L’émission de ce dimanche à la RTBF nous a montré des élus de nos principaux partis assoiffés de moralité, et se demandant la main sur le cœur comment ramener plus d’éthique en politique . Et de prôner de nouveaux règlements pouvant encadrer les pratiques défaillantes de certains d‘entre eux.
Il me semble évident que l’éthique ne se décrète pas, il se trouvera toujours quelques profiteurs pour contourner tous règlements internes ou écrits.
L’éthique doit se trouver dans l’état d’esprit de ceux qui s’engagent dans la représentation populaire, mais combien d’entre eux sont réellement habités par le seul but de servir, sans aucune autre arrière-pensée ? (j’allais dire par le seul but de servir, et non de se servir, mais c’eut été trop facile !)
Chaque parti a déjà sa charte éthique, aussitôt signée et aussitôt oubliée. Car le problème est immense. Après les problèmes de cumul de mandats, de profits scandaleux comme l’affaire Donfut, des nominations politiques pour les copains, restera ceux des intercommunales, des cabinets ministériels « doublant » les administrations, des milliers d’ASBL subventionnées et non contrôlées, de subventions aux syndicats via les caisses de chômage, de dépenses inconsidérées d’organismes publics (voir les dépenses des cadres du FOREM) , j’en oublie et non des moindres, le tout financé par vous et par moi.
Et ces affaires touchent tous les partis, n’en doutons pas, soit par implication directe, soit par la volonté de ne pas voir .
L’engagement de respecter à priori est inutile. Par contre , instaurer une loi qui punit l’abus de fonction publique, comme il existe une loi commerciale qui punit l’abus de position dominante, par de très lourdes peines aussi bien civiles que pénales, freinerait peut-être les abus et les sanctionnerait sûrement.
J’allais y ajouter la condamnation pour non-dénonciation de tels faits, mais on m’accuserait sûrement de favoriser la délation …. On place sa morale personnelle où on peut.
Il existe des dizaines de milliers de citoyens vivant en Wallonie sous le seuil de pauvreté . D’autres n’en sortent pas malgré qu’ils soient salariés.
Ceci en partie par le fait de ces scandaleux détournements de fonds, soit au profit personnel de quelques uns, soit au profit du « système » particratique.
CODE D’ÉTHIQUE POLITIQUE DES INSTITUTIONS PUBLIQUES DE L’ÉTAT FRANCAIS
CHAPITRE I : PRÉAMBULE
– Attendu que l’État est conjointement au peuple, responsable de transmettre, entretenir et renforcer les valeurs de notre démocratie.
– Attendu que le peuple bénéficie des droits et libertés proclamés et garantis par la Déclaration universelle des droits de l’Homme du 10 décembre 1948
– Attendu que les droits fondamentaux sont interdépendants, indissociables et intimement liés, conformément au principe énoncé dans la Déclaration de Vienne issue de la Conférence des Nations Unies sur les droits de l’Homme (1993).
– Attendu que chaque citoyen a envers la nation, la responsabilité de ne pas porter atteinte à la pleine réalisation des droits de l’homme, et la responsabilité de respecter le Droit Français.
Il a été établi ce CODE D’ÉTHIQUE POLITIQUE DES INSTITUTIONS PUBLIQUES DE L’ÉTAT FRANCAIS
CHAPITRE II : FINALITÉ DE L’ÉTAT
ARTICLE 1 – BIEN COMMUN.
Au travers des textes de la Constitution de la République Française, du Droit Français, de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen et de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, la finalité de l’État est le bien commun de la Nation. Tout citoyen concerné par ce code, occupant une fonction ou exerçant un mandat au nom ou au service de l’État est au service de ce bien commun.
À SUIVRE …. http://www.la-convergence-ethique.org
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Bonjour Bertrand,
Travail considérable ! (est-il de toi ?)
Je lui reproche peut-être l’omission dans certains articles, des mots « sciemment » ou « volontairement ».
D’autre part, à force de vouloir cibler tous les cas, le risque existe peut-être soit de paralyser certaines actions, soit de voir les plus malins détourner le texte.
En toute hypothèse, je répercute ce texte,
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