NAOMI ORESKES, UN DEBAT CLIMATIQUE TRES ORIENTE.

L’ Institut Emile Vandervelde (PS) annonce l’organisation d’un débat ayant pour titre « Changement Climatique et climato-scepticisme», qui aura lieu à l‘ULB ce 27 mars.

 http://www.iev.be/Activites/Conference-debat—Changement-climatique—climato.aspx

Enfin, dirons-nous, voici un débat qui permettra à chacun, partisans des conclusions du GIEC et GIECosceptiques, de pouvoir confronter leurs points de vue sur base d’arguments scientifiques.

En effet, si je lis la définition de débat, je vois « discussion sur un thème donné entre personnes physiques d’opinions différentes ».

Erreur profonde, dès qu’on prend connaissance de la liste des participants:

  • Naomi Oreskes, Professeur à l’Université de Californie, co-auteur du livre « Les Marchands du doute ».
  • Edwin Zaccai, professeur à l’ULB en sciences et gestion de l’environnement.
  • Frank Pattyn, Glaciologue, Professeur en climatologie à l’ULB.
  • Paul Magnette,Ministre (PS) de la Politique scientifique et de la Coopération au développement.

Ceci n’est donc pas un débat, tout au plus un exposé (un de plus) sur ce que doit être la Pensée Autorisée sur le réchauffement climatique dû aux activités humaines.

Mais qui est Naomi Oreskes ? Elle est Historienne et Professeur d’Histoire des Sciences à l’Université de Californie. Elle est co-auteur d’un livre récemment traduit en français « Marchands de doute : Comment une poignée de scientifiques obscurcit la vérité sur les questions de la fumée de tabac au réchauffement climatique ».

Ce livre est censé démontrer (et démonter) les moyens utilisés par les GIECosceptiques pour distiller leur propagande nauséabonde dans les couches populaires. A mon avis, elle eut été incontestablement mieux inspirée d’étudier les méthodes utilisées par le GIEC pour rallier à ses thèses controversées le monde politique, médiatique, financier et industriel… Mais bref, ce n’est que mon avis.

Le ton est donné, et d’après les échos (je n’ai pas lu le livre), celui-ci reprend tous les poncifs dont on affuble les GIECosceptiques :

  • Il s’agit d’un nombre extrêmement restreint d’individus.
  • Porteurs d’idées simplistes sur le prétendu rôle du soleil dans les changements climatiques.
  • Défenseurs des cigarettiers.
  • Ce sont des scientifiques âgés, qui courent derrière une nouvelle renommée médiatique.
  • Etroitement liés aux lobbies des industries fossiles et des pétroliers.
  • Et bien entendu issus de la mouvance ultra-libérale.

En bref, comme elle le déclare dans une interview accordée à la revue « La Recherche » : « (…) Ils s’appuient sur les incertitudes de la science climatique pour entretenir le doute. Pour l’essentiel, ces critiques émanent d’alliances entre des idéologues ultralibéraux et des industriels émetteurs de dioxyde de carbone ».

Il s’agit là des outrances habituelles aux partisans du GIEC, mais on ne s’étonnera pas après cela que de nombreux scientifiques préfèrent ne pas afficher publiquement le moindre doute sur la Pensée Autorisée. D’autant plus, quand la promotion de tels livres est assurée par les personnalités citées plus haut, ainsi que par Monsieur JP Van Ypersele -le vice-président du GIEC que le monde nous envie- et Thierry Liebaert, le 26 de ce mois à l’Université de Louvain.

J’ai trop défendu l’idée que chacun puisse défendre son opinion sur la question sans nécessairement justifier sa virginité économique et politique, ou sa formation climatologique, que pour dénier à Madame Oreskes le droit d’exprimer ses idées.

Mais cela devient franchement désopilant lorsqu’elle émet un jugement sur la compétence de certains. En effet, dans la même interview, Madame Oreskes (historienne) dit avoir rencontré Vincent Courtillot, Géophysicien et Directeur de l’Institut de Physique du Globe, lors d’un colloque à Londres. Lors de cette discussion, elle en est sortie « confortée dans l’idée qu’il n’a tout simplement pas assez travaillé sur le sujet (climatique) pour que ses idées soient crédibles ».

Ah bon…

VOS COMMENTAIRES SONT BIENVENUS.

Jo Moreau.

28 commentaires sur “NAOMI ORESKES, UN DEBAT CLIMATIQUE TRES ORIENTE.

  1. Une fois de plus, ils justifient leurs thèses en se contentant de dire que les climato-sceptiques sont des imbéciles. Les climato-sceptiques ne nient pas le changement de climat, c’est ce qui les gênent… car leur lobbying sur la décroissance et surtout sur leur leitmotiv sur « des impôts, des impôts et encore des impôts pour tuer le capitalisme » est menacé… Car c’est l’environnement est aujourd’hui leur dernier avatar pour arriver à leur funeste destin sociétal…

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  2. « …crédible » dixit Mme. Oreskes.
    Mauvaise jauge: les sceptiques ne souscrivent pas crédible. C’est la croyance, pas la science, qui s’adresse aux crédules.

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  3. Ils ont déjà fait le coup àl’ULB, le soit disant débat était animé par… van Yperzele, Nollet, le pseudo journaliste du Soir Demeulenare, Evelyne HUYTEBROECK, Naomi ORESKES, Edwin ZACCAI et… Sylvestre Huet lui-même de chez tripes et volailles. C’était en 2010 si mes souvenirs sont bons. Ils recommancent avec la même bande.

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  4. Entre nous, il vaut mille fois mieux lire Naomi Oreskes que Rittaud ou Laframboise.
    C’est quoi au fait les arguments des sceptiques, à part dire que le GIEC fomente un complot pour vous soutirer des sousous ?

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  5. @ Robert
    Il ne s’agit pas d’arguments, dans lesquels se perdent les états d’âme, les inconscients et les points de vues personnels et auto-servants.
    Il s’agit d’évaluer si les uns et les autres partis suivent ce que tous connaissent être « une méthode scientifique ». Et avec ceux qui y souscrivent, dans les détails et transparence, dans le doute et la modération – car cela en fait partie – tenir un débat scientifique.
    Toute autre attitude, et à fortiori celle reflétée dans « science is settled », fait partie des erreurs de l’histoire et des cotés obscurs cotoyant la science, quelles que soient les intentions angéliques de leurs promoteurs.

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  6. Je ne saurais que vous conseiller de lire de livre de Naomi Oreskes et Erik Conway, car ce que vous en dites est non seulement réducteur, mais en grande partie faux.

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  7. Bonjour Superdupont,
    Soyez plus explicite, en quoi ce que je dis de Oreskes ou de son livre est-il réducteur ou faux ? C’est en tous cas l’image qu’en a donnée les partisans inconditionnels du GIEC qui l’ont présenté.

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  8. Nicolas Salkin @
    «  » » »Toute autre attitude, et à fortiori celle reflétée dans « science is settled », fait partie des erreurs de l’histoire et des cotés obscurs cotoyant la science » » » »
    Je ne suis pas d’accord avec vous, il y a des points où *science is settled*. Personne ne remettra en cause l’héliocentrisme ou les théories de la relativité. Il en est de même pour le climat, certaines choses sont certaines et ne sont plus à discuter sauf si on veu être dans le déni.

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  9. @ Robert,
    Argument, argument. N’est pas science non plus.
    L’héliocentrisme a connu bcp d’avatars avant d’être la réduction simplificatrice que vous voudriez en faire à titre d’exemple.
    Idem la relativité, qui ne se résume pas à un sympathique chevelu, dont l’aspect rebelle attirerait la sympathie à votre exemple, mais dont la liberté lui permettait surtout d’avouer ne pas arriver à complété sa théorie, « settled » n’était pas dans son language.
    C’est antropocentrique d’espérer, voire affirmer que la réalité se soumette aux limitations de notre pensée.
    Les scientifiques cherchent, et pour chercher il faut douter: une des seules certitude de la démarche scientifique est de finir par se tromper quand on se fige à penser qu’on a raison. Pire, les certitudes sont là pour éviter l’insondable du doute, et la connaissance est soit questionnante soit limitée. « Settled » signifie bouclé, comme les budgets délirants y alloués, au-delà de toute mesure d’autres problèmes quotidiennement et continuellement assassins.
    Enfin, argutie plus amusante que de se balancer des affirmations sur un sujet si particulièrement complexe que seule la modestie du doute ouvre des portes, si vous faites un résumé des histoires des science ils pourrait être montré et argumenté que l’horizon du méconnu s’expanse bien plus vite que le périmètre du connu (heureusement, sinon, pas très vendeur, on aurait d’ailleurs besoin de moins en moins de scientifiques..), et que les concepts évoluent *tous* de l’antropocentrisme lourdaud vers la complexité conceptuelle dépassant nos sens. Dans ce cadre, le concept, fut-il exact ou non, de l’homme qui sauve la planête de sa destruction dont il est la cause me fait autant marrer que les décors en carton-pâte de la fin de Rome made in Hollywood. J’ai d’ailleurs été demander à quelques gars de Pompéi pourquoi ils avaient pas sauvé la planète.
    Bon, maintenant, faut rendre à César, et être factuellement honnète: c’est pas parceque ils sont léninistes dans leur approche, qu’ils sont malhonnètes, qu’ils ont trafiqué les chiffres, que 2 des meneurs sont les instigateurs du l’ex-campagne de la future glaciation de la fin des années 60, qu’ils justifient tous les moyens en prétendant qu’ils ont une cause, qu’ils sont dénués de méthode scientifique, qu’il n’y a qu’une 20aine de personnes dans la cellule qui a établi les données de base et que les autres sont dans l’étude des conséquences des axiomes des premiers, que les status du GIEC sont destinés à mettre en oeuvre des recherches sur la cause antropique et est donc structurellement biaisés, que la phrase résumant le Executive summary, premier draft du rapport a été modifiée à la demande des politiques et sans repasser par le « peer review », d’ou les premiers désistements de scientifiques, donc, en résumé, tout cela n’est pas une bonne raison pour affirmer que leur avis est contraire à la réalité. Je ne l’affirme pas. Je doute. Ils ont peut-être même raison par hasard, ou peut-être décidé quelle croyance passerait puis acheté des crayons de couleur et pondu les études ivres morts en se marrant, qui sait? Cela n’empèche pas que la réalité leur donne raison un jour. Vous voyez, le doute permet même d’envisager qu’ils aient raison.
    D’envisager.. et d’enrichir la démarche par la multitude des points de vue.
    De la à ce que la réalité colle un jour à l’histoire racontée, soit vous attendez que le temps et la crue réalité l’établisse, soit vous l’approchez un peu par une démarche scientifique. Le reste est argutie.
    « Settled » c’est se donner pour but de ne plus réfléchir, enrichir, apprendre à apprendre.
    « Settled », comme les certitudes, fait partie du problème de la science, pas des faits qu’elle permet d’approcher.
    N.

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  10. @ Robert
    Pour le fun… J’ajoute que vos exemples le sont du contraire: je me suis demandé ce qu’aurait écrit un explorateur du narcissisme humain au sujet de l’héliocentreisme, version Club plus mondaine de l’antropocentrisme, et j’ai été retrouver un bout de texte, dans un bouquin de sigmund F. qui parle de l’héliocentrisme comme la principale déconvenue du narcissisme humain. Puis, retrouver les divers personnages depuis Silaos de Crotone, cher à mon prof de grec et latin, qqs dizaines de siècles avant J&C, pardon Gi et C, parmi une bonne vingtaine ayant écri, depuis l’indus, la perse, l’afrique et la Grèce, que notre bonne Terre n’était pas au centre.
    Ni le soleil n’est au centre de rien, sinon de l’univers visible à l’oeil nu du singe nu que nous sommes, et ce depuis quelques millionnièmes du temps connu. Votre exemple de vérité « settled » est aussi pertinent à l’ampleur de la science, aussi mouche du coche, aussi « moi je d’ici et maintenant » qu’une bactérie au milieu de la bataille de Stalingrad.
    Ce qui est marrant, c’est ce besoin manichéiste de conflit d’avoir raison, de défendre une position prétendument contre des grands méchants. Ou ce fantasme permanent d’un ennemi extérieur, dirait Goebbels, accompagnant le culte de la personnalité attribué à l’objet de la dévotion, ici la Terre qu’il faut protéger. Arrogance de lyncheurs sans culture…
    Ce qui m’amène à la relativité (l’autre exemple) dont le TIME-LIFE, dans la bibliothèque de mon Papounet (merci de n’avoir eu pas de TV et des milliers de livres et disques), qui vulgarisait la « relativité » et son improbable cartographie avec la théorie quantique en résumant que le point de vue de l’observateur joue un rôle notable non seulement dans le résultat observable/mesurable, mais aussi dans ce qu’il permet d’observer ou non.
    Il faudra vous y intéresser: vos images sont des exemples provoquants de l’abscondité que la science puisse jamais être « settled », ce que la sémantique du sujet pose en définition, ce que l’intuition ou la conscience permet ou oblige à savoir, et ce que le principe de l’univers cognitif assène à nos égos, c’est notamment qu’ils sont nos égaux, et que qu’aucun point de vue n’a de privilège.
    Vos expemples sont autant de stimulants à la réflexion, au doute, à la remise en question permanente du status quo, des visions simplificatrices (donc destinées structurellement à convaincre plutôt qu’à apprendre à apprendre). Pour en revenir au sujet d’une science sur la balance, le nombre d’avis similaires articulant en choeur une chanson formattée simple est – quelque fois, suffisamment souvent dans l’histoire pour douter – trace de texte concourant, voire convenu, et que les troupeaux sans nuances n’ont jamais excellé ni dans les affaires subtiles, ni, si on leur concède d’agir, dans autre chose que le lynchage ou autres occurrences de réflexe reptilien que leur défense collective d’égos agressés.
    Bon, si cela énerve qq’un, faut savoir que j’écris pour tout le monde, inclus les esprits chagrins se réalisant par les remarques et correction diverses qu’ils tiennent à faire, sous-faction étriquée de ceux qui savent comment doivent vivre les autres et leur font savoir. Mon blabla inclut des fautes et aberrations, je les ai faites pour eux. J’écris aussi pour ceux qui n’aiment pas lire long, c’est ici que cela commence: fin.

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  11. Les moutons de Panurge ont décidé (eux aussi) par consensus de faire un grand pas en avant,(sans prendre le temps ni de tergiverser ni de douter) avec les conséquences que l’on sait…

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  12. Nicolas Salkin,
    A part votre réthorique à deux balles, vous avez quoi à mettre sur la table ? Critiquer les travaux du GIEC c’est bien, mais il faut apporter un peu de concret, Des milliers de scientifiques travaillant sur le sujet (souvent sans se connaître) arrivent aux mêmes résultats, à savoir que le climat se réchauffe parce que l’homme est à l’origine d’une augmentation des GES atmosphériques. Vous avez le droit de ne pas être d’accord mais il faut l’expliquer scientifiquement parlant (et là, ça risque d’être une autre histoire).
    c’est également valable pour vous monsieur Masson.

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  13. « milliers de scientifiques travaillant sur le sujet (souvent sans se connaître) arrivent aux mêmes résultats »
    Dès lors qu’ils sont regroupés (sélectionnés, publiés de concert, subsidiés voire payés) sur ce critère…
    Vous confondez la cause le résultat, manque de recul.

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  14. J’écrivais que le doute oblige à concéder (notamment) au GIEC de peut-être avoir raison. Même sans que leur démarche soit fiable (scientifique). Tout comme la rétho à 2 balles du fou du Roi pourrait éclairer un angle négligé de la réalité.
    L’intention ne donne pas la validité du résultat, or votre argumentation est que le résultat serait correct – ce que je ne nie pas – « parce que » il (semble) avoir été produit suivant vos critères de respectabilité: le grand nombre, les titres, le packaging « scientifique », la densité médiatique, l’échos, et surtout la résonnance du résultat avec vos valeurs. Au point de vous emporter: vous préférez mépriser le fou du roi, « tuer le messager », que de douter.
    Peut-être le GIEC est correct. « Je doute ». Mais leurs « résultats », càd les degrés additionnels antropiques se modifient à chaque édition, peut-être aussi sous pression des demandes de transparence et de mise en cause des méthodes, et la tendance de ces courbes pourrait aussi montrer qu’il suffit d’attendre encore 3 éditions pour qu’ils tendent à zéro.
    Hormis qu’ils ont peut-être raison, le climat du GIEC change aussi. Tant mieux, on aura peut-être un réel support scientifique à ces résultats supputés politiquement.
    Je pense que vous êtes dans la croyance, pas dans la démarche. Je ne concède pas qu’on puisse prétendre à jauger une démarche comme « scientifique » si on n’admet pas le doute permanent comme son fondement.

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  15. A Robert,
    Êtes-vous vous-même un scientifique ? Je crains que vous ne soyez en fait pollué, pour ne pas dire manipulé par la politico-écocobobologie.
    Tout d’abord, les scientifiques du GIEC : nombre de ces scientifiques ont été signataires bien malgré eux des comptes-rendus des travaux et émettent plus que des doutes par rapport à la conclusion que l’homme est à l’origine du réchauffement climatique. Vous trouverez sur le net (il vous faut parler l’anglais) pour trouver des informations sur des scientifiques qui expliquent qu’ils ont été manipulés. Certains ont réussi à faire enlever leur nom mais d’autres expliquent que cela ne leur a pas été possible.
    D’autres scientifiques qui ne sont pas associés à ces travaux ont fait par contre d’autres études qui démontrent que nombre de travaux du GIEC sont pipés pour faire passer politiquement une pillule d’augmentation d’impôts … pour justifier de toute manière les augmentations inéluctables d’impôts liés au fonctionnement économique du monde. En effet, tous les pays du monde ont basé leurs ratios d’endettement et de déficit sur le PIB au lieu de le baser sur leur budget… c’est donc une appropriation scandaleuse de toute la richesse produite. Or, si vous êtes un scientifiques mais pas un économistes, sachez que le remboursement des emprunts n’est jamais effectué par les états puisque les budgets n’inclus que les remboursements d’intérêts… et que le capital est remboursé « in fine »… c’est à dire à l’expiration de l’emprunt. Or comme les états ne mettent pas d’argent de côté, ils sont obligés de réemprunter… et hop rebelote…
    Le réchauffement climatique est donc une tarte à la crème. Sachez que la formule de Lavoisier reste parfaitement valable : « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Les différences de température sont essentiellement liées au soleil ainsi que le climat sur Terre… Ces travaux-là sont particulièrement censurés par contre et reposent sur de véritables observations. Les ordinateurs météorologiques (qui sont pourtant les plus puissants du monde!) ont déjà beaucoup de mal à prévoir le temps à plusieurs jours, alors pour le changement de climat et les prévisions abracadabrantesques des pseudos-scientifiques type Al Gore, vous pouvez reprendre ce qu’ils disaient il y a quelques années en arrière pour constater que nous en sommes bien loin !!!
    Continuez à croire à ce que vous voulez, la science c’est de l’observation, pas de l’incantation!!!

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  16. A Robert,
    Êtes-vous vous-même un scientifique ? Je crains que vous ne soyez en fait pollué, pour ne pas dire manipulé par la politico-écocobobologie.
    Tout d’abord, les scientifiques du GIEC : nombre de ces scientifiques ont été signataires bien malgré eux des comptes-rendus des travaux et émettent plus que des doutes par rapport à la conclusion que l’homme est à l’origine du réchauffement climatique. Vous trouverez sur le net (il vous faut parler l’anglais) pour trouver des informations sur des scientifiques qui expliquent qu’ils ont été manipulés. Certains ont réussi à faire enlever leur nom mais d’autres expliquent que cela ne leur a pas été possible.
    D’autres scientifiques qui ne sont pas associés à ces travaux ont fait par contre d’autres études qui démontrent que nombre de travaux du GIEC sont pipés pour faire passer politiquement une pillule d’augmentation d’impôts … pour justifier de toute manière les augmentations inéluctables d’impôts liés au fonctionnement économique du monde. En effet, tous les pays du monde ont basé leurs ratios d’endettement et de déficit sur le PIB au lieu de le baser sur leur budget… c’est donc une appropriation scandaleuse de toute la richesse produite. Or, si vous êtes un scientifiques mais pas un économistes, sachez que le remboursement des emprunts n’est jamais effectué par les états puisque les budgets n’inclus que les remboursements d’intérêts… et que le capital est remboursé « in fine »… c’est à dire à l’expiration de l’emprunt. Or comme les états ne mettent pas d’argent de côté, ils sont obligés de réemprunter… et hop rebelote…
    Le réchauffement climatique est donc une tarte à la crème. Sachez que la formule de Lavoisier reste parfaitement valable : « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Les différences de température sont essentiellement liées au soleil ainsi que le climat sur Terre… Ces travaux-là sont particulièrement censurés par contre et reposent sur de véritables observations. Les ordinateurs météorologiques (qui sont pourtant les plus puissants du monde!) ont déjà beaucoup de mal à prévoir le temps à plusieurs jours, alors pour le changement de climat et les prévisions abracadabrantesques des pseudos-scientifiques type Al Gore, vous pouvez reprendre ce qu’ils disaient il y a quelques années en arrière pour constater que nous en sommes bien loin !!!
    Continuez à croire à ce que vous voulez, la science c’est de l’observation, pas de l’incantation!!!

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  17. Nicola Slakin,
    Merci de confirmer qu’à part votre réthorique, vous n’avez rien de concret à mettre sur la table. Pour votre gouverne le GIEC (qui ne fait que recenser la science existante) émet des doutes, il y a des incertitudes notamment sur certaines rétroactions, mais il existe des preuves de notre responsabilité dans l’accélération du réchauffement. Refuser d’accepter ces preuves c’est être dans le déni, ni plus ni moins.
    Patrick AUBIN @
    «  » » »D’autres scientifiques qui ne sont pas associés à ces travaux ont fait par contre d’autres études qui démontrent que nombre de travaux du GIEC sont pipés pour faire passer politiquement une pillule d’augmentation d’impôts «  » » »
    Ah, la théorie du complot maintenant… Vous n’avez que ça ? c’est maigre et ridicule.

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  18. A Sylvain,
    Je n’ai pas à citer de sources ici puisque j’évoque cela de manière large. Votre propre source, c’est le pompier pyromane ou encore l’arroseur arrosé… Celui qui justifie son travail en créant le problème…

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  19. Robert,
    LOL… et vous c’est tout ce que vous avez trouvé : je ne défends absolument pas une théorie du complot, je ne fais que constater ce qui se passe.
    Tiens d’ailleurs vous-même, quelle profession exercez-vous ? Vos ressources dépendent-elles de l’État ? Regardez la plupart de ceux qui sont favorables à la théorie du réchauffement climatique par l’homme : leurs laboratoires ont leurs ressources grâce aux États, et pour obtenir des ressources supplémentaires, il leur suffit d’évoquer qu’ils travaillent sur le réchauffement climatique… et hop une subvention de plus… et par contre les labos qui ont une théorie différente se voient de moins en moins subventionnés.
    Donc les uns, les scientifiques, sont intéressés à développer une théorie de cause humaine comme cela l’argent continue à venir à eux, et les autres, les politiques, font œuvre d’altruisme en expliquant que c’est pour le bien de l’humanité… et peuvent continuer à endetter les pays pour financer leur gabegie…
    Imaginez un instant que j’ai raison, et que le réchauffement climatique observé aujourd’hui (sur la courte période d’observation d’ailleurs avec des précisions toutes relatives) soit lié à l’activité solaire (comme ce fut le cas dans les siècles et millénaires passés, même avant l’existence de l’homme) : quels travaux tous ces labos vont pouvoir mettre en avant pour obtenir des subventions puisque c’est la nature et que l’on ne peut pas agir sur le soleil ? Et nos politiques, que vont-ils mettre en avant pour augmenter les impôts ? La protection de l’environnement est ainsi une excellente justification pour tous ces cupides avides d’argent public!!!!
    Ce ne sera pas la première fois que les peuples se seront fait pigeonnés par leurs dirigeants.
    Qui dans tous les travaux du GIEC a évoqué le paramètre distance terre au soleil et réalisé des travaux sur les entropies terrestres afin de donner l’incidence de l’augmentation de la température en raison des taches noires comparée à celle qu’apporterait le CO2 ? Aucun et pour cause, puisque cela détruirait tous leurs travaux d’intoxication … qui de toute manière au fur et à mesure que nous avançons dans le temps révèlent leurs non-sens !!!

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  20. « Merci de confirmer qu’à part votre réthorique, vous n’avez rien de concret à mettre sur la table »
    Je ne confirme pas.
    Je ne vais pas vers le piège de la discussion-dispute chère aux argumenteurs de tous bord.
    De nouveau, faire telle discussion fait partie du problème, pas de la solution: je ne m’investis pas dans un parti, je n’ai rien à défendre sur le sujet de la valeur négative, nulle, faible ou forte de la part anthropique de l’éventuel réchauffement climatique, puisque – contrairement à votre formulation – de « preuve », scientifique du moins, il n’y en a guère, et cela *tout le monde* est d’accord, GIEC ou pas.
    Suivant le GIEC, il y a de « très fortes probabilités », suivant les sceptiques il y a « peu de probabilités ».
    Le jour où il y aura une réelle « preuve » scientifique couvrant une part importante du sujet, la discussion sera close. Je ne vais pas me ridiculiser à prétendre que cette preuve est positive ou négative, puisque tout le monde admet que de preuve il n’y a pas.
    Il est donc inepte de défendre l’un ou l’autre point de vue, et il est romanesque de le faire avec agressivité.
    Il est instructif, pour chacun, d’élaborer un terrain commun d’investigation, d’évaluation. Car quel est le bénéfice d’avoir raison, sinon événementiel et égotique, càd sentimental? Ce qui me semble utile, c’est de convenir d’une approche commune, structurelle, explicite, qui garantit que le rationnel, la méthode, la transparence, la reproductibilité, l’universalité – et donc la fiabilité et durabilité humaniste – de la démarche est fondée.
    Sans construire un terrain commun, quelle foi, quelle « épée de Dieu » justifie le (votre) prosélytisme?
    Accessoirement, le fou du roi que je mime en silence amusé, essaie peut-être aussi de voir si on peut obtenir d’un pro-GIEC raisonnablement cultivé et donc « avec une grande probabilité » de pouvoir documenter son point de vue, qu’il analyse la structure de son point de vue sans s’énerver ni insulter son clavier, le blog, moi (ou ce qu’il perçoit comme fantôme menaçant). Ce qui m’intéresse, c’est comment créer votre assentiment à parcourir le sujet sans états d’âme et autres rémanences de reptile, ceci sans sous-entendu négatif, me divertissant aussi d’en être un gros.

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  21. «  » » »Le jour où il y aura une réelle « preuve » scientifique couvrant une part importante du sujet, la discussion sera close. » » » »
    Ces preuves existent. Il suffit de lire la littérature scientifique. Pour ce qui est du GIEC vous devriez apprendre comment il fonctionne et comment sont rédigés les rapports. N’oubliez pas que le GIEC est composé entre autres de représentants de gourvernements (dont les USA)et que ceci pèsent de tout leur poids sur la rédaction des dits rapports (d’où le very likely enlieu et place de certain).
    Pour le reste de votre discours, c’est de la réthorique de semeur de doute comme dirait Naomi Oreske…

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  22. « Ces preuves existent »
    Autant pour moi, j’ai du mal lire les 800 pages du résumé 2007, les 2 versions de l’executive summary (le draft officiel signé par les auteurs et refusé par les politiques, dont le download ne fut plus possible après l’édition de la correction 2 mois après, cause des désistements), et la suite.
    Merci de référencer les ou la preuve, la principale suffira à éteindre tout débat.
    Perdons plus de temps: merci aussi de donner une définition de ce qu’est une « preuve scientifique », et qui soit applicable en l’espèce.
    Tiens, qui a encore une copie du draft? Avoir les 2 côte à côte devrait être un vrai cas d’école …selon moi, bien sûr. C’est bien le sens dont question: qu’ils aient politiquement modifié le draft ne démontre rien: le draft était peut-être inexact, exact, ou bien la correction était peut-être exacte ou inexacte.
    La preuve existant, je suis bien content d’avoir été prudent et de ne pas avoir pris parti. Merci à chacun pour la tolérance.
    Ou est-elle la preuve, et la définition aussi?

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  23. Jo Moreau,
    Veuillez m’excuser mais quels sont les articles publiés par Monsieur Masson en climatologie ? J’entends par là article publiés dans des revues à comité de lecture.

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