La récente et scandaleuse intervention d’un vice-président du GIEC pour faire échouer l’organisation en Belgique d’une conférence ciblée sur les changements climatiques -voir :
n’est pas un acte isolé, mais semble bien relever d’une tactique de longue date destinée à éviter autant que possible toute contestation des conclusions de cet organisme onusien, interlocuteur exclusif agréé par nos politiques, nos médias et les industriels, pour ses conclusions sur la responsabilité humaine quant aux changements climatiques.
L’incroyable silence médiatique sur cet évènement, qui décidément ne m’étonne pas au vu du black-out organisé dans notre pays sur toute opinion discordante par rapport à la Parole du GIEC, est tout à fait révélateur d’une soumission dont l’ensemble de nos médias fait preuve. Voir à ce sujet :
Un autre exemple récent, quoique moins « agressif », a été donné lors d’une conférence organisée fin mai 2011 par l’Université d’ Ottawa. Le symposium principal, présidé par Andrew Miall, professeur de Géologie à l’Université de Toronto, et intitulé « Le climat de la Terre, passé, présent, futur » devait réunir en débats contradictoires des scientifiques « GIECosceptiques » tels que Ian Plimer, géologue et professeur émérite de l‘Université de Melbourne, Bob Carter,paléoclimatologie et professeur à la James Cook University, Henrik Svensmark, physicien et directeur du Sun Climate Research et récemment reconnu pour sa participation aux travaux du CERN, et plus d’une dizaine d’autres scientifiques de pointe, qui présentèrent leurs exposés très documentés, alors que d’autres scientifiques devaient défendre les positions du GIEC.
Mais voilà, parmi ces derniers, tous ceux qui avaient été invités ont soit ignoré, soit purement et simplement décliné l’invitation.
Le professeur Miall a regretté ces absences, et les a commentées en ces termes : « Les scientifiques favorables aux conclusions du GIEC ne désirent pas débattre de ce sujet. Ils prétendent de façon systématique que tout argument contraire n’est pas concluant, ou n’a qu’un effet mineur. Or l’idée même qu’une science quelconque puisse être « finie » viole non seulement tout l’historique de la science, mais également toutes les normes d‘un processus scientifique » .
Cela n’est pas nouveau. Début 2010, le Heartland Institute de Chicago organisait une conférence sur le changement climatique. Précisons que le Heartland est un think-tank de tendance libertarienne, qui fut toujours opposée aux conclusions du GIEC. Toutefois, les organisateurs ont voulu un débat équilibré, et à côté de GIECosceptiques tels que Willie Soon ou Richard Lindzen, plusieurs dizaines de partisans du GIEC étaient invités, mais seuls deux ont répondu à l’invitation. Ce qui a donné bien entendu un débat fortement déséquilibré et qui lui enlevait dès lors une bonne partie de son intérêt.
N’oublions pas Al Gore, qui a toujours refusé tout débat scientifique basé sur son film « Une vérité qui dérange », au titre prémonitoire …
Bob Carter, paléoclimatologue et GIECosceptique notoire, est régulièrement invité à des conférences sur le climat. Presque systématiquement, il est ensuite avisé que sa présence n’est pas souhaitée, alors que son intervention est déjà écrite et son voyage réservé. Il confirme qu’un fort contrôle a été exercé sur les radiodiffuseurs ABC (Australian Broadcasting Company) et SBS pour éviter l’apparition de scientifiques « sceptiques » dans leurs émissions.
Il s’avère également qu’en Australie, le CSIRO (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation) était à la base de cette politique de censure. Plus fréquemment , ses membres ont systématiquement refusé de participer à tout débat contradictoire sur les changements climatiques.
Lorsqu’une Université de Sydney l’a approché pour donner une conférence sur le campus, leur Professeur de Développement Durable a déclaré « qu’il ne permettrait à quiconque de présenter un point de vue qui ne confirmerait pas l’influence du CO2 dans le réchauffement climatique ».
Tiens, tiens, cela me fait penser à des évènements récents…
On pourrait multiplier des exemples semblables.
Une telle attitude de refus du débat, accompagné de tentatives de disqualification des contradicteurs par des arguments à la limite de la calomnie, serait impensable dans d’autres domaines, qu’ils soient scientifiques ou sociétaux. Evidemment, le domaine climatique a été fortement pollué par les intérêts scientifiques, financiers et politiques qui en découlent, et une remise en question de la position du GIEC, qui est à la base de l’orientation actuelle prise par de nombreux gouvernements au prix de milliards de dollars, est pratiquement inconcevable dans le fait qu‘elle les disqualifierait aux yeux de l‘opinion.
Ceci explique sans doute cela.
D’ ACCORD ? PAS D’ ACCORD ?? VOS COMMENTAIRES SONT BIENVENUS.
Jo Moreau.
La notion de « consensus scientifique » est absurde. Le consensus ne sert en rien la réalité qui est derrière la perception, la propagande ou le consensus. Le consensus ne fait qu’amplifier les conséquences sociales de son sujet, mais ne l’authentifie en rien: il y a suffisamment de consensus sur des leurres, erreurs, lynchages divers, dérives politiques pour que le bon sens approche tout consensus avec une suspicion proportionnelle. La science ne s’encombre pas des avis, des perceptions, des émotions, des consensus. Elle est par nature en recherche, en doute, en affinement, et en essais de dépasser les perceptions. Le fait même que toute discussion avec les « réchauffistes » débute en tentant d’asséner l’argument du consensus est suspect: ce sont les chiens peureux qui aboient les rêgles de leur maître pour dominer leur peur et leur ignorance. Ce sont tout sauf des scientifiques, et delà, malheureusement, tout sauf des humanistes: méfions-nous de ceux qui prétendent nous dire comment vivre nos vies, l’histoire montre qu’ils les consomment à leur profit.
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« » » »Henrik Svensmark, physicien et directeur du Sun Climate Research et récemment reconnu pour sa participation aux travaux du CERN, » » » »
Ah bon ? Première nouvelle.
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