Les commentaires de mon blog sont ouverts à quiconque se soumet à l’esprit que je veux y insuffler, soit : Science is not settled, et le débat reste ouvert.
Cela signifie que chacun , partageant ou non mon point de vue sur le sujet, est le bienvenu tant qu’il respecte certains principes que j’ai déjà développé précédemment, soit de ne jamais s’attaquer à la personne ou à son profil, mais à contester s’il y a lieu les arguments qu’il présente.
Celui qui persiste à ne pas se plier à ces règles du jeu, par des dénigrements ad hominem ou par le mépris affiché à l‘encontre des contradicteurs peut sans problème aller jouer ailleurs (ce qu’un certain « robert » fait déjà avec ces mêmes armes…).
En bref, et ceci est mon dernier avertissement à cet intervenant régulier, si vous persistez dans cette attitude, je me verrai obligé de vous exclure définitivement des commentaires.
Pour illustrer ce propos, je reprends ci-dessous certains passages d’un billet édité sur ce blog il y a près de deux ans, mais qui reste plus que jamais d’actualité:
LES GIECOSCEPTIQUES, TOUS CORROMPUS ?
Ceux qui expriment leur scepticisme quant aux conclusions du GIEC sur les changements climatiques, sont régulièrement confrontés aux accusations stéréotypées destinées à les discréditer. Les plus fréquemment rencontrées sont :
- D’être ou d’avoir été employé directement par des firmes du secteur pétrolier ou minier, ou d’avoir bénéficié de subventions de ces lobbies dans le cadre de leurs recherches.
- D’avoir défendu l‘inocuité du tabagisme
- D’être assimilés aux défenseurs de la Terre plate,
- D’être des manipulateurs, ou coupables de fraude caractérisée
- De ne pas être climatologues
- D’être créationnistes, ultra-conservateurs, ou négationnistes.
- De ne pas avoir publié d’article dans une revue à comité de lecture
- Etc..
(…) Leurs accusations sont d’ailleurs fréquemment soit très imprécises ou exprimées au conditionnel, soit fermement démenties par ceux-là même qui ont été cloués au pilori.
Je dois avouer qu’au début de mon intérêt pour l’évolution du climat, j’ai été sensible à certains de ces arguments, au point d’écarter de mes listes les scientifiques qui paraissaient trop impliqués par exemple par leurs activités au sein de firmes pétrolières.
Jusqu’au jour où j’ai décidé de ne plus considérer les antécédents professionnels ou les convictions personnelles de l’intervenant, mais uniquement l’opinion qu’il exprime ou la théorie qu’il développe dans le cadre climatique.
Seuls ces éléments sont à prendre en considération, et sont à contester éventuellement par leurs contradicteurs.
Depuis, je m’accroche à cette position. Comme je l’ai écrit par ailleurs, le fait que ce scientifique porte des caleçons roses ou qu’il lise la Semaine de Suzette m’importe peu.
Un de mes correspondants l‘a explicité bien mieux que j‘aurais pu le faire :
« (…)Une chose ne doit être contestée que pour elle-même et non pour quoi que ce soit d’autre, donc pas pour ses choix politiques, amicaux ou financiers, fussent-ils suspects (mais non coupables) de collusion avec le sujet du discours. Et donc que monsieur X touche du blé d’un lobby peut évidemment nous rendre suspicieux quant à ses intentions et de celles du lobby, et notre perspicacité peut en être stimulée. Cela étant dit, que des pétroliers me paient pour ma bonne gueule ou pour que je dise que 1+1=2, cela ne change rien au fait que 1+1=2. Même si l’archétype émotionnel populaire se conforte dans le romanesque que « les pétroliers » sont « tous des salauds ». Comme dirait JM, restons sur le sujet, car si ennemi il y a, il serait bien avisé de profiter de vos émotions et impulsions pour vous mener par le bout du nez. En se focalisant sur les « résultats factuels » (le contenu effectif du discours) et non les intentions et péripéties romanesques qu’on leur attribue, on se donne en même temps les moyens d’action réels, factuels, tangibles et mesurables, notamment en s’évitant d’être télécommandé par notre cerveau reptilien si perméable aux manipulateurs (…)».
Cela étant dit, tout scientifique est payé par quelqu’un, que ce soit par l’industrie privée ou par un gouvernement. Et pourrait être soupçonné de défendre les intérêts de l’un ou de l’autre par intérêt personnel ou simplement pour sauvegarder son avenir professionnel. Qu’une grande partie des géologues, par exemple, travaillent pour des sociétés minières ou pétrolières, et non par des fabriques de conserves de petits pois, me parait d’une évidence aveuglante. Ils n’en sont pas pour autant automatiquement corrompus, et cela ne peut remettre leur compétence en question, -ces sociétés n’étant pas réputées employer des nullités-, et cette proximité professionnelle ne les disqualifie pas d’office..
L’opinion d’un scientifique qui travaille pour l’industrie, fut-elle pétrolière, n’est pas plus sujette à caution que celle d’un autre scientifique qui publie dans le cadre d’une ONG militant dans le secteur écologique, par exemple.
Car on oublie trop souvent de mentionner que des ONG telles que Greenpeace ou le WWF sont également des lobbies, très actifs dans le monde politique et médiatique, et idéologiquement très orientés.
On reproche aussi à une majorité de ces empêcheurs de réchauffer en rond de n’être pas climatologues.
Faut-il rappeler que la climatologie se nourrit de pratiquement toutes les disciplines scientifiques, depuis l’astrophysique jusqu’à la géologie, en passant par les mathématiques (statistiques et modélisations), l’océanographie, la glaciologie, la physique, la chimie, la volcanologie, l’Histoire et la paléoclimatologie et j‘en passe… Les implications du débat climatique intéressent également la philosophie, l’économie, et bien entendu la politique.
Parmi les 2500 collaborateurs du GIEC, bien peu sont climatologues (moins d’une centaine dit-on). Et on n’a pas censuré Al Gore, Yann-Arthus Bertrand, Alain Hubert, par exemple sous prétexte qu’ils n’étaient pas climatologues…
D’autre part, il apparait que le titre de « climatologue » s’acquiert plus fréquemment par l’expérience acquise « sur le tas » et les centres d‘intérêt affichés, que par un diplôme en bonne et due forme. Monsieur Jean Jouzel pour ne citer que lui, autre vice-président du GIEC, -dont je ne remet nullement en cause l’expérience- est ingénieur diplômé de l’Ecole Supérieure de Chimie Industrielle de Lyon, Docteur en Sciences Physiques, et néanmoins reconnu comme étant expert en glaciologie et climatologie.
Dans un autre registre, les mails du « Climategate » ont mis en lumière les manipulations tendant à disqualifier les revues qui accueilleraient des études contraires aux conclusions du GIEC.
(…) Comme le dit John Brignell, la notion même de consensus est une terminologie politique, pas scientifique. Beaucoup des idées novatrices en matière de sciences ont été imposées par un seul individu contre un consensus rassemblant ses pairs. Qu’on pense à Galilée, Copernic, Hutton, Wegener, Einstein, Lemaître et combien d’autres…La société scientifique est semblable à toute société humaine : elle déteste voir bousculer ses certitudes.
Voilà quelques unes des positions auxquelles je m’accroche au gré des discussions, que ce soit sur mon blog, ou en petit comité.
Car il est tout de même interpellant de constater qu’après plusieurs années de bourrage de crâne, une grande partie de l’opinion publique en soit arrivée au réflexe pavlovien d‘attribuer automatiquement les changements climatiques aux activités humaines, sans qu’il ne soit même plus nécessaire de le mentionner.
Jo Moreau.
Merci pour cette mise au point M. Moreau
Pour ma part, s’il s’agit d’avancer des arguments, je n’ai aucuns soucis et suis tout prêt à débattre. Je crois l’avoir fait à de nombreuses reprises sur votre blog.
Si par contre mon contradicteur veut tenter l’attaque ad hominem, il arrive que je me lasse un peu et suis alors aussi toujours partant pour redonner un peu de sa potion (la vulgarité en moins) à cet interlocuteur même s’il doit faire la grimace !
Il va de soi que je préfère les arguments de fond…
Bien cordialement !
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Monsiuer Moreau,
comment doit on appeler de la désinformation ou du mensonge ?
D’autre part dire à quelqu’un qu’il n’est pas compétent n’est pas de l’ad hominem du moins jusqu’à preuve du contraire.
« » » »D’autre part, il apparait que le titre de « climatologue » s’acquiert plus fréquemment par l’expérience acquise « sur le tas » et les centres d‘intérêt affichés, que par un diplôme en bonne et due forme. Monsieur Jean Jouzel pour ne citer que lui, autre vice-président du GIEC, -dont je ne remet nullement en cause l’expérience- est ingénieur diplômé de l’Ecole Supérieure de Chimie Industrielle de Lyon, Docteur en Sciences Physiques, et néanmoins reconnu comme étant expert en glaciologie et climatologie. » » » »
Avec un CV comme le sien… il sait de quoi il parle. Maintenant il est vrfai que l’expérience de terrain est importante je demande à voir celle du Professeur Marko ou de Vincent Courtillot par exemple en comparaison avec celle de Valérie Masson Delmotte.
le Parcours de Jouzel
http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/personnalites/d/climatologie-jean-jouzel-907/
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@ Petit Robert : Je ne sais vraiment pas comment vous faites et/ou qui vous êtes pour avoir le pouvoir de juger qui est ou qui n’est pas incompétent (vous avez un QI de 250?? ).
Ce qui est d’une aveuglante clarté en revanche est que vous casez illico dans cette catégorie toute personne et pire, tout scientifique qui n’est pas dans la ligne des instances onusiennes, gieciennes ou autres. Dans votre cas , le terme d’honnêteté intellectuelle me paraît singulièrement perverti.
je crois néanmoins (avec 99,5% de certitude) pour ma part pouvoir vous caser dans la catégorie des « cons-pédants »
(Désolé Jo, fallait que ça sorte)
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« Comment doit-on appeler de la désinformation ou du mensonge? »
Heuuuu !… je propose: « un post à Robert »
« D’autre part dire à quelqu’un qu’il n’est pas compétent n’est pas de l’ad hominem du moins jusqu’à preuve du contraire ».
L’assertion serait exacte si vous pouviez montrer les erreurs, raisonnement à l’appui, de tel ou tel intervenant… Nonobstant, jusqu’à présent vos interventions se limitent à deux figures de style :
– les laconiques « Je ne commente pas mais c’est une ânerie » ou « cette personne est incompétente pour parler »
– référencer sans autre indication n’importe quelle étude (en particulier si elle est à côté de la plaque comme le coup des images de la NASA prisent à des dates sensiblement différentes alors que vous-même critiquiez le faite de ne pas prendre en compte uniquement la situation à la fin de l’été (1)) sans lien avec les propos en vue de détourner la discussion !
PS : (1) critique d’autant moins justifiée que précisément les informations données antérieurement par votre interlocuteur étaient justement prise en fin d’été au minimum d’extension de la banquise arctique !
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Merci JO pour cette mise au point!!
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@ Vistodelperu :
Quand je lis le type d’argumentaire de gens dont Robert et un parfait exemple sur d’autres forums, je constate un gros point commun : je crois qu’ils ont tous (ou presque) le petit livre « l’art d’avoir raison » de Schopenhauer… Les méthodes sont rigoureusement les mêmes.
Ca vaut la peine d’être lu, histoire d’identifier plus sûrement les tristes sires pour qui avoir raison prime toute autre considération. (Ce sont généralement des gens ayant une Self Esteem au ras de pâquerettes)
Cliquer pour accéder à Arthur%20Schopenhauer%20-%20L’art%20d’avoir%20toujours%20raison.pdf
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Si vous permettez, il est un peu tard pour remettre Robert à sa place. Des gens comme lui et Sylvain n’ont pour autre but que de polluer les blogs sceptiques, les tolérer c’est de la faiblesse, prenez exemple sur van Yp et le GIEC, la censure et l’intolérance qui sont leurs armes favorites leur a permis d’être omniprésent dans les médias . Prenez en de la graine.
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@Tich
Même si je comprends votre exaspération face aux propos de certains sur ce blog, je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous …
Je peux me tromper mais ce n’est pas avec plus de dictatures que l’on lutte contre les dictatures ou les velléités d’installation de dictature. En outre permettre à certains de venir exprimer leur profession de foi comme le « Ce n’est parce que vous êtes en territoire « ami » que vous avez le droit de dire n’importe quoi et ça vaut pour les autres aussi. » permet aussi d’avertir ce que des gens comme Robert nous promettent ! Comme je lui ai précisé, les lecteurs ne sont alors que mieux prévenu de sa conception de la liberté d’expression et des exactions auxquelles il est prêt à se livrer avec ses semblables! On voit aussi en termes de dialectique toute ses limitations, en particulier sémantique, qui lui empêche toute autre approche que l’attaque ad hominem… Se faisant il ne fait que me convaincre chaque jour un peu plus, et vraisemblablement d’autres aussi, des dangers que les individus comme lui font peser sur les droits démocratiques élémentaires… Il nous reste donc à le remercier de nous éclairer sur ses desseins !
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@ Vistodelperu
Je vous répondrais par une seule phrase . Les mous, les faibles, les tolérants, sont toujours les perdants. van Yp et sa clique l’ont bien compris. Infiltrez leur mouvement pour le saper une technique qui marche.
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