LE CLIMAT ET LA MANIPULATION POLITIQUE

belgotopia (22)

 

Depuis sa fondation, les conclusions climatiques du GIEC ont été contestées non seulement de l’extérieur, mais également par des scientifiques membres du panel de cet organisme, dont plusieurs ont choisi de ne plus collaborer (1).

Il est évident que le GIEC ne se contente pas du volet scientifique de l’étude et des effets du réchauffement climatique, mais profitant de son aura d’organisme onusien, tente d’imposer des orientations politiques et économiques aux gouvernements mondiaux. Il n’est pas inutile de rappeler l’objectif qui lui avait été fixé à l’origine : « Mieux comprendre les risques liés au changement climatique d’origine humaine » . Ce cadre bien défini allait orienter tous les travaux qui allaient suivre par la suite, sous la forme de rapports compilant les études conformes à l’objectif fixé, parues dans les revues scientifiques et surtout le « condensé destiné aux décideurs politiques », de plus en plus catastrophiste au fil des années.

L’orientation politique du GIEC a été clairement mise en évidence à plusieurs reprises, notamment par Drieu Godefridi dans son livre « Le GIEC est mort, vive la Science » (2) , ou encore dans le livre édité par un collectif de scientifiques belges « Climat, 15 vérités qui dérangent ».

Le caractère scientiste du GIEC est encore renforcé par les convictions idéologiques d’une partie des scientifiques qui en font partie, car si la Science est neutre, il n’en est évidemment pas de même des scientifiques, qui au même titre que les historiens par exemple, interprètent les phénomènes observés et surtout leurs conséquences en fonction de leur propre conception philosophique ou politique.

« Nous devons présenter des scénarios effrayants, proférer des affirmations simplistes et catastrophiques sans prêter attention aux doutes que nous pourrions avoir. Chacun d’entre nous doit choisir entre l’efficacité et l’honnêteté « . Stephen Schneider (National Center for Atmospheric Research Boulder, Colorado) à Discover Magazine en 1989.

Le dernier rapport du GIEC (AR5) vient de sortir, et les prédictions apocalyptiques qu’il contient nous glacent le sang. « Sécheresses, inondations, maladies, migrations, pénuries alimentaires, risques de conflit, etc. : le deuxième volet du cinquième rapport du groupe intergouvernemental d’experts de l’ONU sur l’évolution du climat (GIEC), publié lundi 31 mars, recense les impacts déjà observables du changement climatique. » (3)

Alors que les signaux liant les activités humaines aux changements climatiques sont de plus en plus ténus, le GIEC semble engagé dans une fuite en avant de plus en plus absurde. Le palier constaté dans le réchauffement global depuis 1998 se prolonge, la mer libre en Arctique se fait attendre, l’augmentation des évènements extrêmes est contestée et leur imputabilité à un réchauffement global mise en doute même par des scientifiques oeuvrant pour le GIEC.

Comment ne pas penser à la phrase célèbre de Georges Mandel en Juin 40 : « De défaite en défaite, nous allons vers la victoire finale ».

Et bien entendu, ce rapport ne nous apporte toujours aucune preuve scientifique de la causalité entre les émissions humaines de CO2 et les changements climatiques …

Notons toutefois que les « scénarios effrayants » dont il est question ci-dessus et qui furent abondamment repris par nos médias, sont extraits du « condensé pour les décideurs », car en fait le rapport complet est plus circonspect sur beaucoup de points.

Récemment, d’autres membres du panel du GIEC ont à leur tour exprimé leur indignation devant les méthodes employées pour aboutir aux conclusions exposées dans le dernier condensé destiné à orienter le monde politique (4).

« J’en tremble encore« . .déclare Giovanni Baiocchi, économiste à l’Université du Maryland, dont les travaux ont servi à la formulation de la synthèse.« Cela aura comme conséquence que des chercheurs remettent en cause leur participation future au processus développé par le GIEC »

Alors que le rapport complet de 2000 pages est principalement rédigé par des scientifiques, le résumé pour décideurs qui compte 33 pages, a été publié le 13 avril dernier après 5 jours de négociations, et résulte d’un consensus politique entre les représentants des gouvernements et de marchandages avec le monde scientifique. Et ce principalement sur les responsabilités à imputer aux uns et aux autres dans le processus des changements climatiques.

Une autre personnalité participant à ces négociations, David Victor, politologue à l’Université de San Diego, déclare qu’une fois encore, la balance a penché nettement en faveur des politiques au détriment des scientifiques. En définitive, des chapitres entiers ont ainsi été retirés de la synthèse.

On peut donc ironiquement affirmer que ce rapport n’est pas « pour les décideurs », mais « par les décideurs »…

Et quand on connaît l’orientation et le coût actuel des politiques industrielle et énergétique qui ont cette synthèse comme base, on peut légitimement en être plus effrayé que par l’avenir climatique qu’on nous promet !

Jo Moreau

(1) Parmi d’autres : Richard S LINDZEN – PhD – Titulaire chaire météorologie Massachusets Institute of Technologie – ex lead author IPCC 2001 AR3 « En dépit de toute la mise en scène sur le réchauffement climatique, de plus en plus de gens réalisent que statistiquement, les températures moyennes du globe n’ont pas augmenté de façon significative depuis la fin des années 90 »

Yuri IZRAEL – Vice-président du GIEC jusqu‘en 2008- Conseiller scientifique auprès du gouvernement russe -ex vice-président de l’Organisation Météorologique Mondiale – ex director of the Institute of Global Climate and Ecology Russian Academy of Sciences. « Il n’y a aucun lien prouvé entre réchauffement global et activités humaines ».

John CHRISTY – PhD – Climatologue – Professeur de Sciences de l’Atmosphère – Director of the Earth System Science Center university of Alabama – Climatologue de l’Etat d’Alabama – ex rédacteur principal auprès du GIEC (2001) et collaborateur en 1994,1996 et 2007. « Je ne vois pas la preuve évidente que l’activité humaine soit la cause unique du réchauffement climatique. Je vois plutôt l’utilisation aveugle de modèles climatiques ».

Philip LLOYD – Ingénieur chimiste – Research Professor Energy Institute University of Technology Capetown – ex coordinating lead author au GIEC- « La quantité de CO2 que nous produisons est insignifiante au vu des échanges naturels air-eau-sol. Les résumés (du GIEC) ont distordu la science. Le processus est tellement vicié que le résultat équivaut à une fraude ».

Chris FIELD – Professeur de Biologie et Environnement Université de Stanford (USA) – Lead author auprès du GIEC AR4. « Concernant les effets du réchauffement climatique en Afrique repris dans le rapport du GIEC, je ne trouve dans ce rapport aucune preuve de ce qui est avancé » .

Hans OERLEMANS – Glaciologue – Météorologue – Universiteit van Utrecht (NL) ex Director Institute for Marine and Atmospheric Research – Lead Author GIEC AR1 – AR2 – AR3 « La partie du rapport du GIEC consacrée aux glaciers de l’Himalaya n’est pas fiable. Ce n’est pas là une manière de travailler ».

Roger PIELKE Sr – PhD – Météorologue – ex Professeur Colorado State University – Contributing Autor IPCC démissionnaire en 1995. « Les modèles n’ont pas démontré leur capacité à prédire les changements climatiques globaux et régionaux ».

(2) http://giec-est-mort.com/

(3) http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/03/31/nouveau-rapport-alarmiste-du-giec-sur-le-rechauffement-climatique_4392565_3244.html

(4) http://news.sciencemag.org/climate/2014/04/scientists-licking-wounds-after-contentious-climate-report-negotiations

 

UNE CONFERENCE EXCEPTIONNELLE A LOUVAIN-LA-NEUVE CE 07 MAI :

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