UCL ET CLIMAT : CONTRE-ATTAQUE DES TENANTS DU GIEC

J’ai pris connaissance de la dernière livraison de la revue de l’Université Catholique de Louvain, et plus particulièrement de la page 11 sous le titre : Remettre les pendules à l’heure. http://www.uclouvain.be/cps/ucl/doc/revue-louvain/documents/UCL_Louvain191_pages_1_19.pdf

On y découvre avec ravissement l’affolement dont a été saisi l’entourage du professeur JP Van Ypersele -qui est, comme chacun sait, vice-président du GIEC- à la suite d’une série d’évènements proprement inconvenants survenus récemment en Belgique, et qui ont manifestement pris au dépourvu nos militants du réchauffement-climatique-catastrophique-causé-par-l’homme.

Une première constatation : Le vocabulaire utilisé n’a guère évolué depuis de nombreuses années. Déjà, une phrase du sommaire (page 3) nous prépare au pire : « face au lobby climatosceptique international (…) », qu’on croirait -à un mot près- sortie tout droit d’une brochure de la Propaganda-Abteilung du docteur Goebbels de sinistre mémoire. D’emblée se profile dans l’ombre la mouvance d’une conspiration qui menace notre planète, au même titre que les francs-maçons, les illuminatis, Bilderberg ou les extra-terrestres.

Plus loin dans le texte, nous retrouvons pêle-mêle « la prose négationniste », les « dénigreurs du réchauffement » ou « les pourfendeurs du GIEC », termes qui commencent tout doucement à sentir le moisi, et mériteraient un renouvellement actualisé, surtout émanant d’un milieu universitaire ! Etre assimilé à un négateur de la réalité des chambres à gaz ou des crimes de guerre n’est déjà pas agréable, mais cela se situe bien dans la ligne idéologique de certains militants activistes écolos, dont on connaît la propension à assimiler la contestation des thèses du GIEC à un crime contre l’humanité. Mon seul regret est de n’y avoir pas retrouvé l’expression « adorateurs de la Terre plate », qui fait la joie de l’entourage de Monsieur Van Ypersele, mais nul doute que cela se retrouvera dans le site web dont il est question plus loin. Dommage, quand on sait que justement, les partisans de la théorie de la Terre plate constituaient le consensus de leur époque…

Dans le même ordre d’idée, il est d’ailleurs assez piquant de constater que les initiateurs de la présente réaction sont issus du Centre de Recherche qui porte le nom de Georges Lemaître, un illustre chercheur qui se heurta au consensus scientifique de son temps. Ce doit être pour eux un héritage lourd à assumer !

Mais quelles circonstances ont-elles donc déclenché l’affolement de nos amis de l’UCL ? Ils citent la montée croissante d’un scepticisme incompréhensible parmi les étudiants des premières années scientifiques, ensuite l’invitation récente du Parlement Fédéral à des climato- sceptiques (1), et son impact symbolique et médiatique.

On pourrait y rajouter les interviews récentes de plusieurs personnalités scientifiques belges , (2 + 3), l’indifférence croissante de l’opinion publique face à la problématique du réchauffement climatique, et les doutes iconoclastes qui commencent timidement à apparaître dans certains médias (Pas à la RTBF, porte-parole inconditionnelle et indéfectible des thèses et recettes écolos, rassurez-vous (4).

Mais à l’initiative de quelques imprécateurs (5), des fissures apparaissent et minent dangereusement les fondements mêmes des postulats posés par le GIEC.

Alors, il était urgent de réagir. On pouvait espérer l’annonce d’un débat ouvert, où les arguments des climato-sceptiques auraient été balayées de façon éclatante, pour l’édification de tous ? Que nenni, vous n’y êtes pas du tout . Car « accepter la confrontation (…) revient à cautionner l’idée qu’un doute subsiste(…) », ce qui est inconcevable puisque comme chacun devrait le savoir, la thèse de l’implication humaine dans un réchauffement climatique est la seule et unique thèse scientifique (ou soi-disant telle) qu’il est définitivement interdit de contester. Donc, fidélité au principe de toujours, pas de débat contradictoire.

Je suis alors assez troublé par la phrase : « (…) et confondant la nécessité du débat démocratique et celle du débat scientifique », lorsqu‘il est question de la prestation devant le Parlement. En la matière, ou bien on refuse le débat sur le plan démocratique, ce qui est parfaitement justifié dans le domaine scientifique, mais alors on renonce définitivement à illustrer son argumentation par un prétendu consensus autoproclammé, notion qui n’est rien d’autre que la soumission de l’opinion d’une minorité à celle de la majorité. Le débat dans un cadre démocratique est par contre parfaitement justifié quand on constate l’importance énorme qu’a pris le domaine climatique dans l’orientation des décisions politiques et économiques et ce, dans le monde entier. Quant au débat scientifique, on vient de le refuser quelques paragraphes plus haut, comme étant « suranné » , puisque plus aucun doute ne peut subsister.

Quoi de mieux, dès lors, qu’un site web dont l’adresse : www.climate.be/desintox , est déjà tout un programme : désintoxiquer les malheureux contaminés, non par l’usage du tabac, mais par des pensées iconoclastes. Sauf erreur ou omission, pas moyen hélas d’y poser quelque question que ce soit, même innocente…

« Cela s’appelle de la pédagogie » ? Je dirais plutôt « Cela s’appelle du bourrage de crânes ».

(1) : http://belgotopia.blogs.lalibre.be/archive/2012/03/14/le-debat-climatique-au-parlement-et-la-democratie-snobee.html

(2) : http://belgotopia.blogs.lalibre.be/archive/2012/03/26/henri-masson-et-les-modeles-climatiques-du-giec.html

(3) http://www.contrepoints.org/2011/12/10/59762-echec-du-sommet-climatique-de-durban-interview-exclusive-du-chimiste-istvan-marko

(4) La présidente du CA de la RTBF est Bernadette Wynants, issue du parti Ecolo.

(5) En référence à un bon livre (déjà assez ancien) : L’Imprécateur, de René-Victor Pilhes.

Jo Moreau.

43 commentaires sur “UCL ET CLIMAT : CONTRE-ATTAQUE DES TENANTS DU GIEC

  1. Merci d’avoir fait référence à la page http://www.climate.be/desintox.
    J’espère que vos lecteurs pourront y puiser toutes les informations utiles pour mieux comprendre le climat et déceler quand on essaye de les embrouiller.
    Quant à la possibilité de « poser quelque question que ce soit même innocente », chacun peut bien sûr contacter un membre du
    Centre de recherche sur la Terre et le climat Georges Lemaître comme cela est indiqué sur la page http://www.climate.be/desintox.
    Bien à vous et bonne désintox

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  2. Ha ha ha… un site de « désintox » !?
    Je l’ouvre et je lis… « modélisation climatique »… « projection pour le 21ème siècle »…
    C’est un site réchauffiste sans aucune objectivité ce truc !?
    Concernant votre allusion aux adeptes de le Terre Plate, Vincent Courtillot, lui, fait souvent référence au concensus qui entourait la dérive des continents et la tectonique des plaques… et finalement, c’est 40 ans plus tard que les « opposants au concensus » ont été reconnus pour avoir eu raison….
    Très bon article Mr Jo et bravo pour votre combat permanent contre cette dictature à la VanYpe.
    Encore bravo,
    Didier

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  3. Ha ha ha… un site de « désintox » !?
    Je l’ouvre et je lis… « modélisation climatique »… « projection pour le 21ème siècle »…
    C’est un site réchauffiste sans aucune objectivité ce truc !?
    Concernant votre allusion aux adeptes de le Terre Plate, Vincent Courtillot, lui, fait souvent référence au concensus qui entourait la dérive des continents et la tectonique des plaques… et finalement, c’est 40 ans plus tard que les « opposants au concensus » ont été reconnus pour avoir eu raison….
    Très bon article Mr Jo et bravo pour votre combat permanent contre cette dictature à la VanYpe.
    Encore bravo,
    Didier

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  4. J’ouvre un des liens du site http://www.climate.be/desintox sous la responsabilité du Prof. Fichefet, seul Belge désigné comme auteur principal du 5ème rapport du GIEC, et je trouve en référence un article de Libération, écrit par l’inénarrable journaliste historien, Sylvestre Huet de chez tripes et volailles, bien connu pour ses dérives mêlant politique et science. Je n’ai pas le courage de continuer la lecture du site de l’UCL, j’ai trop peur de tomber sur des études fausses, comme celle de l’Himalayagate, du WWF ou de Greenpeace comme référence.
    Bravo pour le billet Jo
    Bonne journée
    Marcus

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  5. Cher Jo,
    Quel plaisir de lire votre rubrique tout en sachant que le sieur Sylvain fait partie de la bande des climatoséides louvanistes hurlant à tous vents que le réchauffement climatique est du au CO2 produit par l’Homme.
    Au même moment, le GIEC reconnait que le rapport de l’IAC est correct et que les rapports qu’il a produits sont … faux. Allons bon! Où va-t-on? Le document est confondant et montre toutes les dérives que ce système. Peut-être que monsieur Sylvain devrait le lire à tête reposée et prendre quelques aspirines ensuite?
    Quant au site proprement dit, il est remarquablement biaisé et fait référence à des sites réchauffistes tenus par des gens bien moins scientifiques que les soi-disants climato-sceptiques qui y sont attaqués avec peu d’élégance. De plus, les éditeurs de ces sites sont des personnes peu fréquentables au vu de leurs problèmes judiciaires.
    J’ai adoré aussi la façon « scientifique » avec laquelle certaines diapositives ont été barrées avec le terme « arnaque ». Cela m’a rappelé des images similaires de sites créationistes où les hominidés étaient barrés avec le mot « faux ». Une réponse scientifiquement acceptable, basée sur des faits expérimentaux univoques et non des calculs théoriques de modélisations trafiqués auraient amplement suffis. Hélas, ceux-ci n’existent pas et le seul recours « pédagogique » consiste en l’utilisation du mot « arnaque » qui revient un nombre de fois remarquable. Ce site est une vraie perle.
    Quant à l’impact de la conférence du Professeur VY, j’ai ouï dire que les étudiants avaient demandé à entendre l’autre version des choses et qu’une présentation avait eu lieu quelques jours plus tard par l’un de ces méchants « climato-sceptiques » qui, visiblement n’y connait rien. Et ce, à la plus grande joie de l’auditoire. L’article ne mentionne pas ce fait. Serait-il un tantinet biaisé? Comme tout ce qui touche au climat?
    Encore félicitations pour votre billet. Keep up the good work.
    Stephane

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  6. Monsieur Moreau,
    «  » » » Dommage, quand on sait que justement, les partisans de la théorie de la Terre plate constituaient le consensus de leur époque… » » » »
    Je vous savais ignorant sur beaucoup de choses, mais pas à ce point.
    Je reviendrai ultérieurement sur le reste de votre prose.

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  7. Cher Robert,
    C’est bizarre. J’ai entendu récemment et plusieurs fois cette expression « partisans de la théorie de la Terre plate » dans la bouche d’un certain van Yperseele. Feriez-vous partie de ce groupe de « réchauffantes » qui nous annonce sans arrêt de nouvelles catastrophes qui ne se produisent jamais? Si oui, je comprends votre dédain pour tout ce ou ceux qui oseraient s’opposer à la sacro-sainte « religion gieciste ». Ouvrez les yeux et admettez l’évidence.
    J’attends avec impatience la suite de votre texte (trop bref, vraiment) sur la prose, oh combien exaltante de Jo.
    Stephane

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  8. Stéphane,
    l’expression « partisans de la terre plate » est une allusion à une étude de Courtillot. Dans cette étude Courtillot a simplement oublié que la terre est sphérique et qu’en plus elle tourne (pas le pied quand on veut contrer les spécialistes du climat). On sait que la terre est sphérique depuis le 3ème siècle avant JC, ça ne date pas d’hier et je pensais que Jo Moreau le savait, il apparaît que non.
    Autre chose, vous dites :  » Au même moment, le GIEC reconnait que le rapport de l’IAC est correct et que les rapports qu’il a produits sont … faux. » Vous devriez apprendre à lire l’anglais correctement, jamais le GIEC a reconnu que ses rapports étaient faux et pour cause, ils ne le sont pas. Oh je sais, il y a des soit-disants *sceptiques*…mais on attend toujours les arguments.

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  9. Cher Robert,
    Avant Philolaos, Platon et Aristote, le consensus portait effectivement sur une conception de la Terre Plate, et si vous n’aimez pas cette référence quant à un consensus scientifique balayé par de nouvelles théories, je peux en choisir de nombreuses autres. Si on fait allusion à des faits plus récents, il s’agissait de paroles de Jean-Louis Le Mouël et non de Vincent Courtillot. Tant qu’à pinailler sur des détails, autant être correct. Mais il s’agit d’une tactique bien au point chez ceux qui défendent bec et ongles le GIEC, même dans ses outrances : faire dévier le débat sur des anecdotes, pour éviter le débat principal qui porte ici sur les réactions épidermiques de certains à l’UCL, qui ne supportent pas la contradiction scientifique.

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  10. Jo MOreau,
    Voici l’origine des chevaliers de la terre plate (ce n’est certainemant pas de Le Mouel)
    http://www.realclimate.org/index.php/archives/2007/11/les-chevaliers-de-lordre-de-la-terre-plate-part-i-allgre-and-courtillot/
    «  » » »si vous n’aimez pas cette référence quant à un consensus scientifique balayé par de nouvelles théories, je peux en choisir de nombreuses autres » » » »
    Le consensus existe, l’immense majorité des spécialistes de la question est d’accord sur le fait que nous somes responsables par nos rejets du réchauffement actuel. Au faiut quelles sont ces nouvelles théories ? Dites voir un peu q’uon rigole…

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  11. @robert : je me référais notamment à :
    http://www.universcience.fr/fr/science-actualites/articleas/wl/1248114270029/controverse-climatique-cinq-ans-de-crescendo/
    mais comme vous détenez la Vérité, je ne peux que m’incliner.
    Quant à des consensus qui furent renversés par de nouvelles théories (vous devriez me lire correctement, et non interpréter en déformant), les exemples foisonnent, et je citerai ce que j’écrivais dans un billet antérieur : »« Le consensus unanime du monde scientifique » a bien dû s’incliner un jour devant les arguments de Copernic, de Galilée, Hutton, Wegener, Lemaître et bien d’autres. C’est faire injure à l’esprit scientifique que d’affirmer qu’il n’y a plus de discussion possible, ainsi que le font régulièrement les dignes successeurs de la Sainte Inquisition. »
    @Sylvain : bravo, c’est bien la preuve que certains acceptent le débat, dommage que ce principe ne soit pas admis par tous. Maintenant, j’en tiens 400 autres à votre disposition dans mes listes « consensus », (en construction) qui ne sont pas tous de joyeux plaisantins payés par l’industrie pétrolière !
    Mais tout ceci nous éloigne du sujet traité par mon billet ! (Serait-ce une tactique ? ;0)))
    Cordialement,

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  12. @Jo Moreau
    merci pour le lien vers cet article:
    http://www.universcience.fr/fr/science-actualites/articleas/wl/1248114270029/controverse-climatique-cinq-ans-de-crescendo/
    mais l’avez-vous lu? Cela ferait pourtant un beau sujet polémique: courbes erronées, erreurs de calcul, trafic d’influence,… et cette fois avec des articles scientifiques qui démontrent leurs manipulations.
    C’est ce type de comportements indécents de la part des climato-sceptiques qui engendrent les « réactions épidermiques » de plus en plus de spécialistes du domaine et non une imaginaire contradiction scientifique dont on attend toujours les références.
    Bonne conversion, allez, ce n’est pas si dur, mais au fait qu’est ce qui vous convaincrait que c’est bien l’homme qui est responsable du changement climatique.

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  13. @sylvain: nous nous dispersons sur deux billets, dont « consensus37 », ce qui rend le fil de discussion assez pénible. (Comme vous le constatez, j’examine avec intérêt les arguments des deux clans).
    Voici ma réponse à votre intervention sur « consensus 37 »:
    @ Sylvain : Vous ne répondez toutefois pas à la question principale : la Science est-elle soumise aux conditions de la démocratie, soit que la majorité a forcément raison. J’ai cité quelques cas, parmi bien d’autres, de consensus scientifiques qui ont été démentis ensuite, et qui vaut bien votre énumération… Je comprends que le consensus soit un moyen de progresser, une base d’étude, mais ne peut en aucun être une preuve définitive d’exactitude d’une théorie.
    Je suppose, pour rester sur ce terrain, que vous exigez des 97% autoproclammés de scientifiques adhérant à ce consensus, les mêmes exigences que celles que vous réclamez pour ceux qui n’y adhèrent pas, soit : qu’ils aient tous publié dans une revue scientifique avec comité de lecture, (etc…) et surtout, qu’ils se soient tous penchés sur le problème avec assez d’intérêt que pour émettre un avis personnel.
    Je crois donc que ces 97% (en bon scientifique, je suppose que vous vous basez sur des chiffres vérifiés et publiés suite à un décompte rigoureux) mérite aussi une analyse assez poussée, mais je constate que malheureusement, vous continuez à propager l’idéologie qui consiste à assimiler tous ceux qui, hors GIEC, ne peuvent être que des partisans de la cigarette, du pétrole, du créationnisme ou… de la Terre Plate. :0)
    Cordialement,

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  14. @Jo Moreau (copie de ma réponse depuis « consensus37 », sorry pour le zigzag de billets, je ne suis pas un habitué des blogs)
    Le consensus n’est bien sûr pas une preuve scientifique mais je suis content que vous admettiez qu’il y a bien un consensus scientifique sur l’origine anthropique du réchauffement climatique actuel.
    Pour ce qui est de 97%, oui cela provient bien d’une étude scientifique: http://www.pnas.org/content/early/2010/06/04/1003187107.full.pdf+html
    et oui, le critère de sélection était de publier activement dans le domaine du climat.
    Dans l’étude suivante, vous trouverez aussi la forte différence entre l’opinion publique américaine (52% de convaincus) et l’opinion des spécialistes du sujet (97% de convaincus, ).

    Cliquer pour accéder à 012009_Doran_final.pdf

    Dans une étude de Bray et von Storch, seul 1,35 % des climatologues interrogés ont répondu que les changements n’étaient pas d’origine anthropique.
    Et enfin, dans cette étude publiée dans Science, on montre que sur 928 articles scientifiques contenant le mot clé « climate change » publiés entre 1993 et 2003, aucun ne remet en cause le consensus défini par le GIEC.
    http://www.sciencemag.org/content/306/5702/1686.full
    Pour ce qui est de l’assimilation aux autres courants dénialistes (tabac, créationisme, ozone,…), plusieurs études sont aussi disponibles pour vous éclairer sur leurs liens (même personnes ou organisations) et sur les méthodes communes à ces différents mouvements (la théorie du complot, le recours à de faux experts, la sélectivité des résultats scientifiques, etc…)
    Ce qui est aussi particulièrement intéressant, c’est le lien entre libéralisme et dénialisme climatique:
    http://liberalismepourlesnuls.over-blog.com/article-liberalisme-et-denialisme-climatique-105967527-comments.html
    Bref, j’espère que ces quelques liens pourront vous convaincre que pour élever un peu le niveau de ce blog, il faudrait être plus critique avant de relayer vos super infos tirés de la blogosphère sceptique.
    Bien à vous

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  15. @Jo Moreau
    Maintenant que vous approuvez l’existence d’un consensus, nous pouvons passer à un sujet plus intéressant:
    « comment les scientifiques ont pu arriver à donner une explication cohérente quand à l’existence et aux causes du réchauffement climatique actuel? »
    En voici un bref condensé, plus digeste que les rapport du GIEC et à la portée de n’importe qui:

    Cliquer pour accéder à Guide_Skepticism_French.pdf

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  16. Robert et Sylvain,
    Le consensus est une notion politique et juridique, pas scientifique. En effet, même si un grand nombres de scientifiques sont d’accord avec une théorie à un moment donné de son existence, la science progresse par remise en cause continuelle de ces mêmes théories. Seule une discussion saine et scientifique, un échange de vue paisible et rigoureux, durant lequel les uns et les autres peuvent présenter leurs arguments et en débattre sans passion aucune peut conduire à une quelconque avancée scientifique dans ce domaine.
    La note de Jo Moreau indique qu’à l’UCL un tel débat ne peut avoir lieu. Il y a l’opinion sacro-sainte des » réchauffistes » et nul ne peut avoir l’audace de questionner leur opinion, c’est-à-dire celle du giec.
    Je trouve particulièrement intéressant l’attitude des étudiants qui ont demandé à un scientifique de l’UCL catalogué « climat-sceptique » de leur donner sa version des choses. Il n’est pas normal que dans une institution universitaire, un tel débat scientifique ne puisse avoir lieu sereinement. Ceci est également valable pour l’ULB. Il est étonnant qu’en Belgique, un débat serein sur le climat ne peut avoir lieu. Seules les personnes du clan « réchauffiste » ont droit à la parole. Pourquoi?
    Ceci dit, la question principale est la suivante: Y-a-t-ill vraiment un réchauffement global anormal et, si oui, est-il du à l’influence de l’homme via la production de CO2. Voilà vraiment la question. A ce stade des connaissances, il n’y a aucune preuve scientifique, physique ou chimique, qui démontre de façon non-ambiguë cette affirmation. Il n’y a que des calculs et prédictions effectuées par des ordinateurs. Je rappelle que des simulations ne sont pas des preuves scientifiques.
    A ce stade, je me permets de vous signaler le pré-article de A. Watts qui démontre que les températures mesurées aux USA ont été anormalement élevées (quasi le double de leurs vraies valeurs) et que le « réchauffement » est bien plus faible qu’estimé auparavant. Pire, il démontre la totale non-fiabilité des modèles climatiques. Ceci a également été démontré récemment par J.R. Christy. Bonne lecture.
    A quand une preuve scientifique valable?
    Stephane

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  17. Super!!! Anthony Watts, un ancien monsieur météo, va tenter de publier son premier papier en peer review, Wouaww. Son avis a donc sûrement beaucoup plus de poids que le travail des milliers de scientifiques qui travaillent sur le sujet car ceux-ci sont bien sûr tous des gauchistes anarchistes soudoyés par les producteurs d’éolienne et les vendeurs de vélos ou de dangereux sectaires « réchauffistes », hahaha…
    J.R. Christy lui a bien publié dans des revues à comité de lecture et ses recherches sont dés lors prises en compte dans le dernier rapport du GIEC. Mais il n’est pas le seul à travailler sur le climat et c’est donc en prenant l’entièreté des publications sur le sujet que l’on arrive à ce consensus si fort à propos du réchauffement climatique d’origine anthropique.
    En tous cas, merci Stéphane pour votre message qui m’a permis d’illustrer les 3 techniques les plus courantes des dénialistes: la théorie du complot, le recours à de faux experts et la sélectivité des résultats scientifiques.
    Ah, oui encore une méthode très utilisée, le fameux débat public et la nécessité d’entendre tous les avis. Ok, mais alors il faudrait le faire avec des experts du sujet et en gardant la proportion présente dans la communauté, soit 97 pour 3. Et sorry pour vos amis fans de Contrepoints, etc…, il faut au moins 1 papier, juste 1 qui soit sur le sujet, histoire d’être quand même un peu crédible.
    Donc vous voyez la difficulté d’organiser un tel débat, il faudrait déjà trouver 3 experts climato-sceptiques belges face aux 97 qu’on pourrait facilement trouver dans nos unifs belges et en plus ils n’auraient droit qu’à 1 minute chacun sur un débat d’une heure quarante.
    Quand à la preuve, ultime, la vrai de vrai, vous la trouverez au fond de votre coeur après une lecture religieuse de l’entièreté des rapports du GIEC et l’incantation de la prière suivante:
    « Chauffe, chauffe tant que tu peux, petites flammes de mon brûleur que tes particules de co2 montent aux cieux et captent la lumière ».
    Messe pour GAIA tous les mercredi dans mon bureau, j’accepte les chèques et les cartes visa. 😉

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  18. Sylvain,
    C’est là la réponse la plus ridicule que j’ai reçue à ce jour. Que vous soyez un fervent adepte du réchauffement – malgré les 15 ans et plus de température stationnaire, voire en légère diminution – vous regarde et je respecte votre opinion, fut-elle erronée.
    A ce sujet, il y a des études très intéressantes d’un institut russe qui indiquent que nous allons vers une période froide similaire à celle du petit âge glaciaire. Cette étude n’est pas reprise dans les divers rapports du giec. Pour compléter ce petit encart, sachez que j’ai lu le dernier rapport entièrement, ce qui m’a permis de mieux comprendre encore les critiques de Donna LaFramboise, vous savez, cette journaliste canadienne idiote et climat-sceptique!
    Votre attitude et le choix de vos mots renseignent clairement sur votre manque d’ouverture d’esprit et votre impossibilité à admettre des choses opposées à vos idées. Depuis quand faut-il une parité pour organiser un débat sur un sujet. Qu’il y ait 10.000.000 de personnes d’un avis et une d’un autre, un débat peut être organisé avec un rapport de un pour un et non de 10.000.000 pour un. C’est ridicule.
    Quant à Anthony Watts, le jour où vous aurez autant fait que lui et que vous serez aussi connu que lui, vous pourrez vous en moquez. En attendant, l’inconnu Sylvain ferait mieux de lire l’article et d’être un peu plus modeste.
    Se moquer de Christy est plus difficile et sa réputation vous en empêche jusqu’à un certain point. Dans ce cas, on en revient à la bonne et éculée formule du consensus. Vous n’apprenez donc jamais?
    Enfin, le point d’orgue! La réponse scientifique et indéniable à la seule question que je vous ai posée et à laquelle, comme toujours, les « réchauffistes » ne peuvent répondre – Y a-t-il un réchauffement anormal et est-il du à l’homme – vous répondez par un petit
    mantra et une messe pour Gaia!
    Mes félicitations! Vous venez de prouver à tous que j’ai bien raison.
    Pauvre Sylvain.
    Stephane

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  19. Cher Stéphane,
    le débat en sciences est différents d’un débat politique ou idéologique. Il ne s’agit pas de crier le plus fort pour faire passer ses idées.
    Tout d’abord, il faut publier dans des revues à comité de lecture( Allez Anthony, tu peux le faire ). Ensuite, il faut faire la synthèse des connaissances les plus à jour, détecter les zones d’ombre et déterminer les incertitudes mais aussi les bases communes. Cela permet d’avancer vers une connaissance toujours plus complète du système étudié.
    Pour ce qui est de la preuve que vous cherchez, elle n’existe pas, ni pour le climat ni pour toutes les autres disciplines scientifiques. Une certitude à 100% est impossible à atteindre et tout simplement non crédible. Toute science se base sur des mesures expérimentales et des hypothèses simplificatrices qui induisent un certain degré d’incertitude. C’est donc pour cela qu’on n’arrivera jamais à satisfaire votre demande qui est sans doute basée sur une connaissance incomplète du fonctionnement de la science.
    Pour ce qui est de l’origine anthropique du réchauffement récent, la certitude évaluée dans le dernier rapport est entre 90% et 100%. Mais on peut toujours espérer que tout le monde se trompe, c’est juste un peu irresponsable mais ça, libre à chacun de penser ce qu’il veut.
    ps: je serais ravi de lire et d’analyser avec vous les études scientifiques publiées par cet institut russe dont vous faites mention. Pourriez-vous donner les références? Pour les autres, Donna LaFramboise, Anthony Watts et compagnie… tant qu’il n’y a rien de publié, je ne pourrai juste pas vous aider. Ce n’est que du vent, mais je crains de ne pas arriver à vous en convaincre.
    Bien à vous
    ps2: il serait de bon ton d’essayer d’éviter des propos trop offensant. Je veux bien essayer de vous apportez un peu de lumière divine mais ma bonté pourrait aussi avoir des limites et vous resteriez alors coincé dans les limbes éternelles du déni de la sainte vérité 😉

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  20. Stéphane @
    «  » » » la Science est-elle soumise aux conditions de la démocratie, soit que la majorité a forcément raison. J’ai cité quelques cas, parmi bien d’autres, de consensus scientifiques qui ont été démentis ensuite, et qui vaut bien votre énumération… » » » »
    Vous ne savez pas ce qu’est un consensus, surtour un consensus scientifique? En science, on dit qu’il ya consensus quand une majorité de chercheurs travaillant sur un sujet arrivent (et ce sans collaborer) au même résultat. Jusqu’à présent aucun sceptique n’a pauy apporter une alternative crédible à la théorie qui fait consensus. Les faits ont là point barre.
    Watts est une buse son étude ne vaut pas une thune elle est d’ailleurs dejà réfutée…
    «  » » »La note de Jo Moreau indique qu’à l’UCL un tel débat ne peut avoir lieu. Il y a l’opinion sacro-sainte des » réchauffistes » et nul ne peut avoir l’audace de questionner leur opinion, c’est-à-dire celle du giec. » » » »
    Il vous faut comprendre qu’il n’y a plus débat, les sceptiques sont incapables de démontrer que le réchauffement n’est pas d’origine anthropique, par contre les réchauffistres alignent preuve après preuve. Refuser d’admettre ces preuves c’est être dans le déni et c’est dans le déni que sont les libéraux (et on sait pourquoi). On ne discute pas avec des négateurs, c’est aussi simple que ça.

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  21. Cher Robert,
    Cher Sylvain,
    Je suis épaté par vos réponses qui, comme toujours, ne font que rejeter la balle dans l’autre camps. Sylvain a au moins eu l’honnêteté de reconnaitre qu’il n’y avait pas de preuve scientifique valable concernant le soi-disant réchauffement climatique anthropique. Il y en a dans d’autres sciences, Sylvain, rassurez-vous. En physique, par exemple, ou en chimie, ou en biologie.
    Pourquoi ne pas admettre l’erreur? Insulter Watts et ses collègues ne va rien changer quant au travail qui a été accompli en collaboration avec de nombreux autres chercheurs qui eux, ne sont peut être pas des buses. Que ce qu’il désire publier soit réfuté par des gars comme vous, me paraît l’évidence même. Quand on porte aux nues la courbe en crosse de hockey de Mann, comment pourrait-on admettre les travaux de Watts et al. ?
    Je sais ce qu’est un consensus scientifique, merci, mais cela ne veut pas dire interdiction de discuter. Vous dites qu’il n’y a plus de débat. Mais il n’y a jamais eu de débat, juste un lavage de cerveau insidieux et une opinion unique, malgré les nombreuse voix discordantes qui s’élèvent un peu plus tous les jours.
    Oh, et pour votre culture scientifique générale, voici quelques sites que je vous conseille de visiter. Attention, ils risquent de vous énerver un tantinet.
    sur la fiabilités des rapport du Giec:
    http://wattsupwiththat.com/2012/07/16/by-its-actions-the-ipcc-admits-its-past-reports-were-unreliable/
    sur le refroidissement et les équipes russes:
    http://larouchepac.com/node/18471
    http://www.bobbrinsmead.com/e_Abdussamatov.html
    Bonne lecture.
    Stephane

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  22. Cher Jo,
    Revenant de vacances bien méritées, j’ai en effet réussi ma première année
    de Bac1, qu’elle ne fut pas ma surprise de lire les articles publiés dans
    la revue Louvain. En effet, en tant qu’étudiantes, j’ai assisté à la
    conférence de Mr Van Ypersele ainsi qu’à celle de Mr Marko, dont on ne
    parle absolument pas. Je dois vous dire que ce qui est écrit dans cette
    revue ne reflète absolument pas la réalité de ce qui s’est passé ces deux
    jours-là.
    Tout d’abord, les étudiants ont reçu plusieurs annonces les avertissant de
    la conférence du Pr Van Ypersele qui allait remettre les pendules à
    l’heure et ce, de manière assez peu conventionnelle. Nous avons en effet
    été contacté par e-mail, mais aussi par twitter et facebook. Un peu
    bizarre pour une conférence hors du contexte d’un cours, mais bon, nous y
    sommes allés.
    Au contraire de ce qui a été publié, la conférence de Mr Van Ypersele
    n’était pas stimulante, ni intéressante. Elle était banale, reprenant ce
    que nous avions déjà entendu un grand nombre de fois et ne contenait quasi
    aucun aspect scientifique. Les dias powerpoints étaient mal faites et trop
    remplies, contenant bcp trop d’information qu’on n’arrivait pas à lire
    assez vite. Mr Van Ypersele a bcp parlé de consensus, un peu d’histoire et
    surtout de calcul d’ordinateur, en bref de simulations.
    Il a aussi souvent critiqué les gens qui n’étaient pas du même avis que
    lui et visait clairement Mr Marko dans ses propos. Pas mal d’étudiants ont
    été assez choqués ou ennuyés par ses insinuations et, comme il ne
    proposait aucune réponse scientifique, ils se sont désintéressés de sa
    conférence. A la fin, certains sont partis et peu de questions ont été
    posées, juste des choses assez banales auxquelles il n’a donné que des
    réponses standards. C’était tellement mortel et peu intéressant, qu’à la
    fin de la conférence, nous nous somes réuni à plusieurs et avons décidé de
    contacter le Pr Marko pour lui demander s’il acceptait de donner son
    opinion sur ce sujet. Il a tout de suite dit oui.
    Malgré que sa conférence n’ait pas reçu aucune publicité, nous nous sommes
    retrouvé deux à trois cents étudiants dans le Mercator 11 et le Pr Marko
    nous a présenté ses arguments. Sa conférence, au contraire de celle de Mr
    Van Ypersele, était enthousiasmante, pleine d’humour et bourrée
    d’anecdotes, comme son cours, qui est (était) l’un de mes préférés de
    Bac1. Il a présenté de nombreuses dias, claires et précises, remplies de
    graphes et de calculs et de photos et les expliquée une par une, en grand
    détail. J’ai été impressionnée par la qualité et la profondeur de ses
    connaissances dans le domaine du climat. Nous pouvions l’interrompre
    durant sa présentation, ce qui a été fait à plusieurs reprises, et à
    chaque fois, il répondait avec précision, calme et gentillesse. Je dois
    signaler que jamais, il n’a critiqué ses collègues de l’UCL, jamais il n’a
    prononcé leurs noms ni fait d’allusion négative à leurs égards.
    A la fin de sa conférence, et malgré l’intervention délirante d’un
    académique que nous ne connaissions pas, il a été rapidement entouré par
    de nombreux étudiants et il a répondu avec gentillesse à toutes leurs
    questions. Quand il ne connaissait pas la réponse, il le disait
    franchement, prenait note de l’adresse e-mail de l’étudiant et leur
    promettait d’envoyer la réponse dès que possible. Plusieurs de mes amis
    ont effectivement reçu des réponses de sa part, ainsi que certaines copies
    de ses dias et des titres d elivres, etc.
    Ayant assisté aux deux conférences, je dois dire que Mr Marko nous a
    beaucoup plus convaincu que Mr Van Ypersele. Si je devais les décrire, je
    dirai que le Pr Van Ypersele est un bon politicien tandis que le Pr Marko
    est un scientifique remarquable et un très bon orateur. Quant au
    réchauffement climatique et à notre implication dedans, je commence de
    plus en plus à en douter. En fait, je crois bien que je suis devenue
    sceptique, comme plusieurs de mes amis étudiants et co-koteurs.
    Je trouve très courageux l’attitude de Mr Marko qui ose se dresser tout
    seul contre tant de personnes qui n’hésitent pas à le maltraiter et même à
    le traîner dans la boue. Pourquoi tant de haine et d’acharnement s’il n’y
    a rien à cacher ? Pourquoi faire circuler une pétition pour l’empêcher de
    s’exprimer ? Pourquoi une conférence qui « remet les pendules à l’heure »
    ? Qui a tant intérêt à le voir se taire ? Il nous a dis un jour que les
    vrai scientifiques doivent toujours se poser des questions qui dérangent
    et ne jamais prendre pour garantie une théorie ou un argument d’autorité,
    quel qu’il soit. Nous sommes nombreux à penser comme lui maintenant et
    nous le remercions.
    J’espère que ces quelques lignes remettront le débat à sa place. Je
    voulais juste dire aussi à Sylvain que j’ai visité son site avec les dias
    (une partie) de Mr Marko utilisée pour contrer les climato-sceptiques. Je
    trouve ce site pathétique et inscrire dessus arnaque n’est vraiment pas un
    argument scientifique. Depuis, avec plusieurs copains, nous avons décidé
    de changer d’orientation, la climatologie à l’UCL nous ayant profondément
    déçu.
    Caroline

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  23. Caroline et Stéphane, l’objectif de la page http://www.climate.be/demontage est de proposer un exercice de critique scientifique et non de donner directement la correction de cette présentation.
    Cependant pour vous montrer l’intérêt de la démarche, voici un petit document avec 4 exemples assez frappant:

    Cliquer pour accéder à correction.pdf

    1er exemple: Tout d’abord, on a déjà 3 titres différents sur la même figure: « variation de la température moyenne sur la terre », « Température relevée au Groenland » et « température de la troposphère au dessus des océans », bizarre, bizarre,… mais ce n’est pas tout. Regardez un peu l’axe temporel. On a une échelle de l’ordre de 1000 ans à gauche et 10 ans à droite, là ce n’est plus juste bizarre, c’est une énorme erreur ou une grossière manipulation.
    2eme exemple:
    Dans le slide 25 de la présentation, on colle 2 graphes venant de 2 chapitres différents d’un même rapport et là encore les échelles ne correspondent pas: à gauche une différence de température sur 40 ans, à droite c’est la tendance en °C/10 ans. Soit un facteur 4 entre les 2 grandeurs différentes que l’on tente de comparer.
    3eme exemple: Les citations
    La majorité des citations viennent d’un petit groupe de personnes toutes liées entre elles et liées à des organisations au financement douteux (je sais ça c’est pas un argument scientifique).
    4eme exemple:
    Au slide 18, on ressort une vieille étude alors que l’auteur lui même a depuis publié une correction majeure et bien connue dans le domaine.
    Et c’est comme ça pour l’ensemble de la présentation.
    A l’aide des sources identifiées et des quelques indices donnés pour chaque slide, il est assez facile de voir que l’ensemble de la présentation n’est qu’une grosse farce.
    Si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à me contacter ou même à demander des précisions à l’auteur de la présentation. Il pourra peut-être vous expliquer pourquoi hors de son domaine de compétence, il peut ne plus respecter les bases scientifiques élémentaires (unités, ordre de grandeur, références correctes, …).
    Bien à vous
    ps: Stéphane, merci pour les références surtout celle d’Abdussamatov, mais vous auriez pu sortir sa dernière théorie sur le réchauffement global sur Mars, c’est encore plus sympa que sa prédiction de refroidissement. Je me documente un peu avant de répondre. Pour l’IAC, oui d’accord, on peut toujours améliorer la transparence, la communication, etc… mais je ne vois nulle part que les conclusions du GIEC sont remises en cause.

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  24. Cher Sylvain,
    J’ai trouvé ce site grâce à une amie.
    En lisant en diagonale (mais une lecture plus approfondie est prévue), une chose me choque particulièrement: le paiement !! « Les climato-philes » eux, vivent d’argent à 100% autorisé et légal, et les méchants climato-sceptiques ont des financements tous douteux…
    Et bien, laissez-moi vous dire Sylvain que ceci n’est même pas un argument scientifique, mais une vengeance/attaque tellement minable que vous devriez avoir honte de vous, et vous demander si vous vous battez avec les bonnes armes… et pour les bonnes raisons…
    Quant à votre première phrase: « Caroline et Stéphane, l’objectif de la page http://www.climate.be/demontage est de proposer un exercice de critique scientifique et non de donner directement la correction de cette présentation. »
    …. Vous en êtes bien loin !
    A très bientôt en espérant que vos attaques / critiques auront pris du poids réel et seront scientifiques et non financiers…

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  25. Caroline,
    Tout d’abord, félicitation pour votre honnêteté. Vous nous donnez une version qui semble, non seulement bien plus complète (et réaliste ?) de ce qui s’est passé réellement à ces deux occasions, mais aussi qui diffère sensiblement de celle qui a été publiée dans la revue de l’UCL. Je comprends pourquoi le groupe de « réchauffistes » de l’UCL n’a pas donné la version complète des évènements. C’est évidemment très ennuyeux pour qui on sait d’avoir fait un flop pareil, malgré tout le ramdam médiatique préliminaire.
    C’est aussi très courageux de votre part et votre intervention illustre à nouveau une dérive constante des climato-gnostiques : ne donner qu’une version des faits et uniquement celle qui leur sied. Ils font la même chose pour les articles, écartant dédaigneusement toute contribution qui ne serait pas dans la lignée du parti ou la contestant vigoureusement, voire violemment, et se moquant si nécessaire du ou des auteurs. Quand aux soi-disant comités de lecture des journaux, nous savons comment ils fonctionnent et qui est à leur tête.
    Je renvoie Sylvain et consort à la lecture du livre de Donna Laframboise (je vous le conseille également). Elle indique combien les climato-gnostiques insistent sur le « peer-review » mais n’y adhèrent que quand cela les arrange. Par exemple, dans le dernier rapport du Giec, plus de 8000 références sur 18000 proviennent de sources telles que journaux, rapport de Greenpeace et du WWF, etc. Cela fait un peu tache, vous ne trouvez pas ? Quand à la façon d’agir vis-à-vis des articles gênants, je vous conseille le merveilleux ouvrage de A.W. Montford : the hockey stick illusion. Tout y est dévoilé.
    Votre version des évènements éclaire d’un jour nouveau ce qui s’est passé à l’UCL et renvoie les climato-gnostiques dans les filets. Vous ne pouvez savoir comme je suis heureux d’apprendre qu’il y a encore de l’espoir chez les jeunes ! Que malgré tous les bombardements médiatiques et autres, tous les cerveaux estudiantins n’ont pas encore été lavés plus blanc que blanc mais continuent de penser de façon indépendante, de soupeser le pour et le contre, d’écouter les voix discordantes avant de se faire sa propre opinion.
    Félicitation également pour avoir assisté aux deux conférences. Vous nous donnez là une magnifique leçon d’humilité et d’ouverture d’esprit. D’aucuns feraient bien d’en prendre de la graine… Merci encore, Caroline, et bonne continuation dans votre carrière que je vous souhaite longue et fructueuse.

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  26. Sylvain,
    J’ai regardé de nouveau les 4 diapositives que vous avez jointes à votre message précédent. Visiblement, vous cherchez la petite bête ou jouer à l’idiot du village (ceci n’est pas une insulte, juste une expression consacrée).
    En effet, le premier titre est, semble-t-il, le titre général de la dia (rien d’anormal là-dedans), le titre du graphe principal indique le lieu où les mesures ont été effectuées et enfin le troisième morceau est un collage qui montre la platitude de ce qui se passe sur les dernières années. N’importe qui comprendra aisément – à moins de faire preuve de mauvaise foi – que l’auteur a élargi volontairement les dix dernières années, ce qui aurait été un petit point minuscule à la fin de la courbe du diagramme principal. Rien de bien excitant là dedans. Nous faisons tous cela, non ?
    La dia suivante indique simplement que les prédictions sont prises en défaut. D’après l’auteur, les prévisions (simulations, calculs, comme vous voulez) prédisent certaines choses que l’on n’observe pas expérimentalement. Le pinaillage sur la provenance des schémas et sur leurs échelles ne change rien à la conclusion. Les calculs sont faux !
    Comme d’habitude, au lieu de répondre par des arguments scientifiques valables, que visiblement vous ne possédez pas, vous détournez le problème et essayez d’amener les gens sur un autre terrain. Je me dois d’ajouter qu’à ce stade, aucune des prédictions faites par simulation ne s’est avérée exacte. Du moins, à ma connaissance, mais qui est très loin d’être exhaustive. Aucune. Geen. None. Pire ! Souvent, l’inverse est observé.
    Quant à la variation de température des océans et de leurs niveaux (ne devrions-nous pas déjà commencer à nous faire greffer des branchies ?), elle ne me semble pas significativement différente de ce que l’on observe depuis … 5000 ans ! En fait, une étude plus récente semble indiquer une diminution proportionnelle du niveau des océans. Entendons-nous, pas une diminution du niveau, mais une augmentation plus faible de ce niveau. Renseignez-vous. Allez lire :
    http://www.climate4you.com/SeaTemperatures.htm#Recent%20sea%20surface%20temperature
    Ou peut être, est-ce encore une arnaque ? Ou bien, l’auteur est-il une buse ?
    Bon week-end
    Stephane

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  27. Bonjour tout l’monde….
    Je pense qu’il y en a ici qui ferait bien d’étudier ce site>>
    http://www.pensee-unique.fr/
    Voici le CV de l’auteur>>
    Jacques Duran. Je suis DR1, Directeur de Recherche de première classe du CNRS en retraite depuis 2004, ancien Directeur des Etudes (1996-2003, maintenant Honoraire) de l’Ecole Supérieure de Physique et Chimie de Paris (ESPCI), auprès de Pierre-Gilles de Gennes, et ancien Vice-Président, Chargé de la Recherche, de l’Université Pierre et Marie Curie (1986-1992).
    Jusqu’en 2008, j’étais aussi persuadé du rôle majeur des GAS dans le réchauffement climatique… grâce à la lecture de ce site qui fait des mises à jour régulières avec de très nombreux articles peer-reviewed (pas comme le rapport du GIEC qui se base sur des observations d’alpinistes par exemple et sur très peu d’article peer-reviewed), mon avis sur les causes du réchauffement, probablement surestimé vu les erreurs de mesures sur de nombreuses stations, a totalement changé.
    En effet, juste le fait que la Théorie de l’effet de serre n’a JAMAIS été prouvée (absence de Hot-Spot), en est l’une des raisons.
    Plutôt que de tergiverser sur les financements des uns et des autres, imprégnez-vous d’objectivité scientifique, ça vaudrait beaucoup mieux pour la Sciences et surtout, pour les Libertés Individuelles ; en effet, les politiques qui découlent de toute cette escroquerie climatique ont des effets incroyablement liberticides pour les gens.
    Un exemple… un ami à moi achète un terrain… trois ans plus tard, il décide de construire et que constate-t-il avec la plus grande stupéfaction !? Il est obligé de construire en mitoyenneté !
    Pourquoi !? Parce que de cette manière, il économisera de l’énergie et rejettera moins de CO2 afin de lutter contre le réchauffement climatique !
    Non mais est-ce que vous vous rendez compte !? Vous achetez un terrain et vous ne pouvez pas construire comme vous en avez l’envie !
    Voilà le plus parfait exemple de l’effet liberticide de cette escroquerie climatique basée sur du vent ; en effet, il n’existe, je le répète, AUCUNE preuve de l’effet des GAS sur le climat !
    Autre exemple ? La PAC ! La politique agricole commune ! Sous prétexte de réchauffement climatique, cette dernière, cancer de nos agriculteurs, va être « verdie »… vous imaginez l’impact sur les dispositions de terres agricoles …
    En conclusion, vous achetez des terrains et votre Droit de Propriété est totalement violé !
    Je n’aborderai pas ici les conséquences de l’escroquerie climatique sur les politiques énergétiques, il y a trop à dire… mais l’impact le plus terrible est la hausse vertigineuse de notre facture énergétique avec une conséquence énorme : l’appauvrissement des gens.
    Il y a tant à dire que moi, qui suis un simple citoyen avec une formation scientique de base de doctorat en médecine, suis scandalisé par la tournure que prennent les politiques consécutives à cette escroquerie prouvée, définie.
    Voilà, étant un fervent défenseur des Libertés Individuelles, vous comprendrez mon mépris le plus complet pour les défenseurs du Dogme Réchauffiste.
    Bien à vous,
    Didier

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  28. Sylvain,
    Je suis heureux que vous vous préoccupiez « d’élever le niveau scientifique de ce blog » : nous sommes en bonne voie de le faire, grâce aux diverses interventions qui se manifestent et dont je remercie vivement les auteurs, notamment Didier, Stéphane, Marcus, Dinah, Caroline (que j’interrogerai sous peu), Abigail-Rose, et bien sûr Sylvain et Robert qui est un vieil habitué de ma prose.
    Vous dénigrez à l’avance le travail d’Anthony Watts, « un ancien Monsieur Météo » (quel mépris !), nul doute qu’à vos yeux, un certain A.Einstein, employé à l’Office des Brevets de Berne, aurait été sur le champ disqualifié avec ses élucubrations relativistes. (Oui, je sais, il était aussi diplômé -de justesse- de l’Ecole Polytechnique).
    Je me réfère aussi à une pensée qui lui est attribuée : Chacun doit être respecté dans sa personne, et nul ne doit être idolâtré.
    Cela est l’illustration parfaite des pratiques habituelles des tenants du GIEC pour disqualifier les opposants : attaquer l’homme et non ses idées.
    J’avais déjà abordé le problème, et je reprends une nouvelle fois la réflexion d’un interlocuteur que je fais intégralement mienne : « (…)Une chose ne doit être contestée que pour elle-même et non pour quoi que ce soit d’autre, donc pas pour ses choix politiques, amicaux ou financiers, fussent-ils suspects (mais non coupables) de collusion avec le sujet du discours. Et donc que monsieur X touche du blé d’un lobby peut évidemment nous rendre suspicieux quant à ses intentions et de celles du lobby, et notre perspicacité peut en être stimulée. Cela étant dit, que des pétroliers me paient pour ma bonne gueule ou pour que je dise que 1+1=2, cela ne change rien au fait que 1+1=2. Même si l’archétype émotionnel populaire se conforte dans le romanesque que « les pétroliers » sont « tous des salauds ». Comme dirait JM, restons sur le sujet, car si ennemi il y a, il serait bien avisé de profiter de vos émotions et impulsions pour vous mener par le bout du nez.
    En se focalisant sur les « résultats factuels » (le contenu effectif du discours) et non les intentions et péripéties romanesques qu’on leur attribue, on se donne en même temps les moyens d’action réels, factuels, tangibles et mesurables, notamment en s’évitant d’être télécommandé par notre cerveau reptilien si perméable aux manipulateurs (…)».
    Vous dérivez ensuite sur des manoeuvres fumeuses que vous attribuez aux GIECosceptiques (terme que je préfère à climato-sceptiques) quant à une éventuelle conspiration. Je n’entrerai pas dans ce type de considération qui peut être facilement retournée, digne de la cour de récréation d’une école primaire : c’est celui qui le dit qui l’est…
    Vous continuez à brandir ce fameux consensus, pour éviter tout débat contradictoire sur la question.
    Puisque vous avez décidé que seule la majorité (notion démocratique) éventuelle a scientifiquement raison, vous parvenez ainsi à bloquer toute discussion, que vous ne devriez pourtant pas craindre au vu de vos certitudes.
    Je m’étonne aussi que vous disqualifiez Donna LaFramboise, « qui n’a rien publié », alors que vous avez exhibé me semble-t-il l’historienne Madame Oreskes. Je suppose que celle-ci a bien publié dans une peer-reviewed, ou je me trompe ? Encore une fois, on peut ainsi se renvoyer les arguments sans qu’il en ressorte quoi que ce soit d’utile dans le débat fondamental : quelles sont les preuves scientifiques de l’implication humaine dans les changements climatiques (terme devenu plus politiquement correct que réchauffement climatique), ainsi que le rappelait l’impertinent Stéphane ?
    Je clôturerai avec une précision, suite aux remarques que vous avez faites sous ma liste « changements climatiques, quel consensus ?n°37 » . Je veille, dans cette énumération, à vérifier autant que possible si la personne nommée a bien les qualifications qu’on lui prête, s’il a bien dit personnellement l’extrait qui est cité par déclaration directe et non par « on-dit », ce qui peut être vérifié par un lien fiable.
    Quant à votre attachement absolu aux « peer-reviewed », je m’attacherai peut-être un jour à cet aspect des choses, notamment par le biais de l’expérience malheureuse de certains, et par l’éclairage qui fut donné par les mails piratés du CRU sur les méthodes d’acceptation ou de refus de certains auteurs ou de certaines thèses.
    (Tiens, au fait, le site de l’UCL ne s’appelle plus « desintox »?)
    Cordialement,
    Jo

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  29. @Caroline : Mes félicitations pour votre réussite de première année, qui ne m’étonne pas outre mesure au vu de votre esprit critique, que je vous souhaite de conserver intact.
    Votre commentaire m’a beaucoup édifié sur plusieurs points, et si je connaissais l’opinion du professeur Istvan Marko dont j’ai déjà parlé sur ce blog, votre description de l’état d’esprit actuel à l’UCL est réconfortant sous l’angle des étudiants, et inquiétant sous d’autres aspects. Vous parlez d’une pétition qui a circulé. Pourriez-vous nous en dire plus ? Je n’ose penser qu’une véritable fatwa a été lancée contre certains ou certaines idées ?…
    J’aimerais reprendre in-extenso et sans rien y ajouter ni y changer votre commentaire sous forme d’un article à part entière. M’y autorisez-vous ?
    Cordialement,
    Jo

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  30. Cher Jo,
    Je vous remercie pour votre gentil message et pour votre demande. Je ne
    suis intervenue dans ce débat que pour rapporter les faits qui se sont
    passés à l’UCL comme ils se sont déroulés réellement et non comme le
    présente l’article dans la revue. Ainsi, je suis en paix avec ma
    conscience. Cependant, et j’espère que vous me comprendrez, j’aimerais ne
    pas aller plus loin. En effet, je dois encore continuer mes études à l’UCL
    – elles sont loin d’être finies – et j’aimerais le faire en toute
    sérénité. Je suis sûr que Mr Marko vous donnera plus de renseignements sur
    cette histoire de pétition.
    Bon travail et encore bravo pour votre blog que je continuerai à lire
    régulièrement.
    Caroline

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  31. Didier,
    Jacques Duran est un spécialiste de la granulométrie, ses compétences en matière de climatologie sont nulles. il est aussi facile pour qui a un minimum de connaissances sur le sujet de se rendre compte que ce monsieur fait dans la désinformation la plus vile n’hésitant pas à mentir et à avaliser des théories contradictoires.
    Stéphane,
    Watts est une buse je le répète, si vous voulez des sources fiables, consultez skeptical science, real climate, science of doom, le LGGE l’IPSL etc….
    Vous êtes dans le déni comme vos coreligionnaires libéraux, mais dommage pour vous les faits sont là et ils sont tétus:
    exemple http://www.ncdc.noaa.gov/sotc/national/2012/7

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  32. A propos de buse et de nul. Robert, vous êtes bien LE Robert du blog de Huet, Sciences², Le Robert qui sur ce blog a vu ses interventions qualifiées d’émanant d’un nul en sciences par un ami du GIEC, AHA pour ne pas le citer?

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  33. Marcus54
    Vous devriez apprendre ce qu’est le second degré… S’il est vrai que je n’ai pas les compétences de AHA (qui est docteur en science), j’en ai néanmoins suffisamment ne serait ce que pour prouver que Duran est un charlot….
    J’ajouterai que ce genre d’attaque personnelle ne prouve en rien que j’ai tort? Si vous voulez venir sur le plan strictement scientifique, je vous attends.

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  34. Cher tous,
    Les scientifiques ont parfois du mal à convaincre car ils pensent qu’il suffit d’exposer les faits pour que le public les comprennent et les acceptent. C’est l’hypothèse de la « vérité gagne toujours ».
    Seulement l’être humain ne fonctionne pas comme cela. Face à différentes informations nouvelles, nous faisons inconsciemment un tri en ne considérant que les faits qui ne contredisent pas notre conception du monde.
    Prenons un exemple dans ce blog:
    Dans les rubriques « QUEL CONSENSUS ? », Jo répertorie une liste de scientifiques qui n’acceptent pas le consensus sur le réchauffement du climat. Le réflexe du scientifique est de dire:
    « Ce ne sont que quelques scientifiques. Cela ne remet pas en cause le consensus très fort sur le climat, blabla, chiffre à l’appui… »
    Cela ne convainc pas car cela s’oppose à la vision que Jo a du sujet.
    Un argument sans doute plus convaincant est de montrer que cette technique de lister des scientifiques qui sont contre un consensus est utilisée pour défendre des thèses que Jo ne considère pas acceptables. Par exemple, on retrouve ce genre de liste contre les traitements du sida, contre la théorie de l’évolution, contre les dangers du tabac, etc…
    Là Jo commence à douter et semble se rendre compte que son argumentaire ne tient pas. La discussion est d’ailleurs passée de « Il n’y a pas de consensus » à « Le consensus n’est pas une preuve ».
    Pour arriver à convaincre, il ne sert donc à rien de démonter les arguments un à un, on voit d’ailleurs que la discussion tourne rapidement en rond. Il faut plutôt prendre du recul par rapport au sujet et montrer que les arguments font partie des 5 arguments type du dénialisme:
    1) la théorie du complot (incluant la supposée corruption du peer review, l’exigence du débat public, …)
    2) l’utilisation de faux experts ne publiant pas sur le sujet
    3) le choix sélectif des sources et informations (« cherry picking »), les anecdotes, listing de déclarations,…
    4) exiger des standards impossibles pour la recherche: certitude de 100%, etc…
    5) l’utilisation de tromperie, mauvaise interprétation, fausse analogie,…
    On pourrait s’amuser à parcourir ce blog, retrouver ces différents types d’argument et les mettre en parallèle avec d’autres exemples de dénialisme. Je crois que c’est une bonne piste pour convaincre la plupart de vos lecteurs.
    Cependant, j’ai encore des doutes quant à la bonne volonté de certains. Par exemple, Jo met en doute les compétences de Naomie Oreskes alors qu’il suffit de taper « naomie oreskes cv » sur google pour d’avoir les infos. Idem avec Stéphane, qui parle de pinaillage quand je montre les erreurs grossières d’échelle et d’unité dans une présentation sceptique (images à l’appui) alors qu’il affirme que « Les calculs sont faux ! » sans apporter aucune élément soutenant ses propos.
    Bref, j’estime avoir déjà passé assez de temps à essayer de vous convaincre, à aller voir vos références, etc… et j’espère que vous vous rendrez compte en vous renseignant correctement qu’il est temps de changer d’avis.
    Merci quand même pour vos critiques sur les pages http://www.climate.be/desintox et http://www.climate.be/demontage , cela m’a permis de les améliorer et d’apporter des informations plus pertinentes. Bonne suite et n’hésitez pas à me contacter si vous avez de vrais questions sur le climat.

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  35. La réponse de Caroline(que je félicite pour ses commentaires) à la demande de Jo, me fait froid dans le dos, quant elle écrit,  » En effet, je dois encore continuer mes études à l’UCL
    – elles sont loin d’être finies – et j’aimerais le faire en toute
    sérénité. », je me pose les questions. Il y a des commissaires politiques à l’UCL, pour surveiller les pensées des étudiants? A quand la délocalisation de l’UCL en Corée du nord? Cette université est-elle totalement noyautée par les écolos?

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  36. Je ne compte pas répondre à Sylvain point par point, mais uniquement sur ceux qui me concernent, car comme il était dit plus haut, il est en train de nous mener par le bout du nez sur des terrains choisis par lui. Je m’abstiendrai donc de relever ses propres circonvolutions dans les arguments développés et qui relèvent d’une simple pratique politicienne.
    On peut choisir judicieusement le vocabulaire employé en fonction des arguments que l’on rencontre.
    Comme le « réchauffement climatique » est subrepticement devenu un « changement climatique » , le consensus scientifique qui se dégage d’un sondage, n’est plus celui de l’ensemble des scientifiques, mais se réduit à un consensus des « spécialistes du climat » (1). On peut ainsi choisir judicieusement le vocabulaire employé en fonction des arguments que l’on rencontre.
    J’en prends bonne note, l’opinion des climatologues étant bien entendu à considérer, mais je ne changerai pas un iota au titre de mes listes, qui reste parfaitement judicieux, et contrairement aux diverses pensées qu’il me prête, je persiste et signe : le prétendu consensus « scientifique » sur les conclusions du GIEC est une affirmation autoproclammée.
    A ce sujet, on pourrait par exemple discuter de la pertinence de l’avis d’un climatologue par rapport à celui d’un astrophysicien sur l’influence du rayonnement solaire sur le climat terrestre.
    Il brandit ensuite la « théorie du complot » pour ce qui concerne la supposée corruption du peer review, alors que je ne fais que m’interroger sur la portée exacte de certains mails du CRU, qu‘il est de mon droit de trouver assez interpellants, et de les sortir d’un oubli étrangement rapide mais confortable pour certains.
    Il compare mon blog à d‘autres exemples de dénialisme. C’est évidemment un moyen facile pour tenter de disqualifier un interlocuteur, et je ne le rejoindrai certainement pas sur ce terrain que je considère assez indigne.
    Sylvain le dit très justement : « Face à différentes informations nouvelles, nous faisons inconsciemment un tri en ne considérant que les faits qui ne contredisent pas notre conception du monde ». Je suppose qu’il s’inclut dans cette remarque sur le comportement humain, que je partage.
    Jo
    (1) (we use an extensive dataset of 1,372 climate
    researchers and their publication and citation data to show that (i)
    97–98% of the climate researchers most actively publishing in the
    field support the tenets of ACC outlined by the Intergovernmental
    Panel on Climate Change)

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  37. Monsieur Moreau
    «  » » »le consensus scientifique qui se dégage d’un sondage, n’est plus celui de l’ensemble des scientifiques, mais se réduit à un consensus des « spécialistes du climat » (1). On peut ainsi choisir judicieusement le vocabulaire employé en fonction des arguments que l’on rencontre. » » » »
    Il est évident pour quiconque a deux neurones et un synapse qui fonctionnent que le consensus ne concerne que les spécialistes de la question, je vois mal un scientifique qui travaille dans la recherche pharmaceutique, un géologue, un mathématicien etc… faire partie du consensus étant donné qu’il sont incompétents sur le sujet. Vous employez là) un strawman du plus bbel effet.

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  38. Robert, maintenant je comprends pourquoi les conclusions du GIEC sont contestées, puisque dans le « panel » de cet organisme figure une majorité d’incompétents notoires tels que des géologues, des mathématiciens, des physiciens, des glaciologues, des paléontologues etc…

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  39. Robert,
    Votre discours indique clairement que vous n’êtes pas un scientifique, loin s’en faut.
    A ma question: y a-t-il une seule preuve qui indique de manière irréfutable que le « réchauffement climatique », devenu subitement le « changement climatique » soit du au CO2 produit par l’homme, je n’ai jamais reçu de réponse. Pour une raison très simple, il n’y en a pas. Pourquoi? Parce qu’il n’y a aucune corrélation entre l’augmentation monotone du taux de CO2 dans l’atmosphère et les fluctuations des anomalies de températures. AUCUNE CORRELATION. Là se trouve le noeud du problème. A ce stade, on devient croyant ou sceptique, un sentiment bien humain. Vous avez choisi votre camps, par idéologie, je suppose.
    Toutefois, ni la croyance, ni les sentiments n’ont de place en science. Seul compte le résultat des expériences et des mesures. Même les simulations, si chères à de nombreux « climatologues » ne sont pas des preuves et n’en seront jamais.
    Permettez-moi de vous demander aussi de me définir ce qu’est un « climatologue ». Est-ce un chimiste de l’atmosphère? Un biologiste étudiant les organismes vivant dans les océans et subissant les effets du « changement climatique »? Un géologue examinant les carottages glaciaires? Un Physicien des ondes? Un astronome spécialiste des rayons cosmiques? Un historien qui étudie les écrits anciens décrivant les variations du climat? Il n’y a pas de « climatologue »! Cette espèce de scientifique n’existe pas et la climatologie requiert des expertises tellement différentes qu’aucun humain ne pourrait se targuer d’en connaître intimement tous les domaines. Seuls les « modélisateurs » se prennent pour des « climatologues », eux qui justement vivent dans leur monde virtuel sans relation aucune avec notre bonne vieille boule. Pas étonnant dès lors que toutes leurs prédictions se soient avérés être fausses. ABSOLUMENT TOIUTES.
    Un consensus entre ces « modélisateurs » est une évidence. Le reste est pure politique, histoire d’argent et de pouvoir.
    Quant aux sites que vous m’inviter à visiter, je l’ai déjà fait depuis longtemps, en bon scientifique que je suis (hé oui !). Je dois vous dire cependant, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, que ces sites sont tous contrôlés par le giec et que certains des individus qui les dirigent sont peu fréquentables (condamnation judiciaire pour diverses raisons) ou membres de mouvements éco-terroristes tels que Greenpeace, WWF, etc. Vous me permettrez d’être méfiant à leur égard et vis-à-vis de ce qu’ils écrivent. Quant à leur niveau scientifique….
    Enfin, je vous invite à visiter les sites de la NASA (sérieux, sérieux) qui nous indiquent que le cycle solaire 24 est particulièrement petit et que le N°25 le sera encore plus. Ils (la NASA, mais pas Hansen, évidemment) prédisent un refroidissement pour les années à venir, pas un réchauffement. Dommage… Encore une prédiction qui tombe à l’eau…
    Stephane

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  40. Stéphane @
    «  » » »A ma question: y a-t-il une seule preuve qui indique de manière irréfutable que le « réchauffement climatique », devenu subitement le « changement climatique » soit du au CO2 produit par l’homme, je n’ai jamais reçu de réponse. Pour une raison très simple, il n’y en a pas. Pourquoi? Parce qu’il n’y a aucune corrélation entre l’augmentation monotone du taux de CO2 dans l’atmosphère et les fluctuations des anomalies de températures. AUCUNE CORRELATION. Là se trouve le noeud du problème. A ce stade, on devient croyant ou sceptique, un sentiment bien humain. Vous avez choisi votre camps, par idéologie, je suppose. » » » »
    Vous il est certain que vous n’êtes pas scientifique car dire qu’il n’y a aucune corrélation entre la montée du CO2 et les températures est une ineptie sans nom. En disant ceci vous oubliez tout un tas de paramètres qui peuvent influer à commencer par la variabilité interne du climat, les oscillations océaniques en sont un exemple, à ca vous pouvez ajouter les aérosols qui ont une action refroidissante, le volcanisme aussi intervient. Par contre si vous regardez sur le long terme vous constaterez cette corrélation. Il n’y a pas une preuve irréfutable mais un paquet de preuves prouvant notre influence dans les émissions de CO2 on sait parfaitement calculer nos émissions d’après notre consommation et on sait analyser ce qui reste dans l’atmosphère or les analyses isotopiques démontrent que la part du CO2 d’origine anthropique est de plus en plus grande et correspond à cette augmentation, le fait que le taux d’oxygène baisse en quantité équivalente montre qu’il y a combustion etc…
    Je n’ai aucune idéologie, je n’ai aucune religion et je ne fais pas de politique m’étant rendu compte depuis longteps que tout ça est inutile.
    Vous savez ce qui vous reste à faire mon petit Stéphane avant de vouloir émettre la moindre critique (ça s’adresse aussi à mr Moreau) c’est apprendre, lisez quelques milliers d’études scientifques au lieur d’aller à la pèche aux âneries sur la blogosphère libérale ou sur penseeunique.

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