Ce mercredi 14 novembre 2012 se tiendra à l’Académie Royale de Belgique, la deuxième des trois conférences consacrées à la controverse sur les changements climatiques. Au cours de celle-ci, des professeurs d’université développeront dans le champ de leur compétence une conception différente de celle du GIEC, ce qui est en soi un évènement dans le paysage « politico-climatique » belge, entièrement soumis à la cause de cet organisme.
Cette réunion est ouverte à tous, et se tiendra au Palais des Académies, 1 rue Ducale à Bruxelles de 17 à 19 heures. L’entrée est gratuite.
Les intervenants seront :
Monsieur Henri MASSON, PhD, Ingénieur, Ancien vice-président de la Société Royale Belge des Ingénieurs et Industriels, Professeur d’Economie Appliquée de l’Université d’Anvers. Voir notamment : http://belgotopia.blogs.lalibre.be/archive/2012/02/07/un-autre-regard-sur-les-anomalies-de-temperature-globale.html
Monsieur Alain PREAT, PhD, Géologue, Professeur à l’ULB (Université Libre de Bruxelles). Président du Dept Earth and Environmental Sciences.
Celui-ci a récemment accordé une interview au bulletin de l’Académie Royale, où apparaît clairement son expertise pointue et mesurée notamment dans le domaine des énergies fossiles. Il y parle aussi des changements climatiques, et de son étonnement devant certaines prises de position en ce domaine. Je relève notamment :
« (…) le GIEC fonctionne au consensus, ce qui me paraît incompatible avec une démarche proprement scientifique.(…) (…)Le GIEC est tenu de résumer son immense travail en une petite centaine de pages destinées aux décideurs politiques dont dépend l’obtention de crédits… Simplifications, intérêts, qui ne voit là un risque, un danger pour la science authentique ?Je ne dis pas du tout que le GIEC travaille mal, je dis seulement que toute démarche scientifique implique des discussions, des controverses, des doutes… et pas le consensus (…). »
Il y parle aussi de la démarche suivie lors de la conférence de mercredi :
« (…) Personne n’a le courage de dire : à ce stade de nos connaissances, on ne sait pas prévoir l’avenir du climat. Les facteurs sont tout simplement trop complexes. Et cela commence avec les données climatiques elles-mêmes : il semble ne pas y avoir de consensus sur la pertinence de ces relevés. C’est ce que je vais tenter d’expliquer lors de cette conférence à l’Académie Royale le 14 novembre prochain, que j’intitule : « La récolte des données climatiques : quelles controverses ? ».
Il faut lire le texte complet de cette interview ici : http://www.academieroyale.be/cgi?usr=ktcs6s322c&lg=fr&pag=774&tab=87&rec=1319&frm=0&id=3860&flux=50731692
Jo Moreau