non- de prestigieux scientifiques, dont les études et les laboratoires ont été largement arrosés par des subsides ou des financements extrêmement généreux, pour peu qu‘ils abondent dans le sens impérieusement suggéré. » » » »
Savez vous comment on appelle ça ? De la calomnie voire de la diffammation.
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