COPENHAGUE APPROCHE : OBJECTIF ARNAQUE.

La conférence de Copenhague sur le réchauffement climatique approche, justifiant tous les emballements médiatiques, politiques et taxatoires.

 Le débat climatique a, depuis plusieurs années maintenant, quitté le terrain scientifique pour les domaines politiques et financiers. Il est devenu l’objet de toutes les outrances et de tous les amalgames. Il justifie une modification profonde de la politique industrielle et économique des pays développés, déjà fragilisés par la concurrence discriminatoire des pays émergents. Une partie de ceux-ci vont sans doute profiter d’une distribution généreuse de fonds provenant des contribuables des pays développés, capitaux qui ne seront pas perdus pour tout le monde …

Rappelons d’abord quelques faits qui eux au moins, sont incontestables.

– Le climat est tout, sauf stable. Tout au long de l’histoire de notre planète eurent lieu des modifications climatiques, parfois brutales et souvent catastrophiques.

– Il n’existe AUCUNE preuve scientifique que l’activité humaine soit à l’origine des modifications climatiques.

– Le CO2 représente environ 5% de l’ensemble des gaz à effet de serre, et la part émise par l’homme représente une partie infime de ces 5%.

– Il est faux de prétendre qu’il y aurait un consensus de l’ensemble des scientifiques dans le monde, qui irait dans le sens des conclusions du GIEC, organisme onusien à l’origine de l’emballement actuel. Des dizaines de milliers de scientifiques de toutes disciplines, ont émis de sérieuses réserves quant à ces conclusions, quand ils n‘y sont pas totalement opposés. Des conclusions d’ailleurs évolutives dans le temps, et émises au conditionnel…

La presse, surtout européenne et encore plus francophone, s’est précipitée sur les scénarios catastrophistes émis par les adeptes du réchauffement climatique, comme elle s’était précipitée en son temps sur le refroidissement climatique (milieu des années’70), les chutes de météorites, ou tout scénario catastrophiste qu’on met à la mode, et qui fait vendre.

Ces mêmes médias européens ont d’ailleurs mis un black-out total sur toute information ou théorie qui irait à l’encontre, ou qui mettrait simplement en doute ce qui est devenu ce qu’il faut bien appeler la pensée unique et obligatoire.

On en est arrivé à mélanger tout et n’importe quoi dans un gigantesque « melting pot », assimilant des questions fondamentales, qui ne sont pas nécessairement liées les unes aux autres.

– Sommes-nous engagés dans des changements climatiques ?

– Allons-nous vers un réchauffement ou un refroidissement climatique ?

– Ces modifications sont-elles le fait de l’activité humaine ?

Oser mettre en doute un seul de ces points est assimilé à un véritable crime contre l’avenir de l’humanité, au point qu’on qualifie les contestataires de ‘négationnistes’, servant une science ‘d’extrême droite’, et qu’on essaye de les discréditer par n’importe quel moyen, alliant les sous-entendus douteux aux allégations mensongères, ou les accusant tout simplement d‘être achetés par les industries pétrolières.

Mais qui profite de cet état de fait ?

Tout d’abord une partie du monde scientifique. Il suffit aujourd’hui d’abonder dans le sens du réchauffement climatique pour voir s’ouvrir la manne financière. Des laboratoires qui, il y a quelques années devaient passer une bonne partie de leur temps à la chasse aux subsides, se voient aujourd’hui dotés de moyens conséquents. En quelques années, le budget global annuel destiné à la climatologie est passé de 170 millions de dollars à plusieurs milliards de dollars.

Le monde politique est évidemment soumis au même matraquage médiatique que l’ensemble de la population, et a trouvé dans le sujet un bon moyen de récolter des voix. Tout d’abord les partis écologistes (bien que certains écolos se soient distancés des conclusions actuelles du GIEC). Les autres partis ont évidemment embrayé sur un sujet très payant électoralement parlant, et aujourd’hui, chacun veut paraître plus vert que vert. La mise en œuvre d’une telle politique justifie également la multiplication de taxes dites « écologiques », affirmées ou déguisées, bénéficiant en outre de l’approbation inespérée d’une partie de la population, et qui tombent à pic dans le climat de crise que nous connaissons actuellement.

Le monde industriel s’est engouffré dans le juteux nouveau marché , par la commercialisation prématurée d’énergies « renouvelables » tels que l’éolien ou le photovoltaïque, qui n’ont technologiquement pas quitté le stade expérimental. Cette mise sur le marché fut facilitée par des incitations, primes, certificats verts et détaxations diverses supportées par l’ensemble des contribuables, sans lesquelles ces systèmes seraient à l’heure actuelle totalement invendables.

Le lobby nucléaire a bien entendu joué de la peur du CO2, pour promouvoir son énergie dite « propre ».

Le monde financier est en train de profiter largement du système mis en place, notamment via les bourses de « crédits carbone » qui brasseront bientôt des centaines de milliards de dollars, le lancement de fonds « éthiques et responsables », l’investissement dans des entreprises soi-disant écologiques.

Il y a aussi quelques particuliers qui surfent sur la vague -extrêmement rémunératrice pour certains, tels que Al Gore et son business financier-, ou d’autres que je veux croire plus idéalistes comme Yann Arthus Bertrand, Nicolas Hulot ou encore notre Alain Hubert.

Cette addition d’intérêts convergents a pris une telle dimension mondiale que je crains qu’une quelconque marche arrière soit devenue impossible, car elle mettrait en jeu la crédibilité des principaux piliers de nos sociétés : le politique, l’humanitaire et l’industriel.

Pourtant, je veux malgré tout croire que nos décideurs sont encore capables d’une analyse critique des arguments de chacun, et de s’interroger sur la pertinence des options dans lesquelles nous allons être inexorablement engagés, sur les motivations réelles de ses initiateurs et surtout prendre conscience qu’à l’heure actuelle, contrairement au bourrage de crâne savamment orchestré, il n’y a aucun consensus scientifique au niveau mondial, et que le débat reste ouvert.

L’influence de l’activité humaine sur les changements climatiques n’est scientifiquement pas établie.

Voir autres billets sur le sujet, dans la catégorie « climat ».

Jo Moreau

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11 commentaires sur “COPENHAGUE APPROCHE : OBJECTIF ARNAQUE.

  1. D’accord il y a certainement tout un tas de bandit prêt à se faire un max sur le dos des crédits carbone et qui n’ont rien à cirer de l’avenir de la planète. Mais soyons honnête avec nous-même, il est clair qu’on ne peut pas se permettre de continuer à injecter dans l’atmosphère près de 30 GT de CO2 par ans sans avoir de conséquences. Et c’est sans prendre en considération le méthane et le protoxyde d’azote. Il n’est quand même pas imaginable que l’augmentation de l’acidité des océans, dû à la dissolution du CO2 par les eaux froides, aie été inventé par les scientifiques. Faut pas non plus voir un complot là il n’y en a pas.
    Et garder à l’esprit que si réchauffement il y a, anthropique ou non, des centaines de millions de personnes devront être déplacée, des récoltes seront détruites soit par des pluies diluvienne soit par la sécheresse. Faut être sacrément sûr de son coup pour osez dire: « On s’en fout, c’est pas nous, c’est un phénomène naturel. ». Et quoi si on se trompe? Et notre responsabilité?
    J’aurais donc tendance à prendre le risque de me tromper en supportant pleinement la cause anthropique, ce qui nous fera de toute façon réagir dans le bon sens par rapport à la protection de notre environnement. Réaction urgente à mettre en œuvre, notamment en se qui concerne les atteintes à la biodiversité.

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  2. Bonjour pascalbotte,
    Si vous avez consulté les autres billets dans la catégorie ‘climat’, vous aurez constaté que mon propos principal est de dire : attention, beaucoup de scientifiques ne sont pas d’accord avec les conclusions du GIEC. Je n’ai pas les compétences pour décider qui a tort et qui a raison, mais je ne fais que constater que ces scientifiques dits « sceptiques » n’ont pas droit au chapitre, et que leur avis est totalement occulté. Je ne crois pas non plus au Grand Complot, mais simplement à une convergence d’intérêts.

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  3. @HANDELSMAN
    Ca changerait que beaucoup d’argent de la collectivité aurait été dépensé inutilement (bien que certains comme le souligne Aldébaran y trouvent leur compte: http://www.telegraph.co.uk/earth/energy/6491195/Al-Gore-could-become-worlds-first-carbon-billionaire.html ) au détriment d’autres problèmes environnementaux.
    Ca changerait que si tout cela s’avère faux, certaines personnes pourraient se sentir manipulées et jeter le bébé avec l’eau du bain, au détriment de l’écologie en général.

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  4. @pascalbotte
    Décidément le film d’Al Gore vous a très impressionné,au point que vous semblez redouter les pires catastrophes pour les populations exposées aux aléas climatiques,n’ayez pas peur,c’est de la fiction.(voir jugement rendu par juge Britannique au sujet de ce film).Rassurez-vous,il existe des sites très instructifs qui pourrait vous apaiser.Par ex. »pensée unique.fr ».

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  5. Si vous citez des études publiées dans des revues scientifiques qui remettent en cause l’un ou l’autre élément lié au changements climatiques, je commencerai à douter. mais jusqu’à présent, je ne vois que des déclarations, qu’il est impossible de vérifier ou de remettre dans leur contexte. En bon scientifique je ne crois que la science pure, et le climat c’est de la science pure. Bref les articles scientifiques, pas les déclarations. Sinon je peux en écrire une aussi, aligner mes diplomes et prétendre que les extra-terrestres sont déjà venu sur terre ou que la terre est plate…

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  6. Bonjour Gaston, merci pour votre réaction qui concerne plus la série « consensus climatique, disiez-vous ? Vous me prenez au dépourvu, mais ces articles ne manquent pas, malgré les manoeuvres faites par des chercheurs du GIEC pour évincer ces articles, révélées par le Climategate dont vous trouverez quelques exemples ici: http://www.objectifliberte.fr/2009/11/climategate-2-nouvelles-revelations.html
    Pour ce qui est des articles, en voici deux exemples :
    Ferenc M Miscolczi : saturation de l’atmosphère par les gaz à effet de serre :

    Cliquer pour accéder à IDOJARAS_vol111_No1_01.pdf

    Gerlich et Tscheuschner : Réfutation de l’effet de serre du CO2 atmosphérique dans le cadre de la physique:

    Cliquer pour accéder à 0707.1161v4.pdf

    Si vous insistez, je peux retrouver les références des revues dans lesquelles ils ont été publiés.

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