RAPPORT DU GIEC : COMMUNIQUE DU COLLECTIF 15 VERITES QUI DERANGENT

30/9/2013 15 Vérités

Communiqué des auteurs de “Climat : 15 vérités qui dérangent”

sur le rapport du GIEC (Working Group I, AR5),

27 septembre 2013 (Stockholm)

Une analyse critique

Ce qui vient d’être présenté n’est pas un rapport scientifique mais une synthèse de science et de politique. Nous allons tenter de le montrer de manière factuelle dans le texte qui suit, en soumettant ce nouveau texte du GIEC au prisme de la critique scientifique.

1. Le rapport du GIEC repose sur une méthodologie politique Il est surprenant d’entendre présenter ce rapport comme étant scientifique parce qu’il se base sur des publications scientifiques. Ce n’est pas parce que le GIEC a analysé des milliers de publications scientifiques que sa synthèse est une vérité absolue. De l’aveu même du GIEC, ce rapport est un «jugement d’experts». Ce sont en effet des experts qui ont effectué une analyse des publications scientifiques choisies par eux parce qu’elles corroborent leur thèse de départ. De nombreuses publications scientifiques sont ignorées parce qu’elles ne rentrent pas dans le canevas proposé par les statuts du GIEC, qui exigent de se concentrer sur l’influence de l’homme (par opposition à celle de la nature) sur le climat.

2. Le rapport minimise le plateau de température depuis 15 ou 17 ans Depuis quelques années, des scientifiques n’ont de cesse de montrer que la température du monde n’augmente pas. Trop longtemps cachée, cette vérité a éclaté au grand jour il y a quelques mois et aujourd’hui elle ne peut plus être ignorée. Ne parvenant plus à masquer ce fait majeur, le GIEC tente par des arguties sémantiques d’en minimiser la portée. Le plateau de températures observé depuis 15 ou 17 ans(1) est désigné, par le GIEC, comme une « réduction dans la tendance de réchauffement de surface » (sic). Le GIEC tente ainsi de noyer le poisson par des formules alambiquées qui jouent sur des moyennes décennales et n’expliquent en rien ce plateau, qui défie toutes les tentatives de modélisation du climat par le GIEC. 

(1) Cela dépend de l’année de référence.

3. La causalité entre la croissance des émissions de CO2 depuis 1998 et l’ “augmentation” de température n’est pas soutenable De 1998 à nos jours, l’homme a émis le tiers de toutes les émissions humaines (anthropiques, selon le terme consacré) de CO2 depuis le début de la Révolution industrielle. Or, pendant cette période, la température s’est stabilisée. Il n’est pas possible de soutenir l’existence d’un rapport de causalité entre cette croissance sans précédent des émissions de CO2, et la non-augmentation de la température.

4. La théorie de la captation de la chaleur par les océans paraît, au mieux, téméraire Ne sachant expliquer comment la température s’est stabilisée depuis 15 voire 17 ans, le GIEC propose une parade surprenante : la chaleur supplémentaire serait captée par les océans (alors qu’il n’avait jamais été question de cette captation dans les rapports précédents). Soudainement les océans se transforment en trous noirs qui absorbent de l’énergie avant de la restituer dans les décennies ou les siècles à venir…

Cette thèse paraît d’autant plus téméraire que les mesures effectuées sur le contenu thermique des océans sont entachées de marges d’erreur gigantesques, de loin supérieures aux valeurs obtenues. Pire, de récents travaux indiquent que l’on a sous-estimé la perte d’énergie de la part des océans. Autrement dit, les océans relachent plus d’énergie qu’on ne le pensait, ce qui veut dire qu’ils en accumulent beaucoup moins que prévu.

5. L’intervalle de température futur est de plus en plus incertain Le GIEC donne aujourd’hui une fourchette d’augmentation de la température de 1,5 à 4,5° C, alors qu’elle était de 2 à 4,5° C dans le précédent rapport de 2007. On doit constater qu’au fil des rapports, les fourchettes de température que propose le GIEC sont de plus en plus larges. Selon le GIEC, cela démontre une meilleure compréhension du phénomène. Conclusion : mieux on comprend, plus grande est l’incertitude.

6. Peut-on se tromper sur une partie, et avoir raison sur le tout ? Le GIEC parle peu de la période 1998-2012, dont ses modèles ne parviennent pas à rendre compte, mais il prétend que ses modèles ne se trompent pas pour la durée de 1951 à 2012 ! Cette période 1951-2012 inclut également un intervalle allant de 1951 jusqu’en 1975, où les températures son restées stables voire en légère diminution, ce que les modèles ne sont parvenus à simuler qu’en attribuant à l’atmosphère de cette période une quantité d’aérosols qu’aucune observation n’a corroboré. Étrangement, le GIEC soutient que sur des périodes beaucoup plus longues on peut accorder une «très haute confiance aux modèles».

7. L’impact d’un doublement des émissions de CO2 est totalement imprévisible Selon le GIEC dans un scénario de croissance de 1% l’an des émissions de CO2, lorsque la concentration en CO2 dans l’atmosphère aura doublé, c’est-à-dire lorsqu’elle atteindra 800 ppm(2), la température augmentera dans une gamme de 1,0°C à 2,5°C (avec une haute confiance) et très probablement pas plus que 3°C(3). Quelle est, en fin de compte, la prévision de fourchette d’augmentation, pour un doublement de la concentration en CO2 : 1,5-4,5° C ou 1,0°C-2,5° C ? Intervient ici un distinguo subtil qu’on n’explique évidemment pas aux décideurs auxquels le résumé s’adresse. Les modélisateurs du GIEC considèrent qu’une grande partie de la chaleur due à l’effet de serre est emmagasinée dans l’océan profond, et que celle-ci demeurera captive pendant plusieurs siècles voire plus d’un millénaire. La fourchette 1,5°C-4,5°C , c’est pour dans 300, 500 ou 1000 ans ! En 2100, nous serons loin d’atteindre un tel niveau, et donc nous nous situerions bien en dessous de cette fourchette.

Alors, si l’objectif politique est de maintenir la hausse de température en dessous de 2° C, il est urgent de ne rien faire !

(2) ppm: parties par million

(3) Box 12.2

8. Le GIEC reconnaît enfin qu’il y eut des périodes chaudes avant l’ère industrielle Après l’avoir occulté dans les rapports précédent, le GIEC reconnaît enfin que des régions ont été aussi chaudes, au Moyen Age, qu’en fin de XXème siècle. Il tempère cette affirmation en insistant sur le caractère régional, et non global, du réchauffement médiéval constaté. Il n’est pas étonnant que l’on ne puisse disposer, pour le Moyen Age, d’observations couvrant la totalité de la planète. Néanmoins, des études locales réparties sur tous les continents et océans, attestent d’un net réchauffement médiéval (ainsi que du refroidissement du Petit âge glaciaire). Ce réchauffement a été estimé de 1°C supérieur par rapport la moyenne des températures de 1880 estimée pour la planète. Il fut même plus important lors de l’Optimum holocène il y a 7 000 ans, période pendant laquelle pratiquement tous les glaciers ont disparu(4) . Le CO2 présent au cours de ces périodes n’avait bien évidemment aucune origine anthropique. 36 études scientifiques ont été recensées, en ce sens, par le magazine “CO2 Sciences”(5). La formulation du GIEC « Ces périodes chaudes régionales ne se sont pas produites, selon les régions, de façon aussi cohérente qu’au 20ème siècle » ne doit pas induire en erreur : ce qui est qualifié de manque de cohérence résulte du fait que pour un bon nombre de régions on ne possède pas d’observations scientifiques relatives à l’époque médiévale. Observons également de nos jours que si les glaces en Arctique fondent (bien que s’étant en partie reformées en 2013), les glaces en Antarctique ont augmenté.

(4) Cronin, T.M. 2010 “Paleoclimates : Understanding Climate Change Past and Present”, Columbia University Press

(5) http://www.co2science.org/data/mwp/mwpp.php

9 Le GIEC ne parvient pas à expliquer de manière convaincante l’effet du principal gaz à effet de serre : la vapeur d’eau Comme dans les rapports précédents, le GIEC introduit un effet de rétroaction positive dû à la vapeur d’eau. Il est ainsi expliqué qu’une faible augmentation des émissions de CO2 induit un effet de levier sur le principal gaz à effet de serre qu’est la vapeur d’eau (un peu de CO2 fait que la grande quantité d’eau multiplie son effet de serre). Le problème est que si cette formule était appliquée à la quantité de CO2 émise depuis la révolution industrielle, nous aurions tous grillé depuis longtemps. Cette théorie est d’autant plus irrecevable que le GIEC admet une mauvaise compréhension des mécanismes de nuages et des précipitations, indispensables pour estimer la quantité de vapeur d’eau.

10 Il paraîtrait que la montée des océans s’accélère ? Basé sur l’utilisation des satellites (depuis 2003), des marégraphes et des proxys, le GIEC est “quasi totalement certain” qu’il y a une accélération de la montée du niveau des océans. Force est de constater cependant que de nombreuses publications(6) et experts (N-A. Mörner) indiquent au contraire un ralentissement dans la montée des océans. De plus, les valeurs obtenues sont de l’ordre de quelques millimètres tandis que les imprécisions sur les marégraphes et les proxys varient de plusieurs centimètres à des dizaines de centimètres. Les imprécisions sur les mesures des satellites sont de l’ordre du centimètre. L’imprécision est plus grande que la mesure. Sachant qu’estimer le niveau des océans est d’une complexité inouïe, des valeurs aussi minuscules sont hautement sujettes à caution et permettent de dire tout et son contraire.

(6) Voir Journal of Climate 2012, ‘American Meteorological Society, « Twentieth-century global-mean sea-level rise: is the whole greater than the sum of the parts ? » J.M.Gregory et al (dont Fettweis de l’Université de Liège)

 Conclusion

En conclusion, les auteurs de “Climat : 15 vérités qui dérangent” constatent que:

● le cinquième rapport du GIEC (partie I, la science), s’il ne peut nier le plateau de température observé depuis au moins 15 ans, est incapable d’en rendre compte d’une façon scientifiquement satisfaisante;

● qu’un rapport scientifique au sens strict ferait état des nombreuses incertitudes qui affectent encore la science du climat;

● au lieu de quoi les experts du GIEC tentent de gommer les incertitudes, au profit de la soutenance d’une thèse politique, qui est la responsabilité de l’homme dans le réchauffement climatique;

● les 95% de confiance n’ont rien à voir avec la science, les mathématiques ou les statistiques, mais, comme le GIEC l’écrit lui-même, résultent d’un “jugement d’experts”.

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44 commentaires sur “RAPPORT DU GIEC : COMMUNIQUE DU COLLECTIF 15 VERITES QUI DERANGENT

  1. Les auteurs de ce torchon n’ont aucune légitimité à contester le rapport du GIEC pour la bonne et simple raison qu’ils ne sont pas compétents en la matière.
    Cet acharnement d’arrière-garde commence à vraiment sentir le négationnisme.

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  2. @ Robert
    Je suis très impressionné par la profondeur de votre réflexion, le soin du détail dans l’argumentaire scientifique, la justesse sémantique dont vous faite preuve…

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  3. Malgré les insinuations nauséabondes de Robert, je tiens à préciser qu’aucun des scientifiques concernés par ce communiqué ne nie l’existence du génocide nazi pendant la seconde guerre mondiale.

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  4. @Vistodelperu : bravo pour votre réponse, qui m’a bien fait rire !
    @ Robert : rastreins, vilain !

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  5. Monsieur Moreau,
    Comment appelez vous une attitude qui nie la vérité sur un événement pouvant à terme avoir un effet très néfaste sur l’espèce humaine ?
    D’autre part, vos sarcasmes ne rendront pas plus Marko et consort plus compétents.

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  6. Allez un petit cadeau.
    «  » » »L’intervalle de température futur est de plus en plus incertain Le GIEC donne aujourd’hui une fourchette d’augmentation de la température de 1,5 à 4,5° C, alors qu’elle était de 2 à 4,5° C dans le précédent rapport de 2007. On doit constater qu’au fil des rapports, les fourchettes de température que propose le GIEC sont de plus en plus larges. Selon le GIEC, cela démontre une meilleure compréhension du phénomène. Conclusion : mieux on comprend, plus grande est l’incertitude. » » » »
    Cette fourchette est à ajouter au 0.7° d’augmentation déjà constaté. Soit les auteurs de ce gloubi-boulga n’ont pas lu le rapport et ils parlent dans le vide soit ils l’ont lu et mentent délibérément.

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  7. Cher Jo, cela faisait longtemps, j’espère que vous avez bien profité de l’été et je suis heureux de voir que vous ne manquez pas la rentrée sceptique.
    Je vous remercie déjà de supporter mes contre-arguments et d’accepter mes remarques sur votre blog. J’espère qu’on pourra éviter les insultes et remarques désobligeantes (je ferai aussi attention de mon coté) et qu’on pourra développer nos arguments sagement comme des grands.
    Ce n’est jamais vraiment un plaisir de tomber sur une nouvelle production de 15_vérités pour nous qui essayons modestement de faire avancer la science du climat, mais je pense qu’on peut aussi voir cela comme une occasion de faire un peu de pédagogie et de rappeler les bases de la démarche scientifique.
    Peu importe nos orientations politiques ou philosophiques, je crois que tout le monde sera d’accord sur l’intérêt de développer son esprit critique ce qui est un des leitmotiv de ma démarche. Pour une leçon d’esprit critique, voir: http://jules-klimaat.blogspot.no/2013/09/a-lesson-in-critical-thinking.html
    En appliquant cette méthode au communiqué des auteurs de 15_vérités, voici ma copie (ouverte à toute remarque constructive)
    1. Affirmation non scientifique (J’ai pas envie de débat philosophique à la Drieu ce soir)
    2. Manque de rigueur ou de compréhension du sujet
    Certains propos font tout de suite tiquer n’importe quel scientifique connaissant un peu la science du climat. Les journalistes en sortent des tas, du genre « le Groenland a fondu entièrement » ou « la calotte Arctique a battu un record d’étendue minimale », mais bon, ce ne sont que des journalistes, pressés par le buzz. Le problème c’est que les sceptiques se présentent comme experts du sujet mais font souvent des bourdes du même tonneau.
    Se dire expert et parler de « la température du monde » n’est pas compatible, par exemple. « la température du monde » ca ne veut juste rien dire, même si c’est pour rendre le discours plus grand-publique. C’est aussi débile que de dire « le climat change toutes les minutes », ca prouve juste qu’on ne comprend rien au sujet.

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  8. 3., 4., 6., 7. et 9. Aucune source pour étayer ces points.
    Dans une interview ou un édito, je veux bien qu’on ne cite pas de source mais quand il s’agit d’un livre, d’une présentation ou d’un rapport qui traite d’un sujet scientifique ou d’une critique scientifique comme ici, on ne peut sortir des affirmations sans citer de référence. Toute affirmation sans référence est donc caduque. Désolé, c’est comme ca que fonctionne la science. Certains auteurs de 15_vérités devraient pourtant le savoir, c’est un peu leur boulot, non?
    5. La science avance:
    15_vérités se base sur les rapports du GIEC pour ce point, il acceptera donc comme réponse cet extrait du dernier rapport:
    WGIAR5-12.5.4 « Even though this assesses range is similar to previous reports (Charney, 1979; IPCC, 2001), confidence today is much higher as a result of high quality and longer observational records… » http://www.climatechange2013.org/images/uploads/WGIAR5_WGI-12Doc2b_FinalDraft_Chapter12.pdf
    L’estimation des incertitudes par le GIEC est expliquée ici: http://www.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg1/en/ch1s1-6.html

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  9. 8. Le GIEC reconnaît enfin qu’il y eut des périodes chaudes avant l’ère industrielle
    Cette affirmation est complètement mensongère, dès le premier rapport du GIEC, il a été décidé d’étudier justement ces périodes chaudes du passé afin de pouvoir comprendre vers quoi nous allions. Voici une extrait du SPM du premier rapport du GIEC (1990):
    « A completely different, and potentially useful, way of predicting patterns of future climate is to search for periods in the past when the global mean temperatures were similar to those we expect in future, and then use the past spatial patterns as analogues of those which will arise in the future. »

    Cliquer pour accéder à ipcc_far_wg_I_spm.pdf

    De plus, 15_vérités nous ressert du blog sceptique (co2sciences) comme référence, démontage sur
    http://www.desmogblog.com/craig-idso C’est comme dans leur bouquin et dans leurs présentations, la moitié des références ne sont que des blogs, des livres ou des drafts d’article non-publié. Autrement dit, rien de valable, alors que d’après eux des « miiiilllliiiieeerrrs de scientifiques à travers le monde » seraient sceptiques. Qu’ils publient un peu plus alors, parce que là on ne voit rien.
    10. Détournement d’article=pure manipulation
    L’autre moitié des références utilisées par le collectif 15_vérités sont des détournements de véritables articles scientifiques. Il suffit souvent de trouver ces articles et de lire la conclusion pour voir comment les sceptiques trafiquent/tordent/cachent/détournent la science. D’après ces sceptiques « de nombreuses publications(6) et experts (N-A. Mörner) indiquent au contraire un ralentissement dans la montée des océans. « , or on peut lire exactement l’inverse dans la référence qu’ils donnent ((6) http://www.marzeion.info/sites/default/files/gregory_etal_13.pdf): « In the last two decades, the rate of GMSLR has been larger than the twenthieth-century time mean, because of increased rates of thermal expansion, glacier mass loss, and ice discharge from both ice sheets »
    Si ca c’est pas de la pure manipulation, je ne sais pas ce que c’est. Une blague pas drôle, peut-être.
    Voilà, j’espère que cela vous a plu et un peu interpellé.
    Pour finir, je vous livre mon analyse et ma stratégie de persuasion (autant être franc):
    1) La faiblesse et le manque total de rigueur de 15_vérités ne peut que convaincre des personnes dont le niveau d’esprit critique est faible.
    2) Comme nous sommes tous d’accord qu’il est bon d’élever l’esprit critique de nos concitoyens (sans jeu de mot), nous ne pouvons qu’accepter et faire connaitre toute démarche supposée accroître cet esprit critique.
    3) L’accroissement de l’esprit critiques de vous et moi, de vos lecteurs et du reste de la société ruinera les efforts misérables de ceux qui ce disent sceptiques.
    Bien à vous
    Sylvain

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  10. @ Sylvain
    Sans la moindre ironie dans ce qui suit: je n’ai pas le plaisir de vous connaitre, j’ai celui de vous lire!
    Je retiendrais principalement votre introduction: « J’espère qu’on pourra éviter les insultes et remarques désobligeantes (je ferai aussi attention de mon coté) et qu’on pourra développer nos arguments sagement comme des grands. »
    Je ne vais pas prétendre ici être un expert du climat (si tant est que cela puisse être définit, je pense qu’il y a des experts dans de nombreuses branches scientifiques [biologie, géologie, statistique, météorologie,…] qui interviennent en climatologie sans que l’on puisse être expert dans tout ces domaines.) ni en communication.
    Je ne vais pas non plus revenir sur le fond de votre post et celui de l’article 15 verités.
    Je veux juste vous faire une suggestion fruit de ma propre expérience qui m’a conduit a être receptif aux arguments sceptiques… ca vaut ce que ca vaut ce n’est pas de la science!
    Je pense que la strategie (vous me retorquerez qu’elle n’existe pas, …)de communication des défenseurs du rechauffement (vous me direz qu’il n’y a pas de complots, …) mais surtout des scientifiques expert du climat est désastreuse!

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  11. @ Sylvain
    Vous indiquez par exemple « Se dire expert et parler de « la température du monde » n’est pas compatible, par exemple. « la température du monde » ca ne veut juste rien dire »…
    Figurez vous que ayant eu quelques cours de sciences et de géographie, ayant entendu parlé des climats de Köppen, je sentais bien que cette notion n’avait aucun sens. Seulement voila, c’est ce qui a été jeté en pature aux fauves (Je pense par exemple au film de Al gore dont le titre ne mérite pas d’être cité)… Qui a communiqué rapidement à ce propos? Pas les expert mainstream du climat…
    Dans la même foulée lorsque cet été la libre belgique publie un canular sur la formation d’un lac de fonte prétendument au pôle nord (il s’averera moin d’un jours plus tard qu’il était a 500 km plus au sud)… Qui a communiqué rapidement à ce propos?… I. Marko, pas Van Ip.

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  12. @ Sylvain
    Ma suggestion donc, je pense que les experts mainstream du climat gagneraient beaucoup en crédibilité, en visibilité et ferait vraiment acte de pédagogie si, plutot que de refuser le débat et de fustiger par je ne sais quel nom d’oiseau (en commencant pas le très mauvais « negacionniste ») leur détracteurs, ils commencaient par demistifier les questions climatiques et intervenaient pour dédramatiser les choses. Un exemple à suivre peut être, Hans Von Storch dont une interview particulierement interressante a été publiée dans le Spiegel pratiquement simultanément au canular de la libre… a n’en pas douter la qualité de l’information est sensiblement différente!!

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  13. Je pense aussi qu’il est temps que le GIEC instaure une politique de communication transparente et homogène des principaux indicateurs climatiques (T° globale**, émission d’eq CO2) qui sont mis en avant dans les résumés pour les décideurs… Ne nous faisons pas d’illusions le nombre de personne qui auront le courage de lire les rapport restera toujours infime!
    Pour revenir au résumé et pour avoir personnellement tenté l’expérience, il est impossible pour un citoyen lambda de pouvoir se faire sa propre idée de ce que le GIEC prédit et de ce que cela donne 10 ans plus tard au regard des emissions envisagée dans les différents modèles et les températures attendues (sauf sur les sites climatosceptiques qui s’en donne a coeur joie)!… et la modification de la fig 1.4 du draft de l’AR5 par la fig 1.4 de l’AR5 n’est pas là pour aider les choses…
    ** même si ca n’as pas de sens c’est ce que publie entre autre le GIEC (SPM7 p. ex.) et que le public a apprit a suivre…

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  14. Quand je disais précédement  » ils commencaient par demistifier les questions climatiques et intervenaient pour dédramatiser les choses. » S’entend aussi, exiger des journaux tel la Libre, la publication de démenti officiel lors de publication de canular ou a tout le moins la publication de courrier d’opinion comme l’a fait I. Marko.
    Voila, j’espere avoir été clair, je pense être resté polis… Mes posts ne feront peut être pas avancer la science mais vous donneront,je le souhaite,cher Sylvain matière à réflexion…
    ps.: méfiez vous de gens comme Christophe Schoune (Secrétaire général d’Inter-Environnement Wallonie) qui n’hésitent pas a déclarer dans la presse en parlant des climatosceptiques: « Mais jusqu’à quand la presse va-t-elle continuer à donner la parole à ceux qui continuent à affirmer que la terre est plate ? »
    Parce que voyez vous, même si j’ai des doute en terme de climat, je ne crois pas que la terre est plate… mais je crois que l’appel a peine masqué a la censure est néfaste et l’injure fini par renforcer des idées quipeuvent devenir convictions

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  15. @Vistodelpru
    Merci pour vos remarques constructives. Je pense comme vous que les scientifiques devraient plus communiquer sur l’état de l’art dans leur domaine et particulièrement quand cela concerne des défis que la société devra relever.
    En laissant ces matières au soin des journalistes, on se retrouve immanquablement avec des explications trop simplistes ou des erreurs qui faussent complètement l’information initiale. Cependant, demander un démenti à chaque fois qu’un journaliste ne fait pas son boulot (vérifier ses sources,etc…) remplirait malheureusement une bonne part des journaux et de l’emploi du temps des scientifiques.
    Ce manque de rigueur des journalistes est une aubaine pour ceux qui veulent se faire passer pour expert, et dans sa réponse sur le « lac » au pole Nord, le professeur Marko ne se gène pas pour désinformer « Allègrement » avec des bêtises du genre:
    « La banquise arctique se porte à merveille. » et à casser du sucre sur les scientifiques du climat.
    Cette désinformation, venant de scientifique, est je pense bien plus grave que les erreurs de journalistes et doit être combattue avec fermeté. A force de raconter n’importe quoi, les pseudo-sceptiques comme le professeur Marko nuisent à l’image de la science au sens large et induisent en erreur ceux qui ne peuvent détecter leurs manipulations. A plusieurs reprises, des experts du domaine ont dû rappeler les bases de la science de climat comme ici:
    http://www.lalibre.be/debats/opinions/reponse-a-un-sceptique-51b88711e4b0de6db9ab35bc mais bien souvent le mal est déjà fait et le démenti à moins de poids que l’article initial.

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  16. @Vistodelpru
    Il suffirait pourtant que chacun connaisse et applique les bases de la critique de l’information scientifique:
    1) Qui est l’auteur de l’affirmation? Son expertise dans le domaine? Le nb d’article dans le domaine?
    2) Se base-t-il sur des recherches publiées? (articles scientifiques, rapport d’une institution scientifique?)
    3) Reporte-t-il correctement les conclusions de ces études et est-ce que cela justifie son affirmation?
    4) Si l’affirmation est correctement supportée, remet-elle en cause un aspect de la compréhension du climat.
    Dans le cas du Professeur Marko, on obtient
    1) Il n’a aucune publication dans le domaine du climat
    2) Il se base principalement sur des blogs, ou ses propres élucubrations
    3) Quand il cite un article, la simple lecture des conclusions permet de voir qu’elles sont soit contraires soit non pertinentes pour justifier l’affirmation donnée.
    4) On n’arrive bien souvent jamais au point 4 avec nos amis de 15_vérités.
    Après avoir lu et écouté pas mal de leurs interventions, je n’ ai jamais trouvé d’arguments qui satisfassent ces 4 points. Prévenez-moi si vous trouver quelque-chose.
    En conclusion, la forme est importante mais le fond compte avant tout et sur le fond, c’est plutôt le désastre intégrale pour les pseudo-sceptiques.

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  17. Sylvain ? C’est moi, mon jumeau, le Gland de la science ? Toujours à poursuivre les sceptiques de ta prose vengeresse, à ce que je vois ? Tu es beau, Sylvain, mais attention à ne pas mijoter trop longtemps dans la haine et la frustration, tu vas encore avoir de l’acné. Et puis, comme disait Maman : « argumente, ça vaut mieux que d’insulter ».
    Je t’aime,
    Gl.

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  18. @ Sylvain
    « Cependant, demander un démenti à chaque fois qu’un journaliste ne fait pas son boulot (vérifier ses sources,etc…) remplirait malheureusement une bonne part des journaux et de l’emploi du temps des scientifiques. »
    J’entend bien, mais je pense que fasse à une « boulette » comme le coup du lac cet été dans la libre aurait justifié un commentaire… Certains quand il veulent réduire au silenc d’autre n’ont pas de mal a organiser une pétition, saisir les autorités academique, …
    J’ai personnelleemnt suivi le cours des articles de la libre cet été et il est évident que maladresse sur maladresse, on en arrive facilement a une théorie conspiracioniste.
    -Ca commence par le lac (avec pour seul dementi I Marko),
    -Ca se poursuit pour « ratrapper » le coup avec la situation de l’arctique en 2012 (alors que cette situation exceptionnelle a été expliquée par la NASA (présence d’un anticyclone)et qu’au même momemt les relevés de banquise sur Jaxa par exemple montre que le gain par rapport a 2012 est de près de 2 millions de km2
    -Je vous passe les articles sur le goût des pommes…
    -Pas un mot sur l’interview par exemple de H. V. Storch qui fait état de la pause de 15 ans (17 ans)
    – ca continue avec un article sur le leins suposé entre créationiste et sceptique
    – ca nous prépare à un rapport alarmiste du Giec (alors que les discutions a ce moment portent sur la figure 1.4 du draft de l’AR5).
    – ca se poursuit par un appel a la censure par C. Schoune (qui est loin d’être un scientifique)
    De désinformation en désinformation et de déséquilibre en déséquilibre, il ne faut pas s’etonner que les thèses sceptiques gagne du terrain!

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  19. @ Sylvain
    N’oubliez pas non plus que certains scientifiques, relayés par des politiques et des ONG, n’ont pas eu bcp de scrupule a développer des scenarii alarmistes ( je pense a Hansen par exemple)… et que la facture est peut être entrain d’arriver:
    – les réfugier climatiques des îles Tollès;
    – La situation des ours polaire (malgré un population en croissance)
    – Utilisation abusive d’évenement exceptionnel (ouragan Katrina)pour soutenir la thèse du RCA
    – Nombre de contre vérité dans le film de propagande de Al Gore (A ce moment certe, certain étaient occupés a recevoir leur prix nobel de la PAIX)
    – Utilisation a tout va de la notion de température globale qui comme vous l’indiquez ne veut strictement rien dire
    – la reaction de Pachauri quand on met en évidence d’erreur du l’himalaya (« déneigé » en 2035…)
    – Situation du Kilimandjaro
    – La courbe du grand statiticien en chef M. Mann

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  20. @ Sylvain
    Pour revenir sur votre critère « 1) Il n’a aucune publication dans le domaine du climat », je pense par ailleurs que dans le chef des climatologues, un peu de modestie ne ferait pas toujours de mal… Je parlais de la courbe de Mann…
    1. quand les données qu’il a utilisée ont été communiquée, il n’a pas fallu longtemps a McKitrick et McIntyre (qui n’ont rien a voir avec le climat) pour montrer les biais statistiques du travail de Mann.
    2. quant au choix des individus choisis en dendrochronologie, je pense qu’un étudiant de 2eme années d’ingenieurie forestière peut comprendre et présemnté les biais générés.
    Vouloir discalifier des scientifiques au seul prétexte qu’ils ne sont pas climatologues me parait un peu légé quand on sait que la climatologie fait appel à de nombreux domaines connexes (entre autres par l’usage des proxies)
    Bien a vous

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  21. «  » » »quand les données qu’il a utilisée ont été communiquée, il n’a pas fallu longtemps a McKitrick et McIntyre (qui n’ont rien a voir avec le climat) pour montrer les biais statistiques du travail de Mann. » » » »
    La courbe de mann n’a jamais été invalidée. Et surtout pas par ces deux gugusses.
    «  » » » La situation des ours polaire (malgré un population en croissance) » » » »
    Absolument faux. La population d’ours blancs est en régression.

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  22. Merci a « Glandu de la science » et a « Robert » d’essayer de me laisser discuter tranquillement avec Sylvain…

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  23. @Vistodelperu
    Le « conspiracioniste » s’attrape facilement sur la toile sceptique. J’espère que ca vous passera. Il suffit souvent de s’écarter un temps de la source des agents pathogènes que sont wuwt, pensée unique etc… 😉
    Au lieu de vous fier aux infos sceptiques, allez donc voir les cv de Hansen et Mann. Ce ne sont pas des farfelus, mais des scientifiques expérimentés reconnus dans le domaine. Les sceptiques aiment toujours taper sur la même tête de Norvégien afin de faire paraître la communauté divisée mais la réalité est qu’il n’y a plus de doute sur les causes du réchauffement climatique et qu’il est temps de penser aux solutions de limitation et d’adaptation aux dérèglements climatiques. Il y a là un vrai débat car les solutions ne sont pas simples et nécessitent des choix qu’il faudra assumer. Nier la science permet d’empêcher ce débat et de ré-enfoncer la tête des citoyens dans leur trou de consommateur insouciant et malléable.
    @robert
    http://www.skepticalscience.com/broken-hockey-stick.htm
    http://www.skepticalscience.com/polar-bears-global-warming.htm

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  24. « Il y a là un vrai débat car les solutions ne sont pas simples et nécessitent des choix qu’il faudra assumer. »
    Assumer? comme les panneaux solaires de « Home Vision » (http://www.rtl.be/info/votreregion/liege/1038907/fin-du-mirage-photovoltaique-wallon-home-vision-proche-de-la-fin-catastrophe-pour-ses-2600-clients?utm_source=info&utm_medium=HP_Headline&utm_campaign=HP_Headline_2)?
    A moins que vous parlier du hotovoltaique en espagne? (http://www.bbc.co.uk/mundo/noticias/2013/10/131007_espana_impuesto_solar_wbm.shtml)
    C’est un bon début… Welcom in realworld

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  25. @vistodelperu
    Oui par exemple, ce genre de questions méritent l avis des citoyens. Faut-il changer nos modes de vie ou parier sur l évolution technologique? Augmenter l efficacite energetique ou produire plus d energie verte? Aider les pays en developpement a se developper durablement ou lancer un marche mondial du carbone? Bref toutes ces questions ouvertes sur lesquelles la science seule ne peut pas statuer.

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  26. @ Sylvain
    d’ou le besoin de leur coller une bonne frousse pour qu’il accepte des mesures aussi impopulaires qu’inutiles… Seulement voila, il semblerait qu’en plus d’une stagnation des temperatures mondiales (qui n’ont de toute facon aucun sens) certains gouvernements exangues ne peuvent plus suivre la gabegie (voir les link de mon post précédent)!
    Il est temps de revenir a des problemes réels (par exemple au Pérou il y a lieu de se pencher sérieusement sur le traitement des eaux usée et la gestion des déchets)avant de se meler de pseudo posibles, faibles mais pas vraiment certain a un degre variable, et issu de modele informatique peu fiable, problème climatique… la est la vrai question qui mérite l’avis des citoyens!
    Et je ne parle même pas des vrais fausses bonnes mesures comme le soutien europeen inconditionnel au agro carburant (heureusement la ils commence a faire machine arrière), le soutient aux véhicules diesel a faible emissions de CO2 mais rejet plus important de particule fines, … De grace arretons de regarder le monde par la lorgnette du CO2!!

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  27. @vistodelperu
    Il me semble qu’on arrive presque à se mettre d’accord. Pour moi, il faudrait 2 étapes:
    1) informer le citoyen des possibilités
    2) discuter des politiques de développement
    Je ne connais pas grand-chose aux problèmes environnementaux au Pérou mais ce site pourra peut-être vous intéresser:
    « Why Should Climate Change be a Priority in Peru? » http://www.perusupportgroup.org.uk/peru-climate-change.html

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  28. @ Sylvain,
    J’aime bien le conditionnel du titre de votre article. Bon je prend la partie base de la fourchette 0,7° en 2020 1° en 2050 oui et? Sur quel climat cet impact (nous avons 8 des 11 climats principaux de Köppen)? D’ou viennent les valeurs? des même modele du GIEC qui ne sont plus capable que dans moins de 2% des cas d’expliquer la pause?
    Donc on est tjrs sur du « peut être », de l’hypothétique a un horizon bien lointain…
    Par contre ce qui est claire, mesuré et certain: Lima 8 millions d’habitants, capacité de traitement des eaux usées aujourd’hui 20% soit les rejet de 6.4 millions de personne directement dans le pacifique maintenant pas dans 10 20 ou 50 ans…
    Pour les déchets on est au meme niveau,environ 20% de déchet dirigé vers des centres d’enfuissement ad hoc le reste, brulé, jeté a la mer, dépôt insalubre, …
    Ou est la priorité? Installer des éoliennes et des panneaux solaire? Produire des agro carburant?

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  29. @ sylvain
    A moins bien sur que vous souhaitiez que le Pérou freine sa croissance (5,4% cette année,pcq c’est la crise) basée en partie sur le carbone (part du renouvelable sur la production energetique du pays : 5%)… Et le pérou n’est qu’un nain a coté de la chine!
    Autre petit paradoxe a méditer, c’est grâce a sa forte croissance des 10 dernieres années – basée comme je l’ai dit sur le carbone – que le pays peut se pencher sur des problemes grave comme l’eau et la gestion de déchets tout en relevant un autres défit, le developpement humain… croyez bien que dans les zones les plus reculées (globalement ca ressemble assez bien au néolitique) la priorité est l’acces a l’électricité (approvisionnement continu, stable, économique)et pas a la réduction du CO2…

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  30. Vistodelperu
    «  » » » Lima 8 millions d’habitants, capacité de traitement des eaux usées aujourd’hui 20% soit les rejet de 6.4 millions de personne directement dans le pacifique maintenant pas dans 10 20 ou 50 ans… » » » »
    Il y a un moment que je n’ai pas remis les pieds au Pérou mais le cas de Lima n’est pas isolé. La grande majorité des gens ayant été victimes du mirage que procure notre belle société de consommation, je pense que Villa el Salvador et Pueblo joven sont toujours aussi importants.
    A propos de la capacité de traitement des eaux usées, allez donc faire un tour sur la cote d’azur vous serez (désagréablement) surpris.

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  31. @Sylvain
    « Pour un décryptage des méthodes de communication utilisées entre autre par les climato-sceptiques »… Ou comment détourner un article (publié en peer review?) a son profit! Mais on peu aussi lire:
    1. « La communication sur des sujets sensibles vise l’acceptabilité sociale d’un objectif de développement catégoriel d’une organisation, sans que cet objectif ne concorde a priori avec celui des populations
    potentiellement concernées. »… Par exemple réduire les emissions de CO2 ou vendre des crédits Carbone.
    2. »Il s’agit d’un travail réalisé le plus en amont possible. L’activité de l’entreprise, ou plus spécifiquement le produit ou le service concerné, doit faire l’objet d’une présentation favorable de par sa dénomination. Cette resémantisation s’applique au produit, au service, à l’activité mais aussi au nom même de l’entreprise ou d’une fédération professionnelle. » … par exemple, le CO2 base même de la chaine alimentaire devient un polluant.
    3. « De même, sur le biais procédural, suite à la publication le 27 mai 2013 du rapport de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) sur l’impact d’un produit, le Fipronil, sur les abeilles, l’UIPP rédige un communiqué pour alerter « contre toute conclusion hâtive sur le lien entre pesticides et mortalité des abeilles.»7
    L’argument étant que le rapport s’est basé « sur des critères non
    publiés et donc non validés conduisant de fait à des différences de données avec les études réglementaires menées par les industriels. »… qui parlait et/ou critiquait des études non publiées sur lesquelles s’appuie les climato sceptique?
    4. « L’attaque ad hominem – Nous sommes dans une communication de
    combat, et le combat peut être violent tant les intérêts en jeu sont parfois considérables. »… je vous passe les « negacionistes », croyant de la terre plate, …
    5. « Le lobbying est la première technique de la communication sensible. Il s’agit prioritairement de convaincre les décideurs. »… faut il commenter?
    6. « Le déterminant caché réside ici dans le fait qu’il ne s’agit pas de convaincre l’adversaire, ou plus précisément « l’enjeu n’est plus de convaincre l’autre mais de réduire son champ d’intervention. »… On parle du climategate et des pressions faite sur des revues peer review pour bloquer la publication d’article? Cas Svensmark, Nir Shaviv?
    7. « C’est la raison pour laquelle, et c’est là un principe constant de
    toute la communication sensible, la stratégie d’alliance sera utilisée afin de relayer les messages de l’entreprise avec une crédibilité accrue. »… Liens scientifique « mainstream »-politique-ONG-organe de presse acqui
    8. « La communication est unilatéralement positive »… ou négative c’est selon, je vous ai dressé dans un autre post la liste des articles de la libre et la non ráction des scientifiques « mainstream » pour dénoncer le canular lac du pôle
    9. « La « science » est ici invoquée quel que soit le sujet. Il s’agit de convaincre sur la base d’une argumentation scientifique. Cette argumentation emprunte trois modalités.
    – D’abord le recours aux publications scientifiques.
    Disposer du plus grand nombre de références dans des revues reconnues internationalement comme ayant les plus hauts critères de sélection à l’exemple de Nature, pour l’environnement, ou The lancet, pour le domaine médical, présente un avantage certain. »… pas besoin de commentaire je pense!
    10 « – Ensuite, en relation avec les stratégies d’alliance, (…) un prix Nobel, même hors champ disciplinaire, sera toujours plus écouté qu’un spécialiste pointu mais ne bénéficiant pas d’une reconnaissance par les distinctions »… a méditer!
    11. Une des modalités les plus courantes réside dans la mise en place d’événements organisés « sous l’égide de », « sous la présidence de », « en partenariat avec »…. sous l’egide de l’ONU, en partenaria avec Al Gore, …
    12. « Conséquences de l’opacité de création du doute, la construction des controverses permet de retenir l’intérêt des médias. »… je n’ai pas encore vu bcp de place pour le doute dans les média francophone et quand la libre ouve ses porte au climatosceptique, cést rarement équilibré
    13. « La stratégie des organisations porteuses de projets sensibles emprunte également d’autres voies qui sortent du champ communicationnel, comme la surveillance des opposants ou les éventuelles menaces juridiques. »… imposibilité de publié, mise au banc des contradicteur, pétition auprès des autorité académique, pression sur les revue peer review…

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  32. @ Robert
    « A propos de la capacité de traitement des eaux usées, allez donc faire un tour sur la cote d’azur vous serez (désagréablement) surpris. »
    Preuve peut etre que plutot que de mettre de l’argent dans les études climatiques et les mesures illusoires de réduction de Co2 il faudrait prioriser le traitement des eaux… je pense même qu’il ne faut pas aller très loin, la wallonie doit tjrs être a la traine!

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  33. Preuve peut etre que plutot que de mettre de l’argent dans les études climatiques et les mesures illusoires de réduction de Co2 il faudrait prioriser le traitement des eaux…
    L’un n’empêche pas l’autre.
    Je ne peux m’empêcher de faire suivre cette phrase prononcée par un chercheur en sciences du climat :  » La raison pour laquelle il y a autant de climato-sceptiques, c’est qu’en matière de changement climatique, il faut dix secondes pour sortir une ânerie, et dix minutes pour expliquer pourquoi c’est une ânerie. »
    On ne peut pas faire plus exact !!

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  34. @vistodelperu
    Que les glaciers du Pérou aient déjà perdu un tiers de leur surface n’est peut être pas assez « claire, mesuré et certain ». En tout cas, cela ne va pas améliorer l’accès à l’eau potable, l’irrigation et la production électrique.
    http://www.perusupportgroup.org.uk/peru-climate-change-water.html
    De plus les négociations internationales semblent avoir permis au Pérou d’obtenir plus d’aide au développement en contrepartie d’une limitation du déboisement. Le Brésil et le Pérou collaborent aussi à la construction de nouveaux barrages au Pérou.
    En bref, il n’y a aucune raison de choisir entre développement des pays moins développés, limitation du réchauffement et adaptation aux dérèglements climatiques. Les trois doivent aller de pair.

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  35. @sylvain
    Encore une tentative de détournement, je vous ai montré – sur base de votre propre lien – combien les prédictions climatiques pour le Pérou sont conditionnel et les problemes d’epuration et traitement des déchet sont bien concrets et vous me parlez des glacier… Très bien!
    « Que les glaciers du Pérou aient déjà perdu un tiers de leur surface n’est peut être pas assez « claire, mesuré et certain ». » Que des glaciers reculent ne montre pas encore que le CO2 soit en cause et encore moins que le « CO2 anthropique » soit en cause… Par contre qu’il y ai un risque sur l’approvisionement hydroelectrique OK donc allons vers des centrales plus fiables (gaz, charbon)… parce que oui le vent et le photovoltaique vu l’experience europeenne, je ne le recommendrait pas!
    Ce brave Thierry peut bien écrire ce qu’il veut, je vous ai montré a souhait que son étude et ses critères peuvent parfaitement être retourné contre les « réchauffistes » alors vous vous empressez de trouver vite un autre article… perr viewer?

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  36. @ robert
    Preuve peut etre que plutot que de mettre de l’argent dans les études climatiques et les mesures illusoires de réduction de Co2 il faudrait prioriser le traitement des eaux…
    L’un n’empêche pas l’autre.
    Vous n’avez jamais entendu parler d’un budget et des choix qui peuvent en découler…
    Sur que cette anerie « L’un n’empêche pas l’autre. » n’a du vous prendre que 10 seconde… ma réponse en a pris 30…

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  37. Vistodelperu,
    «  » » »Que des glaciers reculent ne montre pas encore que le CO2 soit en cause et encore moins que le « CO2 anthropique » soit en cause… » » » »
    Désolé mais le me faudrait bien plus que 10 minutes pour démontrer que ce que vous avez écrit est une ânerie sans nom. Je peux vous démontrer que le CO2 anthropique responsable du réchauffement que nous constatons peut être à l’origine de la progression des glaciers.
    Par contre il ne m’a fallu que le temps de vous lire pour me rendre compte que vos connaissances en matière de glacier sont égales à votre bonne foi = nulles. Si un jour vous passez par Grenoble n’hésitez pas à pousser la porte du LGGE.

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  38. @ Robert
    Vous ne devriez pas rester trop longtemps sur ce blog, ca vous affecte… Après avoir indiqué que l’activité solaire aurait un impacte sur le climat vous nous dite maintenant que :  » Je peux vous démontrer que le CO2 anthropique responsable du réchauffement que nous constatons peut être à l’origine de la PROGRESSION des glaciers. »
    attention on va finir pour vous prendre pour un sceptique…
    Je me doute bien que pour vous la foi est importante de mon coté ca fait longtemps que j’ai abandonné les croyances.
    Cela dit pour en revenir aux glaciers, je sais bien pour vous la hausse de temperature de monde va faire fondre les glaces du Kilimandjaro… en 2035, c’est bien ca non?
    Pour moi ca provient plutot d’une modification de regime de précipitation et de déboisement au pied de la dite montagne.
    Au fait pour la fonte du pôle nord en 2013, j’ai une nouvelle pour vous c’est raté… Ahh et la station MIR n’est pas tombée sur Paris non plus, par contre Paco Rabanne a eu la decence lui de respecter sa parole et ne plus nous emm… avec ses prévisions apocalyptique.
    Un très bon article pêché sur le site de la NOAA, je ne doute pas que vous y verrez aussi un impacte du CO2: http://docs.lib.noaa.gov/rescue/mwr/050/mwr-050-11-0589a.pdf
    (ce qui est surprenant c’est que les ours polaires s’en soient sortis indemnes..)

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  39. Inter.environnement Wallonie?
    Les mêmes dont le patron un certain Schoune en appel clairement à la censure?

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  40. Je tiens à vous remercier pour ce partage de synthèse de science et de la politique. On parle très souvent de difficulté climatique mais, est-ce que la science peut définir les causes de ce problème afin de trouver de solution par la suite.

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  41. Le réchauffement climatique était inévitable et personne même les scientifiques n’ont pas pu empêcher ceci de se produire. En effet, l’élévation de la température ainsi que le dérangement des saisons ont suffit pour les gens de reconnaître que le climat a changé et tout est en train de se détruire. Certaines espèces, notamment des êtres vivants disparaissent peu à peu de la surface terrestre. Et maintenant, c’est un peu tard pour prendre du recul, le mieux c’est de ralentir la destruction de l’environnement par des actions durables et de conserver ce qui reste. C’est après qu’il faut penser à reconstruire cet environnement.

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