LE CO2 : QUE DE MENSONGES PROFERES EN TON NOM

réchauffement climatique,changements climatiques,CO2,GIEC,Le périodique « Marianne » Belgique vient de publier un article du Professeur Istvan Marko, le coordinateur scientifique du livre « 15 Vérités qui dérangent ».

Il rétablit la vérité sur le rôle capital du CO2 dans le processus de la vie terrestre, alors que de toutes parts, il est cloué au pilori comme ennemi public n°1.

Je reproduis ci-dessous ce recadrage bienvenu, à contre-courant du bourrage de crâne auquel nous sommes soumis presque journellement.

Jo Moreau.

LE CO2 : UN COUPABLE IDEAL.

Pauvre CO2 ! Te voilà déjà condamné, sans procès équitable, ni preuves réelles de ta culpabilité. Condamné par les grands prêtres du climatisme rampant, qui ont décidé que tu étais une menace à cause de ton potentiel minable de un (1), alors que la vapeur d’eau est onze fois (11) plus puissante que toi et donc d’autant plus coupable. Ils t’ont affublé de tous les maux et veulent t’enfouir au plus profond des océans ou t’emprisonner à jamais dans d’obscures galeries souterraines.

Pauvre CO2, ils t’ont sali, souillé, déshonoré, toi, l’une des molécules sans lesquelles la vie n’existerait pas sur Terre ! A force d’entendre inlassablement les mêmes discours (mensonge répété deviendra réalité acceptée), on finit presque par en oublier la science et les propriétés fondamentalement bénéfiques du CO2. Au contraire du monoxyde de carbone (CO), le dioxyde de carbone n’est pas un gaz toxique, sauf à des concentrations élevées (4% et plus). Il n’est pas inflammable et n’a aucun effet néfaste sur la couche d’ozone. Son inertie thermique en a fait l’un des produits les plus utilisés dans les extincteurs, son absence de toxicité l’élève au rang des gaz propulseurs les plus convoités et il est employé abondamment dans l’industrie du froid, notamment pour les transports réfrigérés.

Mais il y a plus, beaucoup plus. Le CO2 est l’aliment de base du phytoplancton, ces micro-organismes appartenant au règne végétal et qui sont à l’origine de la vie sur Terre. Grâce à la photosynthèse, ces petits organismes unicellulaires transforment l’eau et le CO2 en nutriments et en oxygène (O2) (1). Ils produisent la vaste majorité de l’oxygène présent sur Terre et constituent la nourriture d’une foultitude d’espèces marines, allant des zooplanctons aux baleines à fanons, en passant par de nombreux poissons. Ces minuscules organismes, qui se nourrissent de CO2, et qui génèrent l’oxygène nécessaire à notre survie, sont à la source même de notre existence !

Lorsque la lumière du soleil vient caresser les feuilles des végétaux, le CO2 réagit avec l’eau pour former de l’oxygène et du glucose. Ce sucre sert à divers mécanismes de croissance de la plante, dont la formation d’amidon et de cellulose. De très nombreuses études ont montré les effets bénéfiques pour les plantes d’une augmentation de la concentration atmosphérique en CO2. Si l’on double la quantité de dioxyde de carbone, les plantes les plus importantes pour l’alimentation humaine -toutes les céréales (blé, riz), les légumineuses (pois, haricots), quasi tous les fruits, les racines et tubercules (pommes de terre), et les plantes à fibres (coton)- voient l’efficacité de leur photosynthèse s’améliorer drastiquement(2).

De plus, une hausse du taux de CO2 induit une diminution de la transpiration des plantes par fermeture des stomates, ces petits pores situés sous les feuilles et par où s’échappe l’humidité. Il faut donc moins d’eau pour une croissance égale, voire supérieure (3). Comme une bonne nouvelle arrive rarement seule, l’accroissement de la concentration en CO2 induit aussi une élévation de la résistance des végétaux qui trouvent ainsi leur optimum de croissance à une température plus élevée (4) (5).

Un comble ! De récents rapports utilisant des données satellites, dont celui de Randall Donohue, confirment que le réchauffement climatique de 0,7°C durant les 150 dernières années, couplé à une augmentation du taux de CO2 atmosphérique, a conduit à une amplification de la couverture végétale terrestre (6).

Cet effet, oublié par les fanatiques du climatisme, est connu depuis bien longtemps. Ce n’est pas par hasard qu’une quantité de 1000 à 1300 ppm de CO2 est couramment employée dans les serres botaniques. Accélération de la croissance, augmentation de la taille et du volume, résistance accrue, déperdition d’eau minimale, il semble bien que le réchauffement climatique apporte plus de bénéfices que de problèmes réels (pour les problèmes imaginaires, voir le rapport AR5 du GIEC).

Le CO2 est produit par de nombreuses sources , dont la combustion (naturelle ou non), la fermentation (bière, vin), la respiration des êtres vivants, les volcans, les geysers… La participation de l’Homme à cet immense réservoir de CO2 est minuscule, comme l’ont montré de nombreux scientifiques. Citons le Pr.F.Gervais qui a calculé l’effet de réchauffement dû au CO2 produit par l’Homme à 0,0005°C par an !

De plus, et c’est le GIEC lui-même qui l’écrit (7), l’efficacité du CO2 en tant que gaz à effet de serre diminue de façon logarithmique. En d’autres mots, nous sommes arrivés à quasi saturation et un doublement de la quantité de CO2, ne devrait conduire qu’à une augmentation additionnelle minuscule de température de surface terrestre de l’ordre de 0,2°C, loin, très loin des valeurs apocalyptiques annoncées à grands cris, censées nous effrayer et ainsi, faciliter notre acceptation des politiques environnementales et climatiques aussi désastreuses et douloureuses qu’inutiles.

Mais combien de temps faudrait-il pour doubler la quantité de CO2 dans notre atmosphère ?

Il y a aujourd’hui environ 400 ppm de CO2 dans l’air (en fait, un peu moins, mais j’aime les chiffres ronds, et puis, au diable l’avarice). L’augmentation annuelle du CO2 (naturel + anthropique) étant d’environ 2 ppm par an, il faudrait donc 200 années pour doubler sa quantité ! Gageons que nous ne serons pas là pour vérifier les divinations assistées par ordinateur du GIEC. Profitons-en pour rappeler que dans une maison, le taux usuel de CO2 dans une pièce habitée est d’environ 2000 à 4000 ppm et ce, sans effet aucun sur la santé des habitants. Par contre, trop peu de CO2 dans l’air est dangereux pour notre Monde et, sous le seuil des 200 m, les plantes meurent rapidement.

Au contraire de la doxa prêchée depuis de (trop) longues années, davantage de CO2, et plus de chaleur sont des conditions bénéfiques pour les cultures et donc, pour l’humanité. Tout scientifique qui se respecte sait bien que les civilisations ont toujours fleuri lors des périodes chaudes et se sont disloquées lors des épisodes glaciaires.

Alors, au lieu de le condamner injustement, réhabilitons le CO2 et arrêtons de vilipender ce gaz source de vie qui est non seulement innocent (la température globale de la Terre stagne depuis 15 à 17 ans alors que plus du tiers du CO2 produit par l’Homme depuis l’ère industrielle a été émis durant cette période), mais en plus bénéfique ! Il est temps pour le GIEC de se trouver une autre bouc émissaire ! Le méthane? peut-être ?

(1) L.Taiz, E. Zeiger, Plant Physiology. 4th Edition,2006. The Benjamin/Cummings Publishing Co., Inc.Redwood City, CA.

(2) B.A.Kimball, J.R.Mauney, F.S.Nakayama, S.B.Idso. Vegetatio, 1993, 104/105:65-75. Effects of increasing atmosphérique CO2 on végétation.

(3) S.W.Trimble. Encyclopedia of Water Science, Second Edition, 2007, volume 1, Global Temperature Change and Terrestrial Ecology. CRC Press

(4) T.Hirose, D.D.Ackerly, M.B.Traw, D.Ramseler, F.A.Bazzar, Ecology, 1997, 78,2339-2350, CO2 Elevation Canopy Photosynthesis, and Optional Leaf Area Index.

(5) Liu, S.R.Liu, Y.Liu, Journal of Geographical Sciences, 2010, 20,323-332, Spatial and temporal variation of global during 1981-2006.

(6) R.J.Donohue, M.L.Roderick, T.R.McVicar, G.D.Farquhar, Geographysical Research Letters, 2013,40,3031-3035, Impact of CO2, fertilisation on maximum foliage couver across the globe’s warm, acid environnants.

(7) AR3. Chapter 6, Radiative Forcing of Climate Change, section 6.3.4;Total Well Mixed Greenhouse Gas Forcing Estimate.

Istvan Marko.

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12 commentaires sur “LE CO2 : QUE DE MENSONGES PROFERES EN TON NOM

  1. C’est plutôt surprenant que quand Mr Marko fait son boulot de scientifique, il dise le contraire de ce qu’il propage dans la presse tout public.
    « Le gaz carbonique (CO²) est considéré comme étant l’un des principaux responsables de l’effet de serre et il est impératif de réduire sa concentration dans l’air »
    source: http://www.uclouvain.be/cps/ucl/doc/ac-arec/documents/24-01-2011_recherche_CO2_I._Marko.pdf
    Enfin bon, je dis ca comme ca, mais si vous avez un semblant d’esprit critique, il serait temps de l’utiliser.

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  2. Effectivement, Sylvain, on peut penser quelque chose à un moment X, se pencher ensuite sur le problème et changer d’opinion.
    Seuls les imbéciles ne changent pas d’avis !

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  3. Avec un semblant d’esprit critique on s’attachera à la signification des mots et plus particulièrement à la définition du verbe « considé ».

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  4. Oups,
    Pas mal de contradictions mises à jour par Mr Sylvain là…
    Je comprends son désarroi… mais encore une fois, n’est-ce pas le jeu de tout chercheur d’aller dans le sens du vent afin d’obtenir des crédits-recherche ?
    C’est toujours ce qui a été dit… enfin, c’est bien connu cette méthode, pourquoi s’en étonner !?
    Il n’y a rien d’anormal à cela… vous n’avez pas saisi l’entourloupe ?
    Je me souviens d’une vidéo (c’est elle qui m’a rendu objectif) intitulée… « la grande arnaque du réchauffement climatique », ils dénonçaient déjà cette procédure menée par les scientifiques…

    Quoi donc d’anormal dans le comportement du Porf Marko ? C’est bien légitime non ?
    Bistouriman

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  5. Bien , je ne le connais pas perso mais je suppose qu’il aspire aux crédit pour ses recherches et tient donc des discours favorables…
    Mais que d’un autre côté, il défend l’objectivité climatique, combat que je défend depuis 2009, lors de ma conversion de réchauffiste en septique de l’origine humaine à un réchauffement arrêté depuis maintenant plus de 15 ans…
    Quelqu’un qui m’a beaucoup aidé est le Prof Jacques Duran… quel travail réalise ce Monsieur… dingue…
    Un site qui comporte + d’articles peer-reviewed que tous les rapports du GIEC mis ensemble… un site basé sur des OBSERVATIONS alors que le GIEC se base sur des modèles à partir d’une théorie de l’effet de serre totalement obsolète non confirmée par l’absence de Hot Spot au-dessus des tropiques…
    Connaissez-vous ce site ?
    Je l’ai entièrement lu et ce fut une véritable révélation pour moi… enfin des arguments qui démolissent totalement la théorie réchauffiste…
    Cordialement,
    Bistouriman

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  6. Je suis désolé que mon blog soit devenu un ring de boxe, où les attaques ad-hominem soient devenues la règle pour certains, au mépris total des limites que j’avais définies à plusieurs reprises. Les commentaires sont ouverts afin d’approuver, de compléter ou de contester le corps de l’article et les arguments mis en ligne, et non d’insulter son auteur, parfois en bafouant même toute règle déontologique.
    Ceci est valable pour tout intervenant.
    En fonction de quoi, Sylvain et Robert ne sont plus les bienvenus ici.

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  7. Jo,
    Tout à fait d’accord avec votre décision d’exclure Robert, qui a déjà été viré de commentaires sur la plupart des sites qui publient sur le changement climatique.
    Par contre, je plaiderais la cause de Sylvain, qui me parait plus mesuré que Robert, et ne multiplie pas les interventions intempestives.
    Dans le cas présent, il cite, fielleusement je vous l’accorde,une phrase du Professeur Istvan Marko. Je ne sais si ce dernier voudra lui répondre. C’est de bonne guerre entre débatteurs qui s’opposent.
    La réalité est que le service du Professeur Marko étudie la possibilité d’utiliser le CO2 comme matière première de l’industrie chimique, et que cette recherche a toute son importance dans l’optique de la réduction des concentrations atmosphériques en CO2. Cela, bien entendu, ne signifie pas que M. Marko adhère aux théories du changement climatique provoqué par le CO2, mais simplement qu’il explore une voie industrielle novatrice.

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  8. Bonjour M. Moreau,
    Je rejoins la position de M. Bélouve.
    J’ajouterai, bien que je ne connaisse pas le fin mot de l’histoire, que l’on peut envisager nombres de scenarii quant à l’origine de la phrase « fielleusement » mise en avant par Sylvain :
    – de la courbette pour obtenir des crédits de recherche (1)
    – au polissage de texte par l’attachée de presse…
    (1) somme toute de bonne guerre quand on voit que ce cher Sylvain semble bien s’inquiéter lui aussi des questions budgétaires en tant que signataire de la pétition suivante http://www.contrepoints.org/wp-content/uploads/2013/05/p%C3%A9tition-1.jpg ; pétition dans laquelle il est clairement indiqué (4ème paragraphe), je cite : « Mesure-t-on bien les conséquences de ces agissements (…) sur nos sources de financement »

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  9. Petit test du filtre anti-contradiction…
    Ca passe? Cool.
    Peut-être que mes autres commentaires pourraient aussi réapparaitre afin de reprendre la discussion.
    Merci @vistodelperu et @Jean-Michel Bélouve qui ont bien compris l’intérêt de la contradiction construite.

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  10. @ Sylvain
    « Petit test du filtre anti-contradiction… »
    En même temps n’abusez pas trop de notre clémence et de la tolérance de M. Moreau en commençant par éviter les commentaires « border line » ! Il me plaît de vous rappeler que certains pratiquent le « filtrage a priori » avec « validation par modérateur » ce qui complique grandement la discussion et vous empêcheraient, malgré des abords d’ouverture,tout autant de vous exprimer.
    « (…) qui ont bien compris l’intérêt de la contradiction construite. »
    Que voulez-vous… j’ai un petit faible pour la citation « je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire ». Certains pourraient en prendre des leçons…
    Sa mise en pratique ici me permet en tout cas d’indiquer ma désapprobation et mon indignation citoyenne quant aux appels à la censure prônée par des individus tel que Christophe Schoune ou au refus d’autres à participer à toute forme de débat fussent-ils public ou académique. N’en pensant pas moins, je ne reviendrai pas plus en avant sur une certaine pétition!

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  11. Pour clore cette petite histoire, c’est bon, j’ai retrouvé un commentaire du Professeur Marko lors d’un débat de la RTBF (1).
    L’argument « fielleux » est un recyclage de ce que disait Schoune (à 1h03) et sur lequel embraie un farfelu moustachu. Sachant ce que je pense du premier et vu le second… mais chacun est libre de choisir ses petits camarades.
    Au passage dans ce débat un invité brille par son absence encore que je comprends mal la diligence du journaliste qui offre une tribune libre de plusieurs minutes à l’absent du jour… encore une approche équitative du débat !
    Bon faisons simple, dans le chef du professeur Marko, il s’agissait bien d’une manœuvre pour obtenir un crédit de recherche.
    Pour le citoyen que je suis, cela en dit long sur la mainmise du courant de pensée mainstream et de l’état de la recherche… aucuns journaliste ne relevant ou s’offusquant du «créditgate» évidemment.
    Au passage, il serait peut être intéressant de lister (2) les études qui abondent dans le sens du RCA et qui suivent la structure suivante :
    – Intro : Dans le cadre de la présente étude, nous avons analysé l’impact de A su B dans le contexte C,
    – Analyse : A n’a aucune influence sur B (3)
    – Conclusion : le fait que A n’influence pas B ne remet bien évidemment pas en question notre croyance en C »
    (1) http://www.rtbf.be/info/emissions/article_l-evolution-climatique-un-debat-scientifique-ou-religieux?id=8100968
    (2) Ou une telle liste existe-t-elle ?
    (3) ou l’approche similaire : notre étude montre que A, D, E, F, G, H, I , J , K, … Z influencent dans une certaine mesure B (ce qui se traduira dans la presse par A influence B)

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