FORBES – Par James Taylor – 27 juillet 2011
Les données satellitaires de la NASA depuis les années 2000 jusqu’en 2011 montrent que l’atmosphère terrestre libère beaucoup plus de chaleur dans l’espace que les modèles climatiques ont prédit, rapporte une nouvelle étude parue dans la revue scientifique à comité de lecture « Remote Sensing ». L’étude montre que dans le futur le réchauffement global sera beaucoup moins important que prédit par les modèles informatiques des Nations-Unies(du GIEC) , et confirme des études antérieures qui indiquent que l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère piège beaucoup moins de chaleur que prévu par certains alarmistes.
Le co-auteur de l’étude est le professeur Roy Spencer, chercheur scientifique principal à l’Université d’Alabama, et chef de l’équipe des sciences pour l’Advanced Microwave Scanning Radiometer embarqué sur le satellite AQUAde la NASA, il rapporte que les données rapportées par les satellites contredisent plusieurs suppositions alarmistes tirées des modèles informatiques.
« Les observations satellitaires suggèrent qu’il y a beaucoup plus d’énergie perdue dans l’espace pendant et après le réchauffement que ce que montrent les modèles» a déclaré Spencer dans un communiqué de presse du 26 juillet de l’Université d’Alabama. « Il y a un énorme décalage entre les prévisions et les données, particulièrement pour ce qui concerne les océans ».
Non seulement il y a moins de chaleur piégée, mais les données satellite de la NASA montrent que l’atmosphère terrestre commence à évacuer la chaleur vers l’espace, plus précocement que ce que les modèles des Nations-Unies (du GIEC) ont prédit.
Ces nouvelles données sont extrêmement importantes et devraient modifier fondamentalement le débat concernant le réchauffement global.
Quelle que soit leur tendance, l’ensemble des scientifiques est d’accord sur la quantité de chaleur directement piégée par les émissions humaines de CO2 : pas beaucoup.
(…)
Quand des données objectives sont diffusées au départ de la NASA par un journal scientifique à comité de lecture, et qu’elles montrent un écart énorme entre des modèles climatiques alarmistes et des mesures réellement relevées, les scientifiques engagés dans l’étude du climat, les médias et nos élus seraient bien inspirés d’en prendre note. Qu’ils le fassent ou l’ignorent nous en apprendra beaucoup sur la bonne foi des porte-parole de l’alarmisme du réchauffement climatique.
Traduction maison. Article original : http://www.forbes.com/sites/jamestaylor/2011/07/27/new-nasa-data-blow-gaping-hold-in-global-warming-alarmism/
J’ai traduit cet article pour info, mais pour être complet, la personnalité de Roy Spencer (PhD – Climatologue – ex scientifique NASA – Chercheur principal Université d‘Alabama) est marquée par son caractère « GIECosceptique » de longue date, et par son ralliement aux thèses créationnistes. Ceci suffit pour que certains tentent de le discréditer définitivement, mais cela ne permet évidemment pas pour infirmer automatiquement toutes ses recherches notamment dans le domaine climatique. Le débat scientifique doit impérativement porter sur les théories exposées et non sur la personnalité de leur auteur.
Jo Moreau
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