LE GIEC OU LE CATASTROPHISME A TOUT PRIX

réchauffement climatique,changements climatiques,GIEC,CO2,AR5,Jean-Michel Belouve (1) s’est livré à l’examen attentif du dernier rapport du GIEC.

Evitant les polémiques habituelles entourant le sujet, et reprenant uniquement les informations publiées par cet organisme, il arrive à des conclusions très différentes quant à l’évolution future du climat.

Son étude a été mise en ligne par l’Institut Turgot (2) et est très révélatrice du cheminement qui consiste à imposer des hypothèses en fonction du résultat à atteindre.

(1) Auteur de « La Servitude Climatique »

(2) http://blog.turgot.org/index.php?post%2FBelouve-GIEC

Le dernier rapport du GIEC : tout n’y est pas aussi alarmant que ses auteurs le disent

 Par Jean-Michel Bélouve le lundi 14 octobre 2013,

Le rapport AR5 du GIEC n’est alarmant qu’en apparence. En fait, ses scénarios pratiques donnent des prévisions de hausses de température allant de 0,9° C à 1,8° C pour la fin du vingtième siècle. Ce n’est qu’en ajoutant deux scénarios totalement invraisemblables qu’il parvient à annoncer des valeurs allant jusqu’à +4,8 ° C pour 2100.

En fait, il apparait que l’évolution économique naturelle conduira à des limitations des émissions bien plus efficaces que celles prévues par les politiques actuelles, et que les lois du marché conduiront à des mix énergétiques dans lesquels les énergies fossiles seront minoritaires, pourvu qu’on laisse se développer l’économie et que l’on concentre les efforts sur la recherche et le développement des énergies de demain. Le rapport du Groupe 1 de l’AR5 recèle un grand nombre d’informations importantes qu’il convient d’examiner attentivement pour évaluer les impacts des évolutions climatiques présentes et futures, et pour déterminer les enjeux des choix politiques à faire.

L’une des informations les plus importantes réside dans les augmentations de températures globales prévues pour le 21ème siècle. Ces évaluations dépendent des scénarios d’évolution des concentrations en CO2 définis en vue de modélisations. Ils sont au nombre de 4, et le rapport AR5 communique très peu d’information sur eux. Pour mieux les connaitre et les comprendre, les francophones peuvent consulter un document en ligne publié par la Direction Générale de l’Energie et du Climat .

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Le tableau ci-dessus indique dans les colonnes successives le nom des scénarios, le forçage radiatif résultant en 2100, la concentration en CO2 atteinte en 2100, l’augmentation de température moyenne globale par rapport à la période préindustrielle, et la forme de courbe obtenue. Intéressons-nous d’abord aux concentrations prévues. Un ppm de CO2 atmosphérique correspond à 2,19 gigatonnes de carbone atmosphérique. Cette valeur est tirée de la masse globale de CO2 atmosphérique (3160 GT), divisée par 390 ppm, valeur actuelle de la concentration, qui ce qui donne 8,10 gigatonnes de CO2 par ppm. Pour obtenir la valeur de carbone contenu, il convient de diviser cette dernière valeur par 3,7, et on obtient 2,19 GT par ppm. On sait que le carbone qui reste dans l’atmosphère correspond à la moitié des quantités émises. Il faut donc émettre 4,38 GT de carbone pour une concentration augmentée de 1 ppm. Nous pouvons alors calculer la quantité de carbone à émettre d’ici 2100, et donc à consommer sous forme d’énergie fossile, dans chacun des scenarios.

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Rapprochons maintenant les valeurs de la colonne 5 des réserves mondiales en énergie fossiles.

D’après l’annuaire statistique BP de l’énergie 2013, les réserves prouvées de pétrole sont de 236 gigatonnes, correspondant à 196 GT de carbone contenu, les réserves de charbon sont de 405 GT, celles de lignites et charbons sub-bitumineux 456 Gt, correspondant à 319 GT de carbone, et les réserves de gaz naturel sont de 187000 milliards de m3, ce qui correspond à 89 GT de carbone contenu. Soit un total de réserves de 1009 GT de carbone combustible. On voit déjà que les consommations RCP8.5 et RCP 6 sont irréalistes. Malgré toutes les espérances de découvertes en gaz et huiles de schistes, en pétrole conventionnel, et en ajoutant toute la biomasse disponible, on se situera très au-dessous des 2000 gigatonnes de la RCP 6. Certains argueront qu’il faut ajouter aux émissions de CO2 l’équivalent CO2 du méthane et des autres gaz à effet de serre. Cela peut représenter une centaine de Gt équivalent C pour le scénario RCP 6 et 150 à 200 GT pour le RCP8, et ne change pas substantiellement les ordres de grandeur.

D’autres s’alarmeront de la possible saturation des puits de carbone océaniques et végétaux. Lorsque sa température augmente, l’océan émet du CO2, car la solubilité du dioxyde de carbone dans l’eau varie en sens inverse de la température. Mais la solubilité du CO2 atmosphérique dans l’eau est proportionnelle à sa pression partielle (Loi de Henry), et donc à sa concentration atmosphérique, et ce facteur est bien plus important que le facteur température (qui ne joue que sur 2 ou 3 degrés Kelvin). Quant aux végétaux, la longue expérience des serres à atmosphère enrichie en gaz carbonique, à des taux allant jusqu’à 1500 ppm, montre que la croissance végétale augmente fortement avec la concentration en CO2. D’ailleurs le GIEC n’a pas retenu de facteur limitant relatif aux puits de carbone, et les modélisations n’en tiennent pas compte.

Cela nous conduit à ne retenir que les deux scénarios RCP 4.5 et RCP 2.6. Les deux autres scénarios n’ont manifestement été sélectionnés que pour faire peur et annoncer des fourchettes de températures culminant à +4,8° C.

La réalisation du RCP 4.5 suppose que l’on découvre quelques 400 GT de carbone combustible en plus des 711 GT des réserves actuelles. Ce n’est pas impossible, bien que les espoirs les plus optimistes de découvertes de réserves économiquement exploitables de gaz de schiste sont bien inférieurs à cette valeur, et que les découvertes de pétrole conventionnel ou de charbon seront probablement très limitées. Mais on pourrait penser aussi à une augmentation de la consommation de biomasse combustible. Bref, le scénario 4.5 n’est pas irréaliste, mais sa réalisation est aléatoire. Même avec des découvertes de réserves de 400 GT ou plus, le réalisme économique nous oblige à penser que la consommation d’énergie fossile augmentant, il arrivera un moment où la raréfaction de la ressource entrainera une augmentation des prix de l’énergie telle, entrainant une évolution, progressive mais rapide, vers d’autres sources d’énergie.

On peut penser à l’énergie électrique issue de réacteurs nucléaires de quatrième génération, qui rendent la ressource en uranium et thorium illimitée à l’échelle de nombreux millénaires, et qui diminuent les volumes de déchets radioactifs les plus dangereux. On peut espérer que le temps viendra où l’électricité photovoltaïque bénéficiera de solutions technologiques bien moins coûteuse que celles reposant sur le silicium (des solutions prometteuses sont au stade de la R & D), et que des progrès importants seront obtenus dans le domaine du stockage de l’électricité. On aboutirait alors à un mix énergétique dans lequel les combustibles fossiles seraient fortement minoritaires.

Le scénario 4.5 aboutit à une prévision de hausse de températures de +2,4° C par rapport à celle de la période préindustrielle (voir le premier tableau), soit +1,8° C par rapport à celle d’aujourd’hui, ce qui devrait comporter bien plus d’avantages que d’inconvénients. Compte tenu des remarques faites au paragraphe précédent, il est probable que nous nous plafonnerons assez nettement en dessous de la consommation de 1139 GT de carbone calculée pour ce scénario, et que la hausse des températures sera encore moins forte et se situera entre celles des scénarios 2.6 et 4.5.

Ainsi, à défaut d’imposer des politiques de limitation des émissions dont ne veulent pas les pays en développement, qui sont ceux qui génèrent les hausses d’émissions de CO2 actuelles, on peut compter sur les mécanismes du marché et la hausse des prix des énergies fossiles pour parvenir à une limitation choisie par tous, en fonction d’intérêts économiques.

Ce que nous avons de mieux à faire est d’éviter les dommages économiques que nous subirons en perpétuant la politique énergétique actuelle de règlementation, de taxation, de subventions à des solutions industrielles inadaptées et non rentables (éolien, photovoltaïque), mais plutôt d’assurer le meilleur développement possible à nos économies, afin qu’elles nous permettent de financer l’effort de recherche et développement nécessaire aux énergies du futur.

Il reste à évaluer le scénario RP 2.6, celui que le GIEC et les mouvements écologistes veulent promouvoir. Il peut paraitre séduisant par sa prévision d’une hausse de températures de +1,5° C par rapport à la période préindustrielle, soit +0,9° C par rapport à aujourd’hui. Mais en examinant les conditions dans lesquelles il devrait se dérouler, on constate qu’il est tout à fait irréaliste et irréalisable.

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Dans le tableau ci-contre figure les courbes d’émissions de CO2 correspondant aux quatre scénarios. La courbe verte est celle du scénario RCP 2.6. On constate qu’elle prévoit une inversion brutale de la tendance en 2020, avec une diminution constante et forte jusqu’au niveau zéro en 2070, c’est-à-dire l’abandon complet des énergies fossiles à cette date. Même si on peut imaginer infliger un tel traitement aux populations des pays les plus développés, cette médecine n’est pas supportable pour les pays en développement, car elle tuerait leur développement économique.

La courbe rouge du scénario 4.5 est bien plus acceptable, en prévoyant une croissance des émissions au rythme d’aujourd’hui jusqu’en 2040, avec une inflexion douce sur une dizaine d’années avant de redescendre progressivement et d’atteindre, en 2080, un palier de 4,5 GT/an, moitié moindre qu’aujourd’hui.

Ainsi, l’AR5 nous délivre un message d’espoir, si on ne se laisse pas impressionner par les alarmes qu’il multiplie tout au long de ses chapitres. Même pour celui qui prend le parti d’accepter dans sa totalité son contenu scientifique, les considérations développées ci-dessus montrent bien que la situation n’est pas alarmante, que les augmentations de températures annoncées sont loin d’être redoutables, et que l’évolution naturelle des comportements économiques aboutira à une situation maîtrisée bien mieux que ne le feraient des politiques coercitives aux conséquences négatives.

Jean-Michel Bélouve

43 commentaires sur “LE GIEC OU LE CATASTROPHISME A TOUT PRIX

  1. Quelle analyse réaliste !
    Dommage que l’auteur ne prend pas plus souvent sa plume…
    Ceci dit, même si le charbon va redevenir la première source d’énergie prochainement et que ses réserves sont colossales, l’analyse ci-dessus reste valable dans le sens qu’il est INDISPENSABLE de laisser agir le marché.
    Car de toute manière, il semble incontestable que la corrélation n’existe pas entre taux de CO2 et températures puisque 30% du CO2 émis depuis 1850 environ l’a été depuis 2000 et que depuis plus de 15 ans, les température n’augmentent plus…
    Il existe bien une théorie selon laquelle les profondeurs océaniques accumuleraient de la chaleur… sur ce point, j’invite fortement à lire ce texte et surtout le dernier paragraphe… une véritable perle…
    http://www.contrepoints.org/2013/10/15/142693-il-faut-donner-le-prix-nobel-de-physique-au-giec
    Encore merci à Mr Bélouve pour cette judicieuse analyse poussée.
    Bistouriman

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  2. Un exellentisime article!
    Fallait-il aller si loin dans l’analyse(ou la traduction)? Peut-être que non mais au moins les chiffres sont mis à plat et c’est déjà un gros travail, félicitation à l’auteur ! Petit corolaire encore plus simple :
    Période 1850-2010 (j’arrondi pour faire simple à 160 ans) en supposant la seule action de l’homme dans l’augmentation de CO2 et au prix de gros effort de fertilisation de l’atmosphère : 390ppm-280= 110ppm
    Prévision GIEC sur 90 ans (2010-2100) :
    – RCP 8.5 : +980 ppm soit bon an mal an 8 fois plus d’émission en deux fois moins de temps(1)
    – RCP 6 : +460ppm soit bon an mal an 4 fois plus d’émission en deux fois moins de temps(2)
    Même à supposer des réserves infinies en hydrocarbure, il va valoir s’y mettre sérieusement si l’on veut atteindre ces deux scenarii bidons du GIEC. On savait déjà que les modèles du GIEC n’étaient pas très performant en termes de simulation du climat (lequel suivant la classification de köppen?), on se rend compte maintenant que même les hypothèses sont irréalistes !
    Quant aux « solutions » proposées pour lutter contre le faux problème climatique, pour ceux d’entre les plus convaincus qui nous diraient que de toute façon elles ne peuvent pas faire de tort, voici peut être matière à réfléchir :
    http://www.lalibre.be/actu/planete/le-gouvernement-belge-appele-a-cesser-de-nuire-et-jouer-avec-la-nourriture-525d6249357090649b7a239b
    http://www.lalibre.be/actu/planete/un-lien-tres-clair-entre-politiques-de-l-europe-et-accaparement-des-terres-525e2839357026746e89a07b
    J’imagine déjà Sylvain se contorsionner pour nous trouver une petite étude moralisatrice et Robert farfouiller dans son « insult for Dummies » afin de nous poster quelque chose… 🙂
    Ps. : (1) Au cas ou Robert voudrait intervenir sur ce point, oui je sais 90 fois 2 font 180 donc moins que 160 mais 8x 110 font 880 soit moins que 980, pondérant l’un par l’autre, grosso modo on est dans la fourchette que je présente… ce qui est absurde ce n’est pas mes arrondis sinon le scenarii du GIEC !
    (2) idem mutatis mutandis

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  3. Quelle analyse intéressante!
    J’espère que Mr Bélouve publiera ces magnifiques calculs autre part que sur des blogs… mais bon ce n’est pas le fort des climato-sceptiques de publier leurs élucubrations dans de vrais revues scientifiques. Non, non, non, eux ce qu’ils préfèrent c’est la bonne science qu’on fait sur les blogs, sans citer de références, et en répétant toujours les mêmes contre-vérités.
    Faut vraiment être aveugle pour accorder une once de crédibilité à ce genre de manigance. Mais bon, c’est tellement plus rassurant de faire l’autruche…la tête dans le sable d’un désert intellectuel.

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  4. @ Sylvain,
    « sans citer de références » vous aurez mal lu, il reprend simplement les scenarii posés par le GIEC et l’annuaire statistique BP de l’énergie 2013… vous nous aviez habituez (et vous le réclamiez d’ailleur) à une lecture un peu moins superficielle.
    « et en répétant toujours les mêmes contre-vérités », la non je vous assure, c’est une premiere je ne l’ai jamais vu ailleurs sauf sur turgot où ca a été posté simultanément.
    Par ailleurs c’est dommage j’esperais au moins une nouvelle référence d’article pour contrer Belouve.
    Vous avez été voir les articles de la libre que je référence, oulala si même les ONG s’y mettent ou s’arretera le climatosceptisme et la remise en cause des soutions proposées…

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  5. à Sylvain B., Docteur en Physique, spécialiste es glaciologie:
    Je suis ébloui par la profondeur de votre commentaire ! Je m’incline bien bas devant l’étalage d’une telle science!

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  6. @ GIECoseptiques en général,
    Ne soyons pas trop dure avec ce pauvre Sylvain… il faut le comprendre, c’est normale qu’il soit un peu a cran! Imaginez un instant ce que deviendrait ce brave gars preu defenseur « bénévole » de SA verité scientifique si demain la terre ne se remet pas a chauffer, si le pôle nord continue a « s’englacé » comme cette année et si… les fonds pour la recherche sur le RCA venait à diminuer…

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  7. @Les vrais sceptiques
    N’importe qui devrait se rendre compte que confondre réserve prouvée et ressources évaluée (voir ref 1.) est une malversation qui permet à Mr Bélouve de se faire passer pour plus malin que tous les experts du domaine.
    1. http://www.ipcc.ch/ipccreports/sres/emission/index.php?idp=71
    @vistodelperu
    Ne vous inquiétez pas pour mes financements, beaucoup de gens ont compris l’intérêt de la recherche Arctique vu le potentiel industriel et commercial que permet la réduction de la banquise. Et oui, mêmes les pétroliers ont bien intégré la réalité du changement climatique, et compte d’ailleurs bien en profiter, ce qui peut donc rassurer Mr Bélouve sur les réserves, elles vont vite augmenter avec l’exploration des fonds en Arctique.

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  8. @ Sylvain,
    Au vu de votre plan de reconvertion professionel je me demande vraiment pourquoi vous vous acharnez à défendre la lutte contre le RCA a supposer qu’il existe… à moins que vous ne cherchiez justement qu’a rassurer les pétroliers sur le fait que le pôle va fondre et que leurs exploitations en arctique deviendront possibles le tout… en vue de votre reclassement. Ne vous y méprennez néanmoins pas trop, en général les boites privées sont plus réactives que les politiques et si par malheur l’arctique ne venait pas a fondre (c’était quand déja 2013-2014?)votre reconversion pourrait être postposée.

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  9. « beaucoup de gens ont compris l’intérêt de la recherche Arctique vu le potentiel industriel et commercial que permet la réduction de la banquise »… Nooooon?!?! Si rechauffement climatique il y a et si partie de ce rechauffement est d’origine anthropique et si en plus se rechauffement pouvait faire fondre les pôles, faut il comprendre que vous osez prétendre contre le dogme courament ancré dans nos cerveaux qu’il pourrait y avoir des retombées positives d’un RC? Faite attention vous êtes sur une pente glissante… bientôt vous nous direz que le CO2 est un fertilisant dont les effets entre autres sur les zones semi aride se fait sentir!

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  10. @ sylvain,
    Docteur, lorsque je parle de réserves, je sais de quoi je parle. Tout les spécialistes s’accordent sur le fait que les espoirs de découverte de nouvelles réserves de pétrole et gaz conventionnels exploitables sont des plus limitées. Il en est de même de l’inventaire des gisements de charbon. Les principales nouvelles ressources futures résident dans les sables asphaltiques et les gaz et huiles de schiste, et on demeure bien au dessous des 1000 GT nécessaires pour combler le fossé de 1000 GT de carbone entre réserves actuelles et le scénario RCP 6.0. Quand au RCP 8.5, on nage en pleine science fiction.
    La « malversation », c’est bien le GIEC qui la commet en imaginant ces deux scénarios improbables pour gonfler les chiffres d’augmentation de température.

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  11. «  » » » En fait, ses scénarios pratiques donnent des prévisions de hausses de température allant de 0,9° C à 1,8° C pour la fin du vingtième siècle. «  » » »
    Est ce que Monsieur Belouve/Bénard est sur d’avoir bien compris de quoi il s’agit.
    «  » » »D’autres s’alarmeront de la possible saturation des puits de carbone océaniques et végétaux. Lorsque sa température augmente, l’océan émet du CO2, car la solubilité du dioxyde de carbone dans l’eau varie en sens inverse de la température. Mais la solubilité du CO2 atmosphérique dans l’eau est proportionnelle à sa pression partielle (Loi de Henry), et donc à sa concentration atmosphérique, et ce facteur est bien plus important que le facteur température (qui ne joue que sur 2 ou 3 degrés Kelvin). » » » »
    Monsieur Belouve n’a définitivement pas les compétences pour critiquer le rapport du GIEC l’ânerie proférée ci-dessus le démontre clairement.

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  12. @Vistodelperu
    Merci pour votre bel exemple de cherry picking avec l’étendue minimal de glace de mer en Arctique.
    Ca permet de montrer la différence entre la démarche scientifique et la démarche des climato-sceptiques, qui est de semer le doute en prenant tout ce qui semble aller dans leur sens:https://twitter.com/FMassonnet/status/387945300146388992/photo/1/large
    Si vous pouviez revenir de votre délire sceptique, on pourrait peut-être commencer une vrai discussion, par exemple sur les conséquences du changement climatique et sur les politiques d’adaptation.

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  13. @Jean-Michel Bélouve
    Votre présentation simpliste des scénarios d’émissions permet sans doute de prêcher plus facilement mais ne reproduit en aucun cas l’état de l’art sur la question, qui a fait l’objet d’un rapport spécial du GIEC:
    http://www.ipcc.ch/ipccreports/sres/emission/index.php?idp=0
    Pour être un minimum crédible, il faudrait que vous trouviez des articles qui corroborent votre hypothèse, ou que vous soumettiez vos affirmations à la critique scientifique.

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  14. @ Sylvain,
    Dans un post précédent (autre sujet) je vous ai expliqué que je trouvais déplorable que les scientifiques mainstream ne prenaient pas soins de contredire des contres vérités publiées dans la presse (ex. la libre qui publie un article sur le lac de fonte cet année en arctique).
    Vous m’avez répondu que les scientifique de votre trampe n’avait malheureusement pas le temps de tout relevé et décrypter l’information pour les pauvres ignares que nous sommes… Préférant ainsi laisser la tâche au Professeur Marko.
    Vous m’accusé de cherry picking, très bien, je vous renvoie la balle!
    Manifestement vu le temps que vous passé sur ce forum il est évident que vous disposez de temps! Quand la libre publie un canular comme celui de la fonte du pôle en 2013, vous ou van Ip n’intervenez pas pour une raison simple, ce canular comme tous les articles publiés par la libre dans la suite, tendent à maintenir la peur créé autour d’un mythe: le RCA.
    Vous voulez parler des conséquences du changement climatique ?… Comme c’est commode (les climats ayant toujours changés)… non non, moi je veux que l’on parle des conséquences du réchauffement climatique ! Je vous repose en outre d’abord ma question: lequel des climats de Köppen?
    Je vous préviens va falloir trouver autre chose que:
    – la disparition des ours polaires (vous avez lu ils seraient apparentés au Yéti maintenant… ça nous fait une double raison de paniquer pour eux: et la fonte du pôle nord et celle de l’Himalaya)
    – le changement de gout des pommes
    – la fonte de l’arctique (déjà prévue pour 2013-2014) ou de l’Himalaya (prévue pour 2035 si j’ai bonne mémoire)
    – la fonte de l’antarctique (la je n’ai même plus souvenir de date)
    – les réfugiers climatiques des iles Tollès
    – la fonte du Kilimandjaro
    – le nombre d’ouragan

    Pour ma part je vous propose, une fois que nous serons d’accord sur l’analyse des glaces de Vostok et le fait que les températures précèdent les hausses de CO2 atmosphérique, de par exemple parler de l’effet fertilisant du Co2…
    Quant aux politiques d’adaptation… laissez faire l’humanité !
    – tant temporellement (voyez les changements climatiques des deux derniers millions d’années)
    – que spatialement (nous occupons des milieux aussi divers que les desserts aux régions polaires),
    elle s’en est toujours très bien tirée et avec des moyens technologiques bien moindre que ceux dont nous disposons ! Ce ne sont pas les quelques dixième de degré que vous nous annoncez (et dont la pertinence est loin d’être évidente ; que disait H. Von Storch ? Ah oui, que seul 2% de vos sacrosaint modèles étaient capables d’anticiper les observations actuelles…) que l’on verra une différence…
    Et si vraiment on voulait se préparer à quelques éventuels inconvénients le mieux serait encore de créer des réserves financières :
    – en arrêtant de sur-financer la recherche climatique à son sens large,
    – en bloquant tout subsides aux formes d ‘énergie dite renouvelables (éolien, photovoltaïque, agro carburants) ;
    – et pourquoi pas en allant taper dans la poche de fraudeur comme Al Gore, Pachauri et autres qui se sont largement enrichi sur base des peurs qu’ils ont créé de toute pièce sur du vent.

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  15. @ Sylvain
    « Ca permet de montrer la différence entre la démarche scientifique et la démarche des climato-sceptiques, qui est de semer le doute en prenant tout ce qui semble aller dans leur sens:https://twitter.com/FMassonnet/status/387945300146388992/photo/1/large »
    1. Je ne vous ai pas entendu (voir commentaires précédent) bcp vous plaindre quant à la multitude d’articles sur la fonte exceptionnelle en 2012 et la preuve évidente du réchauffement que cela constituait.
    2. Un twitter ? vous Sylvain, un Twitter vraiment ?
    3. Je suis vraiment impressionné par la courbe 1980-2013 de votre petit camarade!… Allez, je vais encore faire du cherry picking… Un très bon article pêché sur le site de la NOAA, je ne doute pas que vous y verrez aussi un impacte du CO2: http://docs.lib.noaa.gov/rescue/mwr/050/mwr-050-11-0589a.pdf

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  16. @ Robert,
    Vous continuez réellement à m’impressionner par la profondeur de votre réflexion, le soin du détail dans l’argumentaire scientifique, la justesse sémantique dont vous faite preuve…
    En termes de cherry picking vous faites également très fort en prenant une phrase et en y ajoutant le qualificatif « idiot » ou « ânerie »… Si vous n’avez rien de mieux à apporter, vous gagneriez beaucoup en crédibilité à vous taire!
    Pour revenir sur l’article de la NOAA, à défaut de disposer d’un relevé satellitaire, ça nous donne au moins une référence pour une période plus étendue que la malheureuse courbe de Sylvain… Et comme proxy, ça ne me semble pas bcp plus idiot que retracer le climat de la terre sur base d’une série d’une vingtaine d’arbres…
    Quant au fait que ce soit une « situation totalement ponctuelle », force est de constater que la fonte au pôle a néanmoins le don de se répéter à plusieurs reprises dans l’histoire récente comme l’atteste plusieurs rdv de sous-marins au pôle nord :
    – 1958 :http://www.navalhistory.org/2011/08/11/uss-skate-ssn-578-becomes-the-first-submarine-to-surface-at-the-north-pole
    – 1962 : http://stevengoddard.wordpress.com/2013/06/21/shock-news-the-north-pole-melted-in-1962/
    – 1987 . Photo prise et signée par les commandants des trois sous marins HMS Superb, USS Billfish et USS Sea Devil en Mai 1987 lors d’un rendez-vous très précisément situé au pôle Nord…
    Je pourrais aussi vous parler du « Northwest Passage » qui est resté fermé jusqu’en 2009… mais, coquin de sort, était libre en 1906 permettant à Roald Engelbregt Gravning Amundsen de le traverser.
    Au passage, et pour être complet, parlons un peu de la balance des banquises des deux pôles…
    Qu’est-ce que je tire comme information de cela ? Que le pôle nord était peu accessible et donc méconnu jusqu’en 1979 quand commence les relevés satellitaire que les fragments d’histoire passée nous montrent des fluctuations importantes de la calotte glacière et que faute de recul la fonte actuellement observée n’est manifestement pas exceptionnelle !
    Comme pour Sylvain, je vous invite à faire part de vos opinions à la libre quand elle publie un canular en 2013 et tente maladroitement de rattraper le coup avec un article alarmant sur base de la fonte d’une année (2012). Vous montrerez alors votre réel attachement à « vérité scientifique » et non à la « cause »

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  17. @vistoldeperu
    Du bruit, du bruit toujours du bruit, ca devient fatiguant.
    Face à la constance et la rigueur de la science, votre bruit ne faut rien, même pas la peine d’y répondre.
    Allez, je le fais quand même, avec ce petit graphe qui illustre brillamment en quoi la situation de la banquise Arctique est exceptionnelle.
    http://t.co/4umvgGLLxt

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  18. @ Sylvain,
    Je voius ai déja écris pas mal et il semble que vopus ayez du mal a répondre, ce n’est pas grave… Je reviens néanmoins sur votre post du 18/10/2013 ou vous m’accusez de cherry picking… auriez vous l’amabilité de m’indiquer le post et l’extrait de post qui vous ont permis cette affirmation?
    Bien a vous

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  19. Vistodelperu
    votre prose ne démontre qu’une chose, vous ne savez rien de rien de la banquise et de son comportement la banquise c’est tout sauf une patinoire et on peut y trouver de l’eau libre au pole nord en été, on appelle ça des polynya. c’est ce qu’ont trouvés les sous-marins.
    Si vous êtes sage un jour je vous parlerai de la formation des hummocks glaciaires

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  20. @ Sylvain
    « Du bruit, du bruit toujours du bruit, ca devient fatiguant. » Vous n’êtes pas obligé de venir sur ce site, ca vous reposerait… et nous aussi.
    Je vois que malgré votre propre souhait, vous n’avez pas grand chose de plus a dire sur les « conséquences du changement climatique et sur les politiques d’adaptation » (entre autres les conséquences que cela a dès a présent sur la faim… articles de la libre en lien sur un autre post) j’en suis bien aise.
    Je n’ai pas pu ouvrir votre lien sur la banquise Arctique (apparemment encore un twit…) de toute facon moi qui venais d’écrire « Au passage, et pour être complet, parlons un peu de la balance des banquises des deux pôles… » je reste sur ma fin…

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  21. @ Robert,
    Il suffit de demander:
    1907: http://query.nytimes.com/mem/archive-free/pdf?res=F50911F73D5A15738DDDAC0894DF405B878CF1D3
    1922 : article de la NOAA (situation ponctuelle donc)
    1923 : http://trove.nla.gov.au/ndp/del/article/77891667?searchTerm=arctic%20melting&searchLimits=exactPhrase|||anyWords|||notWords|||l-textSearchScope=*ignore*%7C*ignore*|||fromdd|||frommm|||fromyyyy=1803|||todd|||tomm|||toyyyy=1945|||l-word=*ignore*%7C*ignore*|||sortby
    1939 : Article en référencant enttre autre une expedition du Sadko en 1935 « ice- free water of the North Kara Sea, steamed to 82 degrees, 42 minutes of northern latitude—an all-time record. »(http://trove.nla.gov.au/ndp/del/article/52305165?searchTerm=iceland%20%20warming&searchLimits=exactPhrase|||anyWords|||notWords|||l-textSearchScope=*ignore*%7C*ignore*|||fromdd|||frommm|||fromyyyy=1921|||todd|||tomm|||toyyyy=1940|||l-word=*ignore*%7C*ignore*|||sortby
    Ca continue en 1940: http://trove.nla.gov.au/ndp/del/article/62428921?searchTerm=ice%20free%20arctic&searchLimits=exactPhrase%7C%7C%7CanyWords%7C%7C%7CnotWords%7C%7C%7Cl-textSearchScope=*ignore*%7C*ignore*%7C%7C%7Cfromdd%7C%7C%7Cfrommm%7C%7C%7Cfromyyyy%7C%7C%7Ctodd%7C%7C%7Ctomm%7C%7C%7Ctoyyyy%7C%7C%7Cl-word=*ignore*%7C*ignore*%7C%7C%7Csortby
    et en 1947? me direz vous, ben voila: http://trove.nla.gov.au/ndp/del/article/46315410?searchTerm=climate%20change&searchLimits=
    Mais bon tout ca n’est que ponctuel…

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  22. @ Sylvain
    Quand on me dit « Face à la constance et la rigueur de la science, votre bruit ne faut rien » forcement, je fais quelques recherches et je tombe sur : http://earthobservatory.nasa.gov/Features/ArcticIce/arctic_ice3.php
    La Nasa donc, ouf ! Pas des rigolos de sceptiques comme ces plus de 30000 signataires du « pétition proyect »
    Le texte m’intéresse peu, une fois que j’ai lu « the rate of warming in the Arctic from 1981 to 2001 is eight times larger than the rate of Arctic warming over the last 100 years » j’ai compris qui parle… Mais je regarde la première figure « Artic temperature » d’un peu plus prêts et je me dis que l’on cherche vraiment à me prendre pour un ?&¡?%@.
    Ô rage, ô désespoir nous somme cuit ! Ainsi donc, le taux de réchauffement dans l’Arctique de 1981 à 2001 est huit fois plus grand que le taux de réchauffement de l’Arctique au cours des 100 dernières années… Oui mais (ou 8 mai, c’est comme on veut, n’étant pas négationniste, je n’ai pas de problème avec l’histoire moi) 1981 2001 ca ne fait qu’une tendance sur 20 ans, ne me ferait-on pas le coup du Cherry picking ? Alors je cherche une autre période et là je trouve, Cherry picking pour Cherry picking , 1917 -1937… Deux constats :
    1. A vu de nez, sur cette période le taux de réchauffement dans l’Arctique doit être deux fois supérieur à la période 1981 – 2001 soit SEIZE fois plus grand que le taux de réchauffement de l’Arctique au cours des mêmes 100 années…
    2. En terme d‘anomalie de température en 2000 nous somme à 0,5°, petite sueur froide et gros coup de chaud face à ce constat implacable d’une rigueur scientifique inégalée… mais vite tempéré par l’anomalie de température en 1937, soit 1°C
    Evidemment comme le précisait judicieusement Robert tout ça n’est que ponctuel… je vous laisse apprécier la liste d’articles de presse ponctuels pour la période 1907-1947. Pour ma part, je reste sceptique quant au caractère exceptionnel de la situation actuelle de l’arctique (et faut-il le répéter, pourrions-nous parler de l’antarctique?) et j’attends une explication du genre : « Oh oui mon cher mais vous savez le CO2… bla blabla… en 1929 on en émettait et puis le charbon de l’époque vous savez et alors les aérosols et donc bref enfin quoi, la science a parlé ! »
    Si vraiment je voulais être méchant j’expliquerais et je soulignerais qu’en fait la tendance sur 100 ans présentée sur la figure est d’à peine 0,06°C… nous plaçant sur une très lente poursuite de sortie du petit âge glaciaire (faudrait juste ajouter la période 1850-1900 sur la figure) avec évidement comme toujours lorsque l’on parle de climat de petits soubresauts positif ou négatifs (du bruit en sommes… Sylvain si ça vous fatigue faudra penser a changer de boulot). En même temps, je m’interrogerais tout de même sur le fait de savoir si une valeur de +0,06°C en « 100-year trend » a, tenant compte des erreurs sur les mesures, le moindre sens statistique ou physique…

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  23. Vistodelperu
    Et alors ? Les fontes de surface sont monnaie courante que ça soit sur la banquise ou sur l’inlandsis. D’autre part vous êtes vous demandé quel était l’influence de l’activité solaire à cette période ?
    Si vous voulez comparer deux choses, il faut que les paramètres soient identiques sinon c’est de l’enfumage (ce que vous faites).
    Un exemple que j’espère vous comprendrez, vous prenez un banquise que le soleil chauffe avec une atmosphère propre (très peu d’aérosols) elle fondra plus vite que la même banquise avec la même activité solaire mais avec une atmosphère riche en aérosols qui augmentent l’albédo et moins vite que la même atmosphère propre mais avec un effet de serre accru.
    Comme je l’ai dit vous faites de l’enfumage et votre manière de faire n’a strictement rien à voir avec une quelconque démarche scientifique.

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  24. @ Robert
    « Et alors ? Les fontes de surface sont monnaie courante que ça soit sur la banquise ou sur l’inlandsis. »
    Si les fontes de surfaces sont monnaie courante pourquoi en faire tout un foin alors (voir mon lien de la libre auquel il vous reste encore à écrire !). De plus vous aurez mal lu un certain nombre d’article que je vous ai transmis, on ne parle pas de fonte de surface mais de mer libre jusqu’à 82 degrees, 42 minutes of northern latitude…
    « D’autre part vous êtes-vous demandé quel était l’influence de l’activité solaire à cette période ? »
    A propos de l’activité solaire je vous ai déjà fait part de mon étonnement, a vous lire j’en étais arrivé à penser que Svensmark était un rigolo. Et il me semble par ailleurs que la science avait parlé à ce propos, le soleil n’ayant selon le Giec rien à voir…
    « Si vous voulez comparer deux choses, il faut que les paramètres soient identiques »
    Le graphique d’anomalie de température que je vous ai fourni est unique du coup les paramètres sont identiques et que me montre le graphique ? Que les températures observées et la vitesse du réchauffement au pôle nord ces dernières années n’ont rien d’exceptionnelles tant en amplitude qu’en rapidité si l’on se réfère à une période de 20 ans (1917-1937) comme le font les auteurs de l’article de la NASA (1981-2001). Couplé aux articles de presse que je vous ai fournis on voit que la fonte de l’arctique n’a rien d’exceptionnel non plus et est loin d’être ponctuel comme vous l’affirmiez ! Cette article a en outre l’intérêt de mettre en évidence que le cherry picking n’est pas l’œuvre des seuls sceptique et que le commentaire qui accompagne la figure est fondamentalement, et volontairement ?, malhonnête dans le chef de ses auteurs (acquis à la « cause » ?) . Enfin, une autre interrogation au passage, si nos émissions de CO2 augmentait le tout couplé à une diminution de l’albédo suite à la fonte des glaces dans les années 20-30 comment se fait-il que le climat ne soit pas partie en vrille ? Comme me le soufflait l’autre jour un ours polaire (qui a survécu à la fonte exceptionnel des années 20 et 30, un bon nageur en somme comme tous les représentants de son espèce) Ouate de phoque ?
    Dernière réflexion, si pour comparer deux choses il faut que les paramètres soit identiques, pourquoi, dans le chef des climatologues mainstream souligner le caractère exceptionnel des températures actuelles, de la fonte extraordinaire de la banquise arctique, etc. en comparaison le tout aux relevés dont nous disposons si de toute manière les parametres ne sont plus identique et ne permettent donc pas de comparaison ! Un non sens en sorte !
    « sinon c’est de l’enfumage (ce que vous faites). »
    Parlant d’enfumage, il faudra être plus précis parce qu’ici, face à des données historiques et de multiples articles de presse montrant une phase de fonte bien plus importante que le frémissement récent, tout ce que vous trouvez à redire est la question de l’influence de l’activité solaire ou d’aérosols tout en mélangeant allègrement les fontes de surface et mer libre de glace… en termes d’enfumage qui fait mieux ?
    « Un exemple que j’espère vous comprendrez, vous prenez un banquise que le soleil chauffe avec une atmosphère propre (très peu d’aérosols) elle fondra plus vite que la même banquise avec la même activité solaire mais avec une atmosphère riche en aérosols qui augmentent l’albédo et moins vite que la même atmosphère propre mais avec un effet de serre accru. »
    Oui, oui, donc ça va plus vite mais c’est moins rapide et donc ça chauffe en diminuant la température parce que forcement avant 1940 on brulait beaucoup de charbon connu pour être faible émetteur de suie et autres composés soufrés… Mais bref si je vous comprends bien ce qui pilote le climat n’est pas le CO2 mais les aérosols. Je ne résiste pas au plaisir de vous renvoyer à la figure SPM5 de l’AR5. Attention soit vous devenez sceptique soit vous faite du cherry picking, vous savez :
    1. Oui bon le CO2 n’avait pas d’action sur le climat au cours des 450000 dernières années comme le montre les carottages de Vostok,
    2. Oui bon le CO2 joue un rôle prépondérant sur le climat depuis le début de l’ère industrielle mais en fait seulement pour être plus précis depuis 1980… comme c’est commode !
    « Comme je l’ai dit vous faites de l’enfumage et votre manière de faire n’a strictement rien à voir avec une quelconque démarche scientifique. »
    Tient tient, ce n’est plus des âneries ou des idioties, mais de l’enfumage… Je vous renvoie à mon commentaire ci-dessus !
    Notez bien que je n’ai jamais prétendu sur ce site m’inscrire dans une quelconque démarche scientifique (vu ce que ça vaut quand on lit les commentaires de l’article de la NASA…) j’ai juste fait une petite recherche historique, question de voir si la fonte du pôle nord (encore une fois parlons du pôle sud !) était vraiment exceptionnelle ou ponctuelle… malgré vos insultes et sarcasmes j’ai, et les lecteurs de ce blog aussi, trouvé une réponse.
    Je pourrais conclure « quand la science a parlé (ou mieux quand les climatologues mainstreams ont parlés), les historiens commencent à travailler ! »
    Allez ! bien essayé… vous ferez mieux la prochaine fois !

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  25. Force est de constater qu’après 24 heures d’attente insoutenable (lol… all we need is lol !) mes deux contradicteurs préférés n’ont plus que le silence face aux faits historiques et que les faits sont têtus… Mais après tout, ne dit-on pas que « Le silence qui suit Mozart c’est encore du Mozart… » ?
    Figurez-vous chers lecteurs, qu’en allant faire un tour du côté de chez la grande prêtresse du climat, le professeur Tony Brown de l’université de Southampton m’a judicieusement fait remarqué que lui-même s’était livré à une petite recherche historique. Pour plus de références et de liens en ce qui concerne la période 1920-1950 voir la page suivante : http://judithcurry.com/2013/04/10/historic-variations-in-arctic-sea-ice-part-ii-1920-1950/.
    Je parlais de Mozart mais pourquoi ne pas jouer un peu de Wagner ?… En effet « une question qui dérange » me taraude… quand Sylvain nous indiquait sur base d’un simple twitter (peer viewé ?) que je n’ai pu ouvrir (filtre informatique oblige) « ce petit graphe qui illustre brillamment en quoi la situation de la banquise Arctique est exceptionnelle », était-il au courant des faits historiques que j’ai énoncés et qui peuvent être utilement complétés par le texte du Prof Brown ?
    Dans le meilleur des cas, si la réponse est NON, il est des lacunes dans la formation des glaciologues de l’UCL qui interpellent !
    Les choses deviennent délicates si la réponse est OUI. Par courtoisie, je n’écrirai pas ici ce que je pense et laisserai à chacun le soin de tirer les conclusions qui en découlent !
    Faut-il préciser que ce post n’attend pas vraiment de réponse de mes contradicteurs en particulier si elle se limitait, comme trop souvent précédemment, à des insultes, sarcasmes ou autres arguments d’autorité ?!?

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  26. @ Sylvain,
    « Allez, je le fais quand même, avec ce petit graphe qui illustre brillamment en quoi la situation de la banquise Arctique est exceptionnelle.
    http://t.co/4umvgGLLxt »
    J’ai enfin pu ouvrir votre twitter… Je ne sais pas qui sont Kinnard et al mais manifestement mes commentaires s’y avant trouvent à s’appliquer à eux aussi!
    Il y aurait bcp de commentaires a faire mais il me semble que littlerobbergirl sur ce même twit a bien résumé la situation: « that shape – now what does it look like? Oh yes, an ice hockey stick! »

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  27. vistodelperu,
    «  » » »De plus vous aurez mal lu un certain nombre d’article que je vous ai transmis, on ne parle pas de fonte de surface mais de mer libre jusqu’à 82 degrees, 42 minutes of northern latitude… » » » »
    Il vous arrive de temps en temps de lire vos interlocuteurs autrement qu’en diagonale ? J’ai parlé de polynya.
    «  » » »A propos de l’activité solaire je vous ai déjà fait part de mon étonnement, a vous lire j’en étais arrivé à penser que Svensmark était un rigolo. Et il me semble par ailleurs que la science avait parlé à ce propos, le soleil n’ayant selon le Giec rien à voir… » » » »
    Il est clair que vous vous êtes plongé dans un océan sans savoir nager. La théorie de Svensmark (citée dans les rapports du GIEC) ne tient pas la route, mais ce n’est pas pour ça que le soleil n’a pas de variations d’activité.
    Le reste de votre propos est très proche du troll, vous déformez et interprêtez à votre manière les dires des autres et cerise sur le gateau, vous floodez. Je comprends pourquoi Sylvain ne vous répond guère. Je vais faire pareil.

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  28. @ Robert
    Encore et toujours les insultes…
    Je vous retourne déjà la question « Il vous arrive de temps en temps de lire vos interlocuteurs autrement qu’en diagonale ? » car il est claire que vous n’avez pas lu les articles que je vous ai fournis sinon vous ne parleriez plus de polynya… En outre vu les développements logiques que vous m’opposer et la quantité d’arguments que vous exposez, la diagonal prend vite la forme d’une ligne horizontale !
    Vous parlez de troll? Mais qui ici suscite ou nourrir artificiellement une polémique (voulez-vous vraiment que l’on liste vos intervention sur ce blog ?)? Pour ma part vous en déplaise je n’ai que lister des faits historiques et les ai analysé.
    Je flood? A la différence de certain, j’ai effectivement fourni un certain nombre de données concrètes pour éclairer les lecteurs de ce site… La capacité de traitement de ces données dépendant bien évidemment des capacités du récepteur à les traiter! Pour poursuivre avec l’image, il est certain qu’un serveur informatique dépassé ou limité aura du mal à traiter l’information…

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  29. @ Robert,
    Cette article n’apporte malheureusement pas beaucoup d’explication si ce n’est qu’il dresse un état des lieux. Peut être qu’avec quelques mots d’explications, une ébauche de raisonnement genre hypothèse, thèse et conclusions (n’ayez pas peur j’ai de la marge je ne risque pas d’être floodé)… nous pourrions mieux vous comprendre.
    En outre, le titre même « Arctic Warming Unprecedented in Last 44,000 Years » est directement invalidé par la courbe (période 1917-1937) d’anomalie de température présentée sur la première figure de l’article de la NASA que j’ai précédemment référencé (http://earthobservatory.nasa.gov/Features/ArcticIce/arctic_ice3.php) et que vous vous gardez bien, contrairement à moi, de commenter… Si l’on relie ca aux observations directes de terrain (et pas des proxy comme la couleur de la mousse toujours dangereux à interpréter)qui sont listées dans les multiples articles de presse que je vous ai fournis (avec à plusieurs époque une mer libre de glace jusqu’au 81 et même 82° de lattitude) on se rend compte que l’on est loin de la question des polynya… Et on revient au fait que le frémisement actuel n’a rien d’exceptionnel par rapport au début du vingtième siecle!
    A défaut de tenter de noyer un ours polaire vous l’aurez essayé avec un poisson… Ca n’a pas marché mais ce n’est pas grave!
    PS: J’avais oublié de vous dire précédemment que pour ce qui est des variations d’activité du soleil et son influence sur le climat, le GIEC semble avoir traité la question via la SPM.5 de l’AR5, soit un très impressionnant facteur 0.05 de « changes in solar irradiance » dont on sent tout le poid explicatif dans ledit rapport en comparaison du CO2…

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  30. Vistodelperu,
    Ok, vous n’avez pas lu l’étude et même pas l’abstract. l’étude parle de la moyenne des températures estivales des 100 dernières années de l’est canadien. Cette étude est à l’échelle centennale.
    Par contre la courbe que vous citez stoppe en 2001 nous sommes en 2013…
    J’avais des soupçons de trollage ? j’en ai maintenant la certitude.

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  31. @ Sylvain
    « Alors mon cher Vistodelperu? Toujours en plein Gish gallop? https://twitter.com/sbouillo/status/391937445933350913 »
    Un florilège en somme: Insultes et auto référencement (d’un twitter qui plus est…).
    Vraiment vous auriez gagné à vous taire… Votre dernier post ne vous grandi malheureusement pas ! S’il est indigne des diplômes et compétences dont vous vous gaussez il témoigne par contre bien du niveau auquel certains ont décidés de placer le débat !

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  32. @ Robert,
    Si vous vouliez que je lise une étude pourquoi ne pas me donner le lien de cette étude (http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/2013GL057188/abstract) et me renvoyer sur un article que j’ai http://www.scientificamerican.com/article.cfm?id=arctic-warming-unprecedented-in-last-44000-years dont le titre et le texte est sans équivoque !
    Vous me demandez donc de commenté « A » puis venez parler de « trollage » parce que je n’aurais pas analysé « B »… C’est plutôt gonflé!
    Je me garderais bien de faire part de mes certitudes à votre propos préférant laisser les lecteurs tirer leurs conclusions de vos manigances !

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  33. @ Robert,
    Vous qui nous promettiez « Je comprends pourquoi Sylvain ne vous répond guère. Je vais faire pareil. » vous en avez finalement des choses à dire…
    “Par contre la courbe que vous citez stoppe en 2001 nous sommes en 2013… Remarque pertinente que vous pourrez déjà la retransmettre aux auteurs de la Figure SPM.7 de l’AR5…
    Mais évidemment toujours pas un mot de votre part sur les commentaires fait par les auteurs de l’article de la NASA en comparaison de ce que montre leur propre première illustration…
    Quand à votre courbe sensiblement différente de celle de la NASA pour la période 1900 à 2000 (qui croire ou mieux, que penser ?). Force est de constater que votre courbe n’explique toujours pas le retrait observés de la banquise jusqu’à 82° de latitude mais c’est peut-être dû à un biais méthodologique… Regardons la légende de plus près…
    « Arctic-wide annual averaged surface air temperature anomalies (60°–90°N) based on LAND STATIONS north of 60°N relative to the 1961–90 mean. From the CRUTEM 3v dataset, (available online at http://www.cru.uea.ac.uk/cru/data/temperature/. Note this curve DOES NOT include ship observations. »
    On sait par les observations de terrains qu’il a fait bien chaud sur la banquise entre 1917 et 1937… (Peut-être par exemple une histoire de courant marin qui sait ?). Problème, comment en bon négationniste réécrire l’histoire (Hide de Decline, Hide de Decline !)… simple basons nous sur les données de Inlandsis ! Question l’inlandsis pourrait-il avoir un comportement différent de la banquise ?
    N’était-ce pas vous qui me parliez de comparer ce qui est comparable ?
    Allez, encore une fois bien essayé… vous ferrez mieux la prochaine fois!

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  34. @ Robert
    « l’étude parle de la moyenne des températures estivales des 100 dernières années de l’est canadien. Cette étude est à l’échelle centennale. »
    Maintenant que j’ai le bon lien et que je sais ce que vous vouliez que je lise, j’ai été voir… l’abstract ! Honnêtement je n’ai pas encore pris le temps de lire cet article mais l’abstract (et ce que vous en extrayez) vaut à lui seul le détour !
    Les lecteurs qui auront eu le courage d’arriver jusqu’ici et d’ouvrir les différents liens et articles savent que dans les années allant de 1917 à 1937, il s’est passé quelque chose et que la banquise arctique a reculé jusqu’à 82° de latitude nord… pendant que la température (dixit la fig de la NASA faisait un bond) !
    On constate que déjà pour les auteurs de l’article de la NASA ce point est malencontreusement oublié dans les commentaires, préférant mettre l’accent sur le frémissement récent. La question est manifestement gênante!!
    Comment diantre, pour un carbophobe, sortir de cette situation ? Par une courbe de la NOAA ? Non raté voir ci-avant. Mais non voyons une bonne petite étude peer viewé ! Ca, ça devrait calmer ce dangereux climato sceptique !
    Heeuuu oui mais non ! Car ce dernier se demande alors : Comment effacer un pic survenu entre 1920 et 1940, somme tout gênant quand on veut faire croire que la fonte de l’arctique ces deux dernières décennies serait exceptionnelle?…

    Suspens….
    ….
    ….
    Ça devient insoutenable non ?


    Allez je vous le dit :
    Petit manuel de l’escrologiste, Tome 1 Chapitre 1 : « Comparez simplement LA moyenne des températures estivales des 100 dernières années avec ce qui s’est passé avant ! ( with average summer temperatures of the last ~100 years) »
    Du coup la période 1920-1940 disparait dans la seule et unique moyenne centennale, voire mieux ! participe grandement à augmenter cette moyenne ce qui permet alors de reculer plus loin dans le temps pour arriver à ce constat alarmiste et implacable que « 100 years now higher than during any century in more than 44,000 years ». Pour le surplus, et pour bien faire scientifique pour que les simples gens soient vraiment bien impressionnés vous enrobez tout ça dans un fouillis de proxy (145 radiocarbon dates on rooted tundra plants revealed) et vous sélectionnez judicieusement le lieu ( 1) « Eastern Canadian Arctic » (qui deviendra plus tard et au final dans le très sérieux « Scientific American » : Arctic…) »
    Cette petite étude sympathique au demeurant nous ouvre donc les yeux sur ce qu’est un article peer viewer, sa qualité d’outil de suggestion et de persuasion et surtout l’usage que n’hésiterons pas en faire certain…
    Un tout grand MERCI pour votre contribution Robert !
    PS : (1) faites tout de même attention, les plus mauvaises langues pourraient dire que vous avez fait l’analyse a plusieurs endroits et ne gardez que ce qui est révélateur de votre thèse ou « cause » dans l’étude finale…

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  35. Vistodelperu
    Merci de me confirmer votre ignorance crasse en ce qui concerne l’arctique. Plus je vous lis, plus vous me faites penser à Brassens, Vous savez : » Le temps ne fait rien à l’affaire etc.. » Je vous laisse chercher la suite.
    «  » » » Comparez simplement LA moyenne des températures estivales des 100 dernières années avec ce qui s’est passé avant ! ( with average summer temperatures of the last ~100 yearsDu coup la période 1920-1940 disparait dans la seule et unique moyenne centennale, voire mieux ! » » » »
    Bah oui l’été et uniquement l’été; le reste n’a aucune importance car l’hiver en arctique il fait nuit (6 mois durant au pôle).
    Merci quand même pour cet immense moment de franche rigolade…

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  36. @ Robert
    Vous êtes vraiment pathétique ! Et le plus comique c’est que tout ce que vous écrivez s’applique seulement à vous et vous uniquement!
    C’est vous qui avez fait un lien avec l’étude « http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/2013GL057188/abstract »
    C’est encore vous qui y faisiez directement référence le «25/10/2013 : « Ok, vous n’avez pas lu l’étude et même pas l’abstract. l’étude parle de LA moyenne des températures ESTIVALES des 100 dernières années de l’est canadien. Cette étude est à l’échelle centennale.”
    Et maintenant que je vous ai montré comme le fait d’utilisé cette étude est biaisant, vous indiquez « Bah oui l’été et uniquement l’été; le reste n’a aucune importance car l’hiver en arctique il fait nuit (6 mois durant au pôle). »
    Ce faisant vous venez une fois encore et pour vous paraphrasez « de me confirmer votre ignorance crasse en ce qui concerne l’arctique ».
    A cette ignorance il faut encore ajouter l’amnésie dont vous semblez souffrir et la très nette schizophrénie qui vous afflige.
    Merci quand même pour cet immense moment de franche rigolade…

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  37. @ Robert,
    Je corrige de suite un petit manque dans mon post précédent, quand je disais « le plus comique c’est que tout ce que vous écrivez s’applique seulement à vous et vous uniquement »… Il faut bien évidemment dt malgré tout inclure les auteurs de la superbe étude que VOUS référenciez (en espérant peut être me contrer sur la période chaude 1917-1937) et qui écrivent textuellement en Abstract : « Here we use 145 radiocarbon dates on rooted tundra plants revealed by receding cold-based ice caps in the Eastern Canadian Arctic to show that 5000 years of regional summertime cooling has been reversed, with average SUMMER temperatures of the last ~100 years now higher than during any century in more than 44,000 years”
    Vous transmettrez vos commentaires à GRL…
    De grâce, avant de répondre (et qui sait me présenter des excuses) relisez vos posts, replacez les dans le contexte qui était le leur, et qui sait… lisez l’abstract des études que vous me balancez ! Ensuite lisez correctement mes messages, ca vous évitera le ridicule dont vous venez de vous couvrir !

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